La femme: un être de relation.

EXTRAIT: « Je demande systématiquement à toutes les femmes qui viennent me consulter : « Que feriez-vous si vous appreniez qu’il ne vous reste qu’un an à vivre ? » Et j’obtiens, à 90 %, la réponse suivante : « Je me rapproche des gens que j’aime. » Les autres veulent voyager. Plusieurs enquêtes ont démontré que les priorités des femmes tournent autour de la famille et des amis, la carrière ne venant qu’en troisième lieu, sauf pour quelques-unes et surtout pour celles qui n’ont pas encore enfanté. D’autres recherches ont aussi démontré que, même au travail, la dimension relationnelle prime. Est-ce un préjugé, un stéréotype, un conditionnement social ou une réalité physiologiquement fondée ? Les tenants de l’approche culturelle y voient un cliché sexiste ; les évolutionnistes, de simples différences inscrites dans la nature de la femme. »

Par Yvon Dallaire, Québec, Ca.

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https://www.psycho-ressources.com/bibli/femmes-familles-et-relations.html


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Institut de formation en thérapie comportementale et cognitive (IFTCC)

Formations de l’Institut de formation en thérapie comportementale et cognitive (IFTCC)

Comment la thérapie cognitive-comportementale peut-elle aider les personnes atteintes de cancer à s’adapter à leur maladie ?
– Par Josée Savard, Ph.D., psychologue
– 6 décembre 2012 à Québec

Mise à jour sur le traitement du trouble panique avec/sans agoraphobie.
– Par Andrée Letarte, psychologue
– 7 décembre 2012 à Québec

Le piège du bonheur : Introduction à la Thérapie d’acceptation et d’engagement.
– Par Pierre Cousineau, Ph.D., psychologue
– 11 janvier 2013 à Québec
– 18 janvier 2013 à Montréal

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) adaptée aux personnes âgées souffrant d’anxiété et de troubles associés.
– Par Sébastien Grenier, Ph.D., psychologue
– 25 janvier 2013 à Québec
– 8 février 2013 à Montréal

Apprendre à vivre avec la douleur chronique grâce à l’acceptation et la pleine conscience.
– Par Frédérick Dionne, Ph.D., psychologue
– 1er mars 2013 à Montréal
– 15 mars 2013 à Québec
– 14 juin 2013 à Trois-Rivières

Utiliser l’acceptation, la pleine conscience et les valeurs afin d’amener rapidement des changements cliniques (Anglais avec traduction simultanée)
– Par Steven C. Hayes, Ph.D., psychologue
– 16-17 mai 2013 à Montréal

* * *

Frédérick Dionne est Docteur en psychologie (Ph.D.) et membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2005. Il est Directeur de l’Institut de formation en thérapie comportementale et cognitive (IFTCC).

Il offre également des ateliers de formation sur la « troisième vague » de thérapie cognitive et comportementale (TCC), notamment sur la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) et l’intégration des approches fondées sur la pleine conscience (mindfulness) en thérapie comportementale et cognitive. Il a publié divers articles dans le domaine de la TCC.

Frédérick Dionne, Ph.D., est psychologue au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et a une pratique privée à la Clinique Médicale de Bernières (Lévis). Il se spécialise tout particulièrement dans le traitement des troubles anxieux, des troubles de l’humeur, de la douleur chronique ainsi que dans les difficultés interpersonnelles. Il est également chargé de cours à l’Université et superviseur professionnel. Sur le plan de la recherche, il s’est intéressé aux conduites suicidaires et compte à ce jour une dizaine de publications dans ce domaine.

Toutes les infos sur ces formations sont disponibles sur le site web de l’IFTCC que vous pouvez rejoindre via la page Psycho-Ressources de Frédérick Dionne.
https://www.psycho-ressources.com/frederick-dionne.html


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Trouver sa place au travail – Editions Eyrolles.

