Comment être malheureux en amour…

Comment être malheureux en amour
ou  Comment réussir son divorce

Plus de trente ans de pratique en thérapie conjugale me permet aujourd’hui de vous transmettre une recette infaillible pour assurer votre séparation ou votre divorce dans les quatre ou cinq années suivant votre union. On dit souvent, à la blague, que le mariage est la première cause du divorce, encore faut-il y trouver les ingrédients suivants. Dépendant de la présence ou non de certains de ces éléments, nous pouvons même évaluer votre pourcentage de chances de réussir à divorcer.

Le coup de foudre

Prenez tout d’abord deux individus diamétralement opposés, ne partageant aucun intérêt commun, ou si peu, et mettez-les ensemble. Comme le dit si bien la psychologie populaire, les contraires s’attirent : vous verrez alors un véritable feu d’artifice provoqué par ces différences. Ce coup de foudre intense durera un certain temps, puis la polarité s’inversant, cette intensité se retrouvera dans les conflits suscités, justement, par ces mêmes différences.  Ce qui avait attiré les deux individus l’un vers l’autre deviendra, à plus ou moins longue échéance, leur principale source de mésententes et de conflits. Une formule qui ne rate jamais et que vous pouvez recommencer jusqu’à épuisement. Denise, l’une de mes clientes en était rendue au 15e « homme de sa vie », une véritable experte en coups de foudre, sans calculer toutes les rencontres d’un soir, et elle n’avait que 38 ans la dernière fois que je l’ai reçue en consultation.

Le coup de foudre mène très rarement à la stabilisation d’un couple parce qu’il confirme que la passion (on ne parle pas d’amour ici, mais bien d’un coup de foudre) est aveugle. Ce n’est pas véritablement la personne que l’on aime, mais plutôt les sensations que l’on éprouve devant tant de nouveautés et de différences, devant l’illusion d’avoir enfin trouvé la personne qui pourra réellement nous compléter, notre « âme sœur », celle qui nous permettra de régler tous nos problèmes, qui remplira notre vide intérieur et réalisera tous nos rêves. Enfin ! Mais la réalité nous rattrape vite. La réalité, c’est que la personne qui devait régler tous nos problèmes devient inévitablement notre principale source de problèmes. Une fois la foudre tombée, on ne peut que constater les dégâts : perte des illusions (le prince se retransforme en crapaud, la princesse critique), certitude de s’être trompé (encore une fois !), perte d’estime de soi, rancœur contre l’autre sexe (ils-elles sont tous-tes pareil-les)… et un vide intérieur de plus en plus grand qui ne peut évidemment être comblé que par une nouvelle passion qui devra être foudroyante afin d’oublier le passé. Tomber en amour n’est donc pas synonyme de « s’élever » en amour.

Même si votre relation amoureuse ne débute pas par un coup de foudre, vous pouvez aussi augmenter vos chances de divorce en forçant votre partenaire à correspondre point par point à l’idéal que vous vous faites du prince charmant ou de la princesse charmante. Prenez-le en mains et modelez-le dès le début, même à son corps défendant. Faites-lui comprendre que, vous, vous savez comment les choses fonctionnent et ce qu’il faut faire pour vivre en couple. Culpabilisez toute initiative de sa part ; isolez-le de sa famille et de ses amis ; obligez-le à se rapporter continuellement ; soyez possessif et envahissant. Faites-lui croire qu’il doit être parfait et répondre à toutes vos attentes et critiquez-le à la moindre faute. Ne lui laissez rien passer. Avec cette stratégie, vous aurez des chances de battre le record de ma cliente.

Les illusions romanesques

Pour augmenter vos chances de réussir votre divorce, entretenez les différents mythes suivants :

1. Croyez dur comme fer que la communication est le meilleur moyen de parvenir à se connaître, se comprendre et s’aimer. Utilisez toutes vos ressources pour faire comprendre à l’autre ce que vous attendez de votre couple. Revenez à la charge régulièrement. Obligez votre partenaire à utiliser l’écoute active et à écouter tranquillement et affectueusement votre point de vue. Exprimez vos sentiments plutôt que d’accuser ; transformer vos reproches en critiques positives : elles se digèrent mieux. Si votre partenaire, malgré tous vos efforts, continue de ne rien comprendre, essaie de se justifier ou vous impose son propre point de vue, soyez assuré qu’il(elle) est de mauvaise foi.