Extrait: « Aujourd’hui, nous évoluons ainsi – plus que jamais – dans un monde à la fois très ouvert et très instable, très concurrentiel… et largement saturé. Trouver sa place, paradoxalement, n’a donc jamais été à la fois aussi facile et aussi urgent, aussi difficile et aussi contraignant.
Facile parce que nous n’avons jamais disposé d’autant de moyens pour le faire, d’accès aux informations, aux conseils et aux réseaux nécessaires. Facile aussi parce que les schémas collectifs les plus rigides se sont assouplis. Être au chômage n’est plus considéré aujourd’hui comme une honte, puisque cette situation peut et va arriver à tout le monde. Changer de voie n’est plus vécu comme une aberration, puisque nous n’aurons souvent même pas le choix de faire autrement. Prendre un congé sabbatique ou demander un CIF1 n’est plus nécessairement une anomalie coupable, mais aussi l’acte créateur d’un employé soucieux tout à la fois de son bienêtre et de son employabilité. Créer son entreprise peut ne constituer ni une aventure hasardeuse réservée aux plus téméraires, ni un accès de folie, mais bien le moyen le plus rapide d’accéder à une certaine indépendance. Globalement, collectivement, rechercher sa place à soi n’est plus une transgression.
Difficile en même temps, parce que les places, justement, n’ont jamais été aussi chères. Moins de croissance et plus de compétences mènent mécaniquement à plus de concurrence. D’aucuns disent ainsi aujourd’hui que la « lutte des places » a remplacé la lutte des classes. Vision sans doute aussi manichéenne que la précédente, mais pas plus exempte de vérité qu’elle. Le niveau de compétences a augmenté, donc le niveau de compétition aussi.

Contraignant, dans tous les cas, parce que nous avons ainsi de moins en moins le choix. Quand nous pouvions rester trente ans dans la même entreprise, le même commerce, la même administration, la même fonction, sans trop d’efforts, avec en prime des perspectives de croissance régulière, changer de voie était un luxe que la plupart se gardaient bien de s’offrir. Quand nous risquons d’être licenciés demain, sinon plus tard, que l’évolution des marchés, des techniques ou des réglementations va de toute façon, inéluctablement, bouleverser nos repères actuels, la question se pose nécessairement en d’autres termes. D’autant que chaque incident, chaque départ, chaque tournant suppose que nous retrouvions un job, donc que nous parvenions à convaincre chaque fois de nouveaux employeurs, de nouveaux clients, de nouveaux partenaires de notre compétence et de notre motivation…
C’est pourquoi, enfin, la question est devenue urgente. Collectivement parce que l’activité économique se fait toujours plus exigeante, et qu’il n’y a aucune raison de penser qu’il puisse en aller différemment demain. Individuellement parce que, pour s’y adapter, chacun devra savoir toujours plus précisément ce qu’il est, ce qu’il veut, ce qu’il sait faire. Afin de survivre, mais aussi de grandir, en actualisant toujours mieux son savoir-faire et son potentiel propre. Cette recherche de soi, en effet, est aussi la voie de notre évolution. Et la difficulté que le monde actuel nous propose en est aussi la clé.

Chacun et tous ensemble, nous avons ainsi à réfléchir à ce qu’est notre vraie place, c’est-à-dire celle où ce que nous sommes, ce que nous portons de plus spécifique, apportera au monde la contribution la plus positive. Dans le respect de son service et de notre épanouissement.
Tant qu’à ne pas en avoir le choix en effet, autant en prendre son parti… Pour en tirer le meilleur. »

Trouver sa place au travail
Par Juliette Allais & Didier Goutman
Publié par les Éditions Eyrolles – Collection Comprendre et Agir
https://www.psycho-ressources.com/bibli/bonheur-au-travail.html


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Devenir un leader authentique

Dans quelle mesure avez-vous l’impression de tourner en rond parce que vous répétez les mêmes actions en espérant un résultat différent?

Pour sortir de cette roue, vous devez faire quelque chose de nouveau et inévitablement, accepter de sortir de votre zone de confort. C’est la première invitation de ce guide d’autocoaching [« Osez le monde en soi: Choisir d’être et d’agir en leader authentique » de Geneviève Desautels].

Malgré le nombre faramineux de livres, de séminaires et de conférences sur le développement du leadership, peu d’entre eux ont eu un impact significatif et durable dans votre vie. Personnellement, les livres, les formateurs et les conférenciers qui m’inspirent le courage d’OSER sont ceux qui font confiance à mon intelligence en me faisant trouver moi-même les solutions à mes enjeux. Ils me guident et me fournissent un terrain de jeu sécurisé pour expérimenter et réaliser des succès. C’est la deuxième invitation de ce guide d’autocoaching.

Comme plusieurs, je ne peux pas dire avec enthousiasme que j’ai eu une enfance et une adolescence rêvées. J’honore le plus souvent possible ce parcours qui est le mien. Il fait de moi la personne que je suis, avec les facettes d’ombre et de lumière. C’est grâce aux évènements heureux et moins heureux de ma propre vie que, très jeune, j’ai choisi de croire que tout est possible si on le veut vraiment.