2. Utilisez les techniques de résolution de conflits véhiculés par les thérapeutes conjugaux traditionnels. Ne faites pas comme ces couples heureux qui acceptent d’être en désaccord et d’avoir des différends insolubles. Discutez avec votre partenaire jusqu’à ce que vous parveniez à un compromis. Par exemple, entendez-vous pour faire l’amour trois fois par semaine et non pas une, comme vous le souhaiteriez, ou cinq, comme l’exige votre partenaire. Mettez de l’eau dans votre vin, peu importe le prix que vous avez payé pour acheter la bouteille de vin. Ne croyez pas la nouvelle rengaine des thérapeutes conjugaux qui affirment que 69 % des conflits de couple sont insolubles. Faites-les mentir.

3. Assurez-vous de choisir un partenaire parfait, sans défaut et ne lui permettez aucune erreur. Votre partenaire ne doit avoir aucun comportement névrotique ou aucun problème de personnalité. Il n’a pas le droit d’altérer votre désir de perfection. Ce serait réellement dommage de vous retrouver avec un partenaire dont vous tolérer les défauts, le couple pourrait survivre.

4. Essayez de tout faire ensemble. Ayez les mêmes amis, les mêmes loisirs, les mêmes sorties. Par exemple, allez skier au Mont Ste-Anne et suivez-le dans les pistes 1A et 1B, même si vous n’avez jamais pris de cours de ski. C’est si bon d’être ensemble. À quoi sert le couple si ce n’est pour être ensemble et fusionner ?

5. Utilisez la formule donnant-donnant. Il faut toujours être à égalité dans un couple, c’est pourquoi il faut tenir les comptes. Ne lui donnez pas l’attention qu’elle attend, si elle ne vous donne pas tout le sexe que vous voulez. Assurez-vous que le partage des tâches ménagères soit vraiment équitable et que chacun investisse autant que l’autre dans le couple et ce, de la même façon. La formule donnant-donnant est une formule gagnante pour ceux qui veulent divorcer.

6. N’ayez aucun secret l’un pour l’autre. Dites-vous tout et videz tous les conflits possibles. Mettez-vous complètement à nu devant l’autre. Racontez-lui toutes vos erreurs passées ; cherchez à tout savoir de lui ; poursuivez-le dans ses ultimes retranchements. N’entretenez aucun mystère et assurez-le que vous serez toujours là, à la vie, à la mort.

7. Si jamais, vous sentez que votre partenaire s’éloigne de vous, qu’il est moins affectueux, ayez une aventure extraconjugale. Cela le réveillera certainement et il verra ce qu’il risque de perdre : sa flamme pour vous ne pourra que renaître.

8. Rappelez-vous continuellement que les hommes ne sont pas conçus biologiquement pour la monogamie, contrairement aux femmes. Donc, n’excusez aucune incartade féminine et soyez tolérant pour les faibles hommes.

9. Relisez Les hommes viennent de Mars, Les femmes viennent de Vénus du célèbre Dr John Gray pour vous convaincre que les différences homme-femme sont vraiment la principale source de conflits et que, quelque part, les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre ensemble. Ne croyez pas ceux qui vous disent que les couples heureux sont aussi composés d’un Martien et d’une Vénusienne.

Théoriquement, avec toutes ces croyances, vous devriez réussir à créer un tel climat de tension et de paranoïa que votre partenaire, à moins d’être réellement masochiste ou dépendant affectif, ne pourra tolérer une telle vie de couple et s’enfuira à toutes jambes. Vous croyez que ce n’est pas suffisant, faites appel aux quatre cavaliers de l’Apocalypse.

Les cavaliers de l’Apocalypse

Pour mettre encore plus de chances de votre côté, vous disposez de quatre stratégies qui ont fait leurs preuves. Utilisez-les à profusion et, à elles seules, ces techniques vous donneront de 92 à 95 % de chances de réussir votre divorce dans l’année qui vient, sinon dans les six mois.

1. La critique. Ne lui dites pas que vous n’appréciez pas tel ou tel comportement, attaquez sa personnalité : « Tu n’es qu’un(e) égoïste. » « Tu fais exprès pour ne pas comprendre. » « C’est essentiellement de ta faute si ça va mal dans notre couple. » « Je ne peux vraiment pas me fier à toi. » « Tu es un(e) irresponsable. » Commencez votre critique de façon brutale, ne lui laissez surtout pas le temps de se tourner de bord. Sautez sur lui dès que la porte se referme : « Ah ! Te voilà, toi. Tu sais que t’en as fait toute une bonne. Mais à quoi as-tu pensé, bon dieu ? »

2. Le mépris. Exprimez vos critiques avec un air de dégoût : « Et tu voudrais que je fasse l’amour avec toi, Non, mais t’es-tu vu l’allure ?  T’es crotté(e). ». Regardez-le de haut : « Tu voudrais que je te fasse une liste, tu crois que ça suffit avec toi ? T’es incapable de quelque initiative que ce soit. » Riez de lui et tournez-le en ridicule : « T’es ben comme ta mère ! Frigide ! » « Hey, savez-vous quoi ? Mon chum a fait patate hier soir. Si vous lui aviez vu la binette. » (À l’occasion d’un souper chez des amis.)

3. La défensive. Si votre partenaire a le malheur de vous critiquer, contre-attaquez immédiatement : « Le problème, ce n’est pas moi, c’est toi. C’est toi qui critiques tout le temps après tout le monde. » « Mais qu’est ce que j’ai fait au Bon Dieu pour me retrouver avec ÇA ! » « Penses-tu que j’avais le temps de t’appeler pour te dire que j’allais être en retard. Je travaille, moi ! » « C’est toujours toi qui commences. » « Bon ! C’est reparti ! »

4. La dérobade. Si vous voulez vraiment faire exploser votre partenaire, faites semblant que vous ne l’entendez même pas : ne laissez pas la pluie de ses injures atteindre le parapluie de votre indifférence. Exemple classique de dérobade : Le mari rentre du travail, se fait accueillir par un feu nourri de critiques et, sans mot dire, se retranche derrière son journal. Moins il réagit, plus elle hurle. Finalement, il se lève et quitte la pièce. Ce scénario dure parfois des années, dépendant de la résistance à la souffrance des deux partenaires.

Si vous êtes une femme, vous avez une longueur d’avance en utilisant les deux premiers chevaliers. Si vous êtes un homme, vous ne devriez pas trop avoir de difficultés à devenir expert avec les deux derniers. Et renvoyez-vous la balle. Ne faites jamais quelque tentative de rapprochement que ce soit, du genre : « Chéri(e), je crois que notre discussion est mal partie. Veux-tu, on va la reprendre. » « Vu de cette façon, cela a de l’allure. » « Tu as raison. » Ne vous excusez jamais, ce serait donner du pouvoir à votre partenaire. N’utilisez jamais l’humour pour désamorcer une querelle. Un petit truc supplémentaire : ressassez les mauvais souvenirs. Réécrivez en pire votre histoire d’amour et rappelez à votre partenaire toutes les fois où il a été fautif.

Si tout va bien, votre mariage deviendra une véritable torture. Vous serez en alerte rouge continuelle. Vous vous détacherez lentement et sûrement l’un de l’autre. Vos problèmes conjugaux deviendront insurmontables. Vous aurez l’impression qu’il est tout à fait inutile d’en parler à la « tête dure » qu’est devenu votre conjoint. Vous essayerez tant bien que mal de vous y adapter en trouvant par vous-même des solutions qui vous satisferont. Tranquillement (plus rapidement si vous savez manier les quatre chevaliers de l’Apocalypse), la solitude s’installera et vous arriverez à mener des vies parallèles. Pour vous aider à endurer tout ça, vous chercherez des compensations ailleurs et entretiendrez de nouvelles illusions sur votre amant(e). Ne consultez surtout pas un psychologue, vous êtes en bonne voie : votre couple court à sa perte à court ou moyen terme. Ce serait dommage d’avoir fait tout ce boucan pour démissionner à la dernière minute et risquer de sauver votre couple à cause d’un intervenant extérieur qui aurait le goût et l’expertise pour vous aider.