Depuis l’enfance, j’ai des rêves et des projets, un plan pour les réaliser et le courage d’OSER passer du discours à l’action rapidement et efficacement. L’autocoaching, j’en fais depuis bien avant d’en connaître la définition. Le résultat tangible de ma démarche perpétuelle d’autocoaching est que je réalise tout ce que je veux vraiment personnellement et professionnellement. Que ce soit la poursuite des études universitaires, le rêve de travailler pour une compagnie aérienne, être heureuse en amour, enseigner à l’université, voyager autour du monde, acheter une maison, devenir coach professionnelle et professeure de yoga certifiée, être maman de deux belles filles en parfaite santé, quitter après neuf ans mon emploi dans une société d’État pour démarrer mon entreprise, réussir et être épanouie en affaires en conciliant le tout avec mon rôle de jeune maman, continuer de voir le monde avec mes enfants et mon conjoint, écrire un livre, et j’en passe… Tout cela a d’abord débuté par un rêve et une intention claire de le réaliser.

C’est tout un cheminement de vie qui m’amène à ressentir le bonheur au quotidien. J’ai accepté très jeune d’ouvrir les portes du monde en moi afin de trouver la source de ce qui me propulse ou m’empêche d’avancer sur ma route. Quelques problèmes de santé mineurs m’ont donné l’opportunité de prendre conscience que je n’ai qu’un seul corps et que je dois l’honorer et en prendre soin si je veux qu’il me suive dans tous mes projets.

En chemin, j’ai trouvé plusieurs livres marquants, mais surtout des amis et des professeurs pour m’aider à mieux saisir la portée de ces ouvrages.

Un moment charnière de ma vie a eu lieu en 2005 lorsqu’un leader authentique ne m’a pas donné le poste que j’espérais tant. C’était pour moi la «job de rêve». Non seulement ce leader a eu le courage d’OSER me donner un feed-back authentique sur mon potentiel, mais aussi sur ce qui freinait l’expression de mes talents.

Il m’a aussi initiée au coaching en me proposant les services d’une coach professionnelle pour m’accompagner dans la réalisation de mon plan de développement.

Essentiellement, il avait décelé chez moi une confiance en moi basée sur mes connaissances et mon expertise plutôt que sur qui j’étais réellement. Dans le contexte de l’emploi tant convoité, il m’était difficile de bien réussir sans une «réelle confiance en moi». C’est entre autres avec cette requête audacieuse que je suis partie en voyage autour du monde durant dix mois avec mon conjoint en 2005 et 2006.

Je vous assure que j’ai fait au moins autant de kilomètres à l’intérieur de moi-même qu’autour du globe! À peine quelques semaines après mon retour de voyage, cette même « job de rêve» était disponible et j’ai obtenu le poste grâce à mon expertise ET à ma réelle confiance en moi que j’ai retrouvée en parcourant durant près de cinquante-deux semaines mon «Monde en Soi ».

Ce cheminement, je continue à le suivre quotidiennement. Je développe mon attention pour mieux écouter, je réveille ma curiosité pour maximiser mon pouvoir créateur, j’apprends constamment à persévérer pour servir une cause plus grande que moi. Chaque jour, je fais le choix de trouver le contentement dans les joies et les défis que m’apporte la vie. J’apprivoise la tranquillité pour trouver en moi l’équilibre et la paix. Je suis concentrée sur qui je suis réellement et sur ce je veux vraiment. Et je m’exerce tous les jours à accepter ce qui est en faisant de mon mieux au lieu de chercher à performer. J’ai choisi d’écrire ce guide d’autocoaching afin de partager mes bons coups et leçons apprises avec vous.

J’ai structuré ce guide à l’image d’un voyage autour du monde en soi. Je vous propose une réflexion thématique qui s’échelonne sur un an. La trame de fond du guide s’inspire de la gestion de projet. Je me suis inspirée de plusieurs modèles et théories liés au développement du leadership en le jumelant aux écritures yogiques. Ce jumelage de l’ancien et du contemporain permet de faire «yoga» (qui signifie union en sanskrit, une langue ancienne indienne), en intégrant les quatre dimensions de l’être: le corps, le coeur, la tête et l’esprit. Pour la mise en forme de ce guide, j’utilise l’approche de développement que je trouve la plus puissante et durable: le coaching.

Tout au long de ce guide, il vous faudra développer la discipline et la persévérance du yogi et du musicien pour atteindre plus rapidement et efficacement vos objectifs personnels et professionnels. À l’image de tous les voyages, vous trouverez certaines parties exaltantes, alors que d’autres seront exténuantes.

Je vous invite à persévérer, car très souvent, c’est au bout d’une route qui n’a l’air de rien que l’on découvre un paysage à couper le souffle.

J’ai beaucoup voyagé, étudié et lu au cours des dernières années, et j’ai réalisé trois choses très simples que je partage avec vous ici. À vous de voir si ces propos «résonnent» en vous en les lisant à haute voix.

  • Le passé n’existe plus, l’avenir n’est pas encore réel. Le seul endroit où je vis est ici, maintenant. J’honore chaque instant comme s’il était le premier et le dernier à la fois.
  • Le plus beau des voyages est à l’intérieur de soi. Pour y avoir accès, je prends le temps d’être en silence avec moi quotidiennement.
  • Ce que j’admire chez les autres, je le retrouve en moi. Inversement, ce qui m’agace chez les autres, je le retrouve en moi. Je suis une goutte d’eau dans l’océan et l’océan est dans cette goutte d’eau que je suis.

OSEZ VOYAGER!

Au plaisir de croiser votre route,
Geneviève Desautels MBA, CRHA, PCC

Introduction du livre « Oser le Monde en Soi : Choisir d’être et agir en leader authentique. »
Reproduit ici par l’auteur, Geneviève Desautels
Tout droit réservé.
Béliveau éditeur – 2012
ISBN : 978-2-89092-546-5
https://www.psycho-ressources.com/bibli/auto-coaching-abondance-succes.html


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Week-end de ressourcement – Mont-St-Michel

Venez vous ressourcer dans la baie du Mont ST Michel, entre Cancale et ST Malo pour apprendre ou réapprendre à vous écouter, à vous exprimer à travers votre corps en lien avec vos émotions, vos sensations de l’ici et maintenant.

À travers la danse orientale, l’Expression Primitive, le toucher au coeur des éléments naturels, venez vous approcher de vous-même. Vous serez accueillies dans une maison bretonne, à 300 m de la mer pour un moment privilégié.

Le repas du midi sera spécialement préparé pour vous. (inclus dans le prix)
Le soir sera libre pour chacun.
Choix d’hébergement libre : chambre d’hôte, hôtel, camping. (nous consulter, si besoin)
Transport : ST Malo et Dol-de-Bretagne sont à 3 h de Paris-Montparnasse, et 45 min de Rennes. Nous pouvons venir vous chercher à la gare.

Dates : 23/24 Mars 2013, 6/7 Juillet 2013, 28/29 sept 2013, 21/22 décembre 2013.

Claire Baudin, Psychothérapeute
Danse-thérapeute, Formatrice en relation d’aide
Baie du Mont ST Michel, Saint-Benoît des ondes.

Tous les détails:
https://www.psycho-ressources.com/claire-baudin.html


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La sexualité des jeunes: Marie-Paule Ross, Docteur en sexologie.

« Il était une fois… Bon, d’accord! Depuis que le monde est monde, il a toujours été question de la sexualité. On l’a représentée de mille façons, on l’a examinée sous toutes ses coutures. Pourtant, des questions se posent toujours.

Un vieil adage dit : « À toute question sa réponse ». Encore faut-il poser la bonne question, au bon moment, à la bonne personne. Vous pouvez être cette bonne personne, au moment le plus opportun, qui répondra aux questions de vos enfants.

Les enfants réagissent de bien des façons lorsqu’on leur parle de sexualité. Certains sourient sans rien dire, gênés ou frondeurs, d’autres se montrent curieux, tandis que d’autres encore semblent n’avoir que peu d’intérêt pour la question. Lors d’une rencontre avec des jeunes de 11 à 14 ans dont le but était de parler de sexualité, j’ai entendu des paroles qui dissimulaient toutes sortes de perceptions : « On sait tout ça… Elle peut rien nous apprendre », « C’est gênant ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il devient difficile de savoir ce que les jeunes pensent vraiment de la sexualité. Mais on peut y arriver, particulièrement en demeurant proche de son enfant et à son écoute.