Le choix du partenaire

Pour vous assurer d’être malheureux en amour, choisissez une personne inaccessible. Par exemple, une personne déjà engagée ou mariée avec quelqu’un d’autre. Persévérez dans vos tentatives de séduire une personne qui vous répète qu’elle ne veut pas s’engager ou qui ne peut vous consacrer que très peu de temps à cause de sa profession. Laissez-vous attirer par des personnes d’un autre milieu social, d’un autre pays, d’une autre couleur, d’un milieu socio-économique très différent du vôtre, ou avec une philosophie de vie très éloignée de la vôtre… Surtout, évitez les personnes tendres, franches qui pourraient vous donner du support affectif. Non, recherchez plutôt des personnes avec qui vous pourrez partager un territoire vide, dénudé, qui deviendra un véritable champ de bataille rempli de haine, de colères, d’insultes. Pour augmenter vos chances, trouvez-vous un manipulateur qui vous retiendra par la jalousie (Je n’ai de valeur qui si tu t’occupes de moi et tu n’as pas le droit d’exister en dehors de moi), par le chantage (Tu agis comme je le veux, sinon je te quitte), par la faiblesse (Je ne suis rien sans toi, tu ne peux donc me quitter, j’en mourrais), par la servitude (Je te suis tellement utile que tu ne pourras jamais me quitter) ou par la culpabilité (Tout est de ta faute si ça ne marche pas entre nous). Ne quittez jamais de telles personnes car vous possédez, avec elles, une garantie de malheur à vie. Vous en mourrez probablement.

Statistiques

Soyez confiant dans la réussite de votre malheur en couple. De toute façon, vous partez gagnant. Eh, oui ! Sur une période de quarante ans de vie commune, vous avez 67 % de chances de divorcer. Et ajoutez 10 % de plus, pour une deuxième union. Si vous voulez faire partie des 50 % de couples qui divorcent à l’intérieur de cinq ans de vie commune, perfectionnez les techniques décrites ci-dessus. Comme l’espérance de vie continue de s’allonger (les biologistes nous prédisent 120 ans en 2050), vous pourriez vous faire inscrire dans le Guinness World Records pour le nombre de divorces. Un divorce à tous les cinq ans totalisera vingt divorces sur une période de 100 ans.

En réussissant votre objectif d’être malheureux en couple, vous obtiendrez aussi des bénéfices marginaux très intéressants. En étant malheureux dans votre couple, vous augmentez vos chances de maladies de 35 % et écourtez votre vie de quatre ans.  En effet, un mariage malheureux plonge les deux partenaires dans un état d’irritation physiologique chronique et diffuse, augmentant ainsi le stress physique et psychologique. À la longue, ce stress affaiblira votre système immunitaire : vous développerez des affections physiologiques (hypertension, problèmes cardiaques, problèmes respiratoires…) et des désordres psychiques (anxiété, dépression, violence, toxicomanies…). Autres avantages non négligeables, vos enfants seront sujets à l’absentéisme et aux échecs scolaires, au drop-out, à la dépression, à la délinquance, au rejet social… De plus, ils augmenteront leurs chances d’être, eux aussi, malheureux en amour et de divorcer. Si vous êtes vraiment, mais alors là vraiment, chanceux, vous pourriez trucider votre partenaire et vos enfants et vous suicider par la suite. Quel sublime ! Quelle fin extatique !