Nos jeunes ont déjà entendu ces commentaires à propos de la sexualité, telle qu’elle est perçue de nos jours : « Aujourd’hui c’est mieux qu’avant, on peut avoir du plaisir. Il n’y a plus de problème! Avant, tout était défendu. »

Les jeunes se trouvent chanceux de vivre dans un monde qui leur permet de faire sauter les tabous et de braver les interdits. Ils se font leur propre idée de la sexualité avec ce qui leur passe sous les yeux. Ils croient que leurs expériences doivent s’accorder avec ce à quoi il ont été initiés, soit le full sexe. Le full sexe est, en quelque sorte, le résultat de ladite libération sexuelle. Pourtant, lorsqu’on leur présente l’pproche du fonctionnement de l’être humain, la dimension affective, les différences entre l’homme et la femme, ils commencent à réagir autrement. Chez la majorité d’entre eux, heureusement, un intérêt apparaît. »  (…)

Marie-Paul Ross, Docteure en Sexologie clinique, Religieuse, Psychothérapeute, Conférencière, Fondatrice du MIGS (Modèle d’Intervention Global en Sexologie), Québec, Québec, Canada

Lise la suite de cet article en format PDF.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/sexualite-jeune-adolescent.html


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Manipulation positive des enfants

La force des attentes

Ce phénomène, décrit en psychologie sociale, révèle qu’un enfant se conforme à ce qu’on attend de lui. Ce qui signifie que si nous, parents, sommes convaincus que notre enfant a toutes les capacités pour réussir, pour étendre sa conscience et son sens des responsabilités, nous allons changer notre propre attitude vis-à-vis de lui, et l’influencer de telle sorte qu’il va, en fin de compte, effectivement acquérir et développer ces compétences. Cette double manipulation positive se place une nouvelle fois au niveau de la relation.

Le processus est identique lorsque nos représentations de l’enfant sont orientées négativement. Si nous pensons qu’il est un bon à rien, qu’il ne réussira jamais dans la vie, qu’il est stupide, paresseux,maladroit, crédule, naïf, nous l’enfermons et nous nous enfermons dans ce stéréotype destructeur qui va le conduire inévitablement à se conformer à nos attentes, avec les résultats que l’on peut imaginer…

Les lunettes positives

Quand nous enfilons nos lunettes positives, notre communication avec l’enfant est différente. Nous améliorons nos attitudes et notre comportement. Nous sommes plus compréhensifs. Nous accueillons l’enfant avec empathie et notre attitude suscite un climat de respect et de bienveillance. Nous changeons notre regard sur lui et nous lui adressons des messages verbaux et non verbaux qui renforcent sa confiance en lui et son estime de soi. Et plus nous multiplions les échanges avec lui, plus il nous apprécie. Chaque fois que nous le pouvons, nous évitons de lui imposer une discipline en l’invitant à participer aux décisions qui le concernent.

Nous sommes attentifs à ses besoins et nous ne lui imposons pas de restrictions drastiques en lui laissant une certaine marge de manoeuvre et de contrôle sur sa vie. Il ressent un certain degré de liberté ce qui lui permet de prendre des décisions qui lui paraissent cohérentes avec sa ligne de conduite. Il est ouvert aux autres, sociable, créatif et en pleine possession de ses moyens. Parce qu’il se sent en confiance et qu’il n’a pas à s’opposer, à se soumettre ou à fuir, l’enfant saura se montrer aimable, honnête, affectueux, attentif aux besoins de ses parents. J’imagine que certains lecteurs pourront sourire à la lecture de ce tableau dithyrambique, pourtant de multiples expériences en psychologie le démontrent : bien traité, l’enfant acquiert un sentiment de compétence et développe des aptitudes qui vont lui permettre de devenir son propre maître.

N’est-ce pas ce que vous souhaitez pour vos enfants ?
Accepteriez-vous de changer vos lunettes ?

EXTRAIT de Obtenir sans punir – Les secrets de la manipulation positive des enfants
Par Christophe Carré, Éditions Eyrolles, Paris, France.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/obtenir-sans-punir.html


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DENAK (roman sagesse et spiritualité)

SOMMAIRE: « Roman de sagesse à la fois philosophique et spirituel, il aborde des thèmes tels que les arts, la science, la quête du bonheur, la souffrance, la mort, la libération intérieure et la compréhension de l’existence et de sa source véritable. Dans ce livre, le passage à travers les expériences intenses est exposé comme un trajet humain souvent inévitable pour, par la suite, revenir à sa propre source, à sa lumière. Après les épisodes de plaisirs et de douleurs dans le monde physique, après le voyage dans les tunnels parfois sombres et difficiles, et d’autres fois radieux ou simplement agréables de la vie humaine, c’est la libération et le détachement. C’est la vision claire et consciente de la nature de la réalité. Après le périple : l’ultime réalisation. »

Par Alain Colpron, Consultations en Connaissance de soi, Praticien en psychothérapie, Auteur, Conférencier, Montréal, Qc., Canada.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/denak-roman-sagesse-spirituel.html


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Battre les records de Baumgartner!

Des frères Wright en passant par Lindbergh et Neil Armstrong et puis jusqu’à Baumgartner… le désir d’aller aux limites de soi-même est toujours le même chez l’être humain.

Rappelons-nous les frères Wright… Les deux frères : Orville Wright (19 août 1871 – 30 janvier 1948) et Wilbur Wright (16 avril 1867 – 30 mai 1912) sont deux célèbres pionniers américains de l’aviation, à la fois chercheurs, concepteurs, constructeurs et pilotes.  Après des vols de mise au point sur planeurs, ils ont effectué en 1903 le premier vol motorisé contrôlé. Ils se sont distingués de leurs prédécesseurs et de leurs contemporains par leur approche analytique et expérimentale du problème du vol. Leur contribution essentielle sera d’avoir correctement analysé la mécanique de vol du virage et d’avoir réalisé en 1902 les premiers vols contrôlés grâce au couplage de la gouverne de direction et du gauchissement (obtenu par vrillage) des ailes. Ils effectuent en 1903 le premier vol motorisé, et en 1905 les premiers vols stables, de longue durée, avec virages inclinés et non dérapés.

Rappelons-nous Lindbergh…  Charles Augustus Lindbergh (4 février 1902 à Détroit, Michigan – 26 août 1974 à Kipahulu, île de Maui, Hawaii) est un pionnier américain de l’aviation. L’aigle solitaire, comme on le surnommait, entre dans la légende en devenant le premier pilote sans escale et en solitaire à relier New York à Paris entre le 20 et 21 mai 1927 en 33 heures et 30 minutes, à bord de son avion Spirit of Saint Louis.

Rappelons-nous Armstrong… Neil Alden Armstrong  (5 août 1930 à Wapakoneta dans l’Ohio – 25 août 2012 à Columbus) est un astronaute américain, pilote d’essai, aviateur des Etats-Unis d’Amérique et professeur. Il est le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune le 21 juillet 1969, durant la mission Apollo 11.

Et aujourd’hui, rappelons-nous Baumgartner… Depuis son plus jeune âge, il est passionné de parachutisme, de vol et de chute libre. Il effectue son premier saut à 16 ans, avant de s’engager dans l’armée. C’est à cette époque qu’il se perfectionne dans les sauts aériens et devient ainsi sauteur parachutiste. L’année suivante, en 1986, il s’intéresse au Base jump, activité lui permettant ainsi de sauter de divers endroits originaux mais dangereux tels que des ponts, des tours… Auteur de nombreux record pendant sa carrière de parachutiste et de base jumper,  le 14 octobre 2012, il bat quatre nouveaux records. Le plus spectaculaire, il est le premier homme à franchir le mur du son en chute libre, battant également le record du saut le plus haut (39045 mètres).  Au cours de sa carrière, il a totalement modifié son comportement et sa façon d’envisager les sauts. Cette transformation s’explique par une parfaite synthèse de la folie de ses rêves de jeunesse et du professionnalisme acquis au fil des années.

J’aurais pu nommer plusieurs autres hommes et aussi des femmes ayant franchis leur propre limites … Qu’ont-ils en commun? La folie des grandeurs, une témérité indomptée, une chance opportuniste d’être là au bon moment ou le gout du dépassement de soi, qualité fondamentale de l’être humain. Que l’on pousse la plus haute note en chanson, que l’on fasse le plus immense des gâteaux, que l’on cherche à plonger au plus profond de l’océan ou encore à gravir les plus haut sommets du monde terrestre… Tous ces hommes et ces femmes possèdent tous le gout du dépassement de soi.

Aujourd’hui, en voyant Félix s’élancer de la limite de la stratosphère, j’ai été fier d’être humain… Pas pour le record, pas pour la visibilité planétaire, pas pour les millions en commanditaires, mais parce que j’ai aussi senti en moi le gout du dépassement de soi. C’est bien ce dont il est question ici… Le dépassement de soi.