Évidemment, si vous changez d’idée et décidez de réussir votre vie de couple et de famille, vous devrez utiliser les stratégies inverses de celles qui sont décrites ci-dessus et modifiez vos croyances en conséquence. Ce ne sera certes par facile : vous devrez faire des efforts, apprendre à être tolérant, accepter votre partenaire tel qu’il est, vous rappeler les bons souvenirs, vous faire des compliments, cultiver l’estime réciproque, évoluer dans la même direction, vous regarder, accepter de vous faire influencer par votre partenaire, résoudre les conflits solubles et accepter les désaccords permanents. Mais vous devriez y arriver, car si vous avez été capable d’apprendre à être malheureux, cela prouve une chose : vous êtes capable d’apprendre. Vous pourriez apprendre à être heureux.

Yvon Dallaire est consultant, conférencier et auteur canadien de nombreux livres sur les relations homme – femme.

Lisez d’autres articles de Yvon Dallaire…
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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Soirée d’information en relation d’aide, Blainville, Qc. Ca.

Soirée d’information en relation d’aide, Blainville, Qc. Ca.

Vous désirez une nouvelle carrière?
Une formation en relation d’aide vous intéresse ?

Venez rencontrer les représentants du collège et ils se feront un plaisir de répondre à vos questions.
En plus, vous pourrez recevoir l’information complète sur notre formation, les coûts, le contenu de la formation, la durée, les pré-requis… Joignez-vous à nous pour cette soirée d’information, veuillez réserver votre place en téléphonant à

La soirée d’information se déroulera au collège des thérapeutes spécialisés situé au 1107, boulevard Curé-Labelle, suite 202, Blainville. Si vous désirez, vous pouvez aussi communiquer avec nous pour une rencontre privée, selon vos disponibilités.

Le 7 aout 2013 à 19h00 ou le 4 septembre 2013 à 19h00

Renée-Claude Chalifour
Thérapeute spécialisée, Hypnothérapeute
Clinique Médicale Global Santé

https://www.psycho-ressources.com/therapeute/blainville/renee-claude-chalifour.html


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Stage résidentiel: Guérir par la Méditation (Québec, Ca.)

Stage résidentiel:  Guérir par la Méditation (Québec, Ca.)
Vendredi 23 août 2013 – 19h au Dimanche 25 août 2013 – 15h30
Lieu: Sainte-Adèle(Les Laurentides – Canada)
L’adresse sera donnée lors de l’inscription officielle.

Méditer pour aller mieux… pour moins souffrir… pour guérir… Méditer pour être plus heureux… pour être davantage en paix avec soi-même… Méditer pour explorer la profondeur de son être… Méditer pour entrer en union avec son Essence Divine.

Programme du stage:
Pendant ce stage les participant-e-s seront invité-e-s à expérimenter différentes méditations. De la Méditation Personnalisée (MP) à la méditation silencieuse aux méditations plus actives accompagnées par la musique, la respiration, le son, le mouvement et même le rire, nous permettront d’entrer dans un processus de nettoyage énergétique et émotionnel, afin d’ouvrir la voie et se connecter à un espace intérieur plus paisible, plus harmonieux, plus vivifiant, plus inspirant.

Objectif de ce stage:
En toute SIMPLICITÉ et INTÉGRITÉ, ce stage est un véritable tremplin pour être à l’écoute de ce qui EST… (pensées, images, émotions, sensations) à ce moment-ci de votre VIE… Vous aurez le loisir de découvrir des méditations comme outils thérapeutiques puissants permettant de nettoyer… d’épurer… de purifier… vos blessures dans un esprit d’amour-compassion, sans jugement. Apprendre à relaxer, observer, accueillir… Un processus alchimique du COEUR en profondeur… pour INTÉGRER le PASSÉ au PRÉSENT… en toute CONSCIENCE… Devenir un témoin conscient de son expérience pour redécouvrir sa Vraie Nature qui est Divine.

La préparation:
Tout simplement venir avec un esprit d’ouverture à ce qui EST… Quelques jours avant le stage, entre 3 à 5 jours manger légèrement.