C’est une expérience qui donne du sens et nous connecte avec la réalité que celle de dépasser notre propre limite. Pensez-y un instant, que pouvez-vous faire aujourd’hui, aujourd’hui même, pour transcender vos limites? Ne cherchez pas un sommet ou une planète éloignée, cherchez plus près de vous, dans votre quotidien, dans votre travail et les relations avec les personnes qui vous entourent. Posez-vous la question, comment puis-je aller au-delà de ce que je suis? Exceller davantage dans mon travail, performer un peu plus dans le sport  que je pratique, être un meilleur conjoint, un meilleur parent sont autant de façons de battre les records de Baumgartner.

Comme le disais William James : « Chacun est limité par ce qu’il peut imaginer ».

Alain Rioux. Ph.D., Psychologie


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Sortir de l’illusion

L’illusion, c’est croire à la limitation, quelle qu’elle soit. C’est adhérer au mythe de la personne, chercher à comprendre, vouloir expliquer, justifier, évoluer, s’améliorer. C’est croire que la Vie, Dieu, l’Absolu, peu importe comment vous le nommez, s’est trompé et que nous sommes là pour rectifier. C’est croire qu’il n’existe rien en dehors de « Cela », sauf nous.

Sortir de l’illusion, c’est ne plus adhérer aux suggestions mentales, ne plus se couper de la Vie, ne plus entrer en opposition. C’est avoir l’humilité de reconnaître que le problème réside dans notre ignorance totale de la Réalité. Aussi bien nous concernant que concernant la Vie.

Vouloir comprendre, expliquer n’est pas mauvais en soi, ce sont les prémices dont nous partons qui entretiennent l’illusion. En nous séparant de la Vie, nous nous divisons nous-même intérieurement. Nous nous confrontons alors à la force de Vie sous forme d’émotions que nous essayons de gérer avec un mental lui-même divisé (bien et mal etc…). Mais jamais le mental divisé ne pourra comprendre Ce dont il n’est qu’une pâle expression. Nous entrons dans le cercle vicieux des croyances qui entretiennent les émotions et des émotions qui entretiennent les croyances, et nous nous enfonçons dans l’illusion.

Ce qui nous fait souffrir, au sens large, est toujours une résistance à la Vie. Si nous pouvons faire face à ce qui se déroule en nous sans nous opposer, sans vouloir comprendre, justifier, expliquer. Si nous laissons la pure lumière de la Présence, en nous, opérer, alors la force de Vie retrouve son Intelligence, et en se réunifiant, nous réunifie intérieurement. A ce moment peut émerger une connaissance spontanée de la Réalité. Quand nous sortons de tous les rôles, nous sommes la Vérité et la Vie, la lumière qui éclaire le monde. Nous le sommes aussi dans l’illusion, mais notre lumière n’est qu’une flamme vacillante dans l’obscurité.

Ce processus peut durer plus ou moins longtemps, car le mental a tendance à récupérer ces moments de clarté pour alimenter l’histoire du personnage que nous croyons être. Si nous acceptons de laisser tomber le masque, nous sortons peu à peu de l’illusion de la dualité, de la séparation, ce qui peut aller, selon notre degré d’abandon, d’une remise en harmonie avec la Vie jusqu’à l’effacement total de la conscience de séparation.

Dans cette divinisation de l’humain et cette humanisation du divin, nous devenons ce que nous sommes, de toute éternité : une expression unique de la Vie, dans sa totalité. Cette expression est grandiose, car la Vie, la vraie, ne fait rien à moitié. Les êtres qui ont marqué l’histoire de l’humanité, tels le Christ, Bouddha et bien d’autres, étaient des expressions de cette totalité. Laisser fleurir notre Unicité, voilà notre destinée. C’est inévitable, la seule question est : quand allons nous l’accepter ?

Ce qu’il nous faut trouver, c’est la juste façon de l’exprimer, pour entrer dans le fleuve de l’éternité. Jusque là, nous restons dans une vie limitée, soumis aux « aléas » créés par nos résistances, où chaque petit bonheur se transforme en souffrance, chaque réussite en échec, pour mieux nous appeler à sortir de tous les ersatz que nous nous obstinons à prendre pour la Vie.

Chantal Hubert, Libre et Vivant.
http://chantalhubert.net


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