Si vous avez un instrument de musique apportez-le… Une chanson qui vous touche… apportez le CD. Des vêtements confortables et légers. Les danses et les méditations en mouvements font monter la chaleur corporelle. Grand cahier (journal personnel), crayons de couleurs, pastels ou feutre pour dessiner et écrire, un châle, une couverture que vous aimée…

Coûts: 400$ Avant le 12 juillet 2013: 350$ Acompte: 125$
Repas: Vous apportez votre nourriture et breuvage (léger)
Hébergement: En sus (Vous apportez votre literie et effets personnels)
Participants: 6 participant-e-s (minimum) 8 participant-e-s (maximum)
Informations et inscriptions: (819) 322-2142 contact@blanchelandry.com

L’inscription à ce stage est effective lors de la réception de l’acompte.

Une liste d’attente est établie si le groupe est complet.
*** L’acompte est remboursable seulement si l’animatrice est dans l’obligation d’annuler ce stage.

Blanche Landry
Thérapeute, Conférencière, Formatrice, Auteure

https://www.psycho-ressources.com/blanche-landry.html


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Quelques pensées et citations de Gandhi

Mahatma Gandhi

Surnommé le Mahatma (« la Grande Âme »)
Homme politique et guide spirituel indien
1869 – 1948

QUELQUES CITATIONS

Sur la non-violence…
« Alors qu’une bonne action doit appeler l’approbation, et une mauvaise, la réprobation, le fauteur de l’acte, qu’il soit bon ou mauvais, mérite toujours respect ou pitié, selon le cas. « Hais le péché, non le pécheur » – c’est là un précepte que l’on applique rarement, s’il est aisé à comprendre ; et c’est pourquoi le venin de haine se répand si vite dans le monde. L’ahimsâ est le fondement de la quête de vérité. Il n’est pas de jour où je ne m’aperçoive, en réalité, que cette quête est vaine, si elle ne se fonde pas sur l’ahimsâ. S’opposer à un système, l’attaquer, c’est bien ; mais s’opposer à son auteur, et l’attaquer, cela revient à s’opposer à soi-même, à devenir son propre assaillant. Car la même brosse nous a peints ; nous avons pour père le même et unique Créateur, et de ce fait les facultés divines que nous recélons en nous sont infinies. Manquer à un seul être humain, c’est manquer à ces facultés divines, et par là même faire tort non seulement à cet être, mais, avec lui, au monde entier. «  Gandhi – Autobiographie ou mes expériences de vérité

Sur la non-coopération (Satyagraha)
« Le satyagraha est la force née de la vérité et de l’amour ou non-violence. La recherche de la vérité ne doit admettre qu’aucune violence ne soit infligée à un adversaire, mais qu’il doit sortir de l’erreur par la patience et la sympathie. Parce que ce qui apparaît comme la vérité à l’un peut apparaître comme erreur à l’autre. Et patience signifie auto-souffrance. Donc la doctrine est revendication de la vérité, pas en infligeant des souffrances à son adversaire, mais à soi-même. » Gandhi

Citations et pensées variées

Comment peut-on apprendre à se connaître soi-même ? Par la méditation, jamais, mais bien par l’action.
de Gandhi – Extrait du Sentences en prose

Ma vie est mon seul enseignement.
de Gandhi

Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
de Gandhi

La vérité, la non-violence et la lutte pour leur succès étaient un tout indissociable et trahir un aspect de cet ensemble était trahir son idéal tout entier.
de Gandhi

C’est une erreur de croire qu’il n’y ait pas de rapport entre la fin et les moyens, et cette erreur a entraîné des hommes considérés comme croyants à commettre de terribles crimes. C’est comme si vous disiez qu’en plantant des mauvaises herbes on peut récolter des roses.
de Gandhi

Quand je désespère, je me souviens qu’à travers toute l’histoire, les chemins de la vérité et de l’amour ont toujours triomphé. Il y a eu des tyrans et des meurtriers, et parfois ils ont semblé invincibles, mais à la fin, ils sont toujours tombés. Pensez toujours à cela.
de Gandhi

Je n’aime pas le mot tolérance, mais je n’en trouve pas de meilleur.
de Gandhi

Sans doute serais-je chrétien, si les chrétiens l’étaient vingt-quatre heures par jour.
de Gandhi

La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de soi-même. Quel meilleur livre peut-il exister que le livre de l’humanité ?
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort.
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

Appeler les femmes « le sexe faible » est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes.
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

Il vaut mieux mettre son coeur dans la prière sans trouver de paroles que trouver des mots sans y mettre son coeur.
de Gandhi – Extrait du Le Jeune Inde

Prier n’est pas demander ; c’est une aspiration de l’âme.
de Gandhi – Extrait du Le jeune Inde

Si un homme atteint le coeur de sa propre religion, il atteint également le coeur des autres religions.
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.
de Gandhi – Extrait du Tous les hommes sont frères

La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre.
de Gandhi

Croire en quelque chose et ne pas le vivre, c’est malhonnête.
de Gandhi

Lorsqu’il faut choisir entre liberté et érudition, qui ne dira que l’on doit mille fois préférer la première à la seconde ?
de Gandhi – Extrait du Expériences de vérité

Donner un verre d’eau en échange d’un verre d’eau n’est rien ; la vraie grandeur consiste à rendre le bien pour le mal.
de Gandhi – Extrait du Discours et écrits

La vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
de Gandhi – Extrait du Lettres à l’Ashram

Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir. 
de Gandhi – Extrait du Discours et écrits

On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités.
de Gandhi

Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.
de Gandhi

Pour en savoir plus sur Gandhi.
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Mohandas_Karamchand_Gandhi/120779


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14 juillet, Fête de la France!

Fête de la Fédération française.

Journée révolutionnaire parisienne devenue fête nationale, le 14 juillet associe aujourd’hui la solennité des défilés militaires et la convivialité des bals et des feux d’artifice. Bien que généralement associé à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, c’est la fête de la Fédération (14 juillet 1790)qui est commémorée en France depuis plus d’un siècle. ( voir le site du Sénat sur ce sujet)

La prise de la Bastille
En ces premiers mois de la Révolution française, une grande agitation règne à Paris. Au printemps 1789, les Etats Généraux ont refusé de se dissoudre et se sont transformés en Assemblée nationale constituante. En juillet, le roi Louis XVI fait venir de nouvelles troupes et renvoie Necker, ministre populaire. Le matin du 14 juillet, le peuple de Paris prend des armes aux Invalides puis se dirige vers une vieille forteresse royale, la Bastille. Après une fusillade sanglante, il s’empare et délivre les quelques prisonniers qui y étaient enfermés.

La prise de la Bastille est une première victoire du peuple de Paris contre un symbole de l’Ancien Régime. L’édifice est d’ailleurs intégralement démoli dans les mois qui suivent.

La « fête de la Fédération », le 14 juillet 1790, célèbre en grande pompe le premier anniversaire de l’insurrection. A Paris au Champ de Mars, une messe est dite par Talleyrand sur l’autel de la patrie.

La fête nationale
Par la suite, la commémoration du 14 juillet 1789 est abandonnée, jusqu’à ce que la IIIème République, notamment Gambetta, cherche à célébrer les fondements du régime. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 fait du 14 juillet la fête nationale de la République.

L’accent est mis, dès le début, sur le caractère patriotique et militaire de la manifestation, afin de témoigner du redressement de la France après la défaite de 1870. Toutes les communes sont concernées. La fête débute par une retraite aux flambeaux le 13 au soir. Le lendemain, les cloches des églises ou les salves annoncent le défilé, suivi d’un déjeuner, de spectacles et de jeux. Les bals et feux d’artifice terminent la journée.

Après l’austérité de la guerre de 1914-1918, le 14 juillet 1919 est une grande célébration de la victoire. Dans le même esprit, le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.

Le 14 juillet aujourd’hui
Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées fait l’objet d’une préparation minutieuse. Partout en France se déroulent bals, illuminations ou feux d’artifice.

Les présidents de la Vème République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire.

De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie :
– 14 juillet 1974 : Bastille-République
– 14 juillet 1975 : cours de Vincennes
– 14 juillet 1976 : Champs-Élysées
– 14 juillet 1977 : École militaire
– 14 juillet 1978 : Champs-Élysées
– 14 juillet 1979 : République-Bastille
Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.

Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d’Etat étrangers ont pu assister notamment à « la Marseillaise », spectacle de Jean-Paul Goude.

En 1994, des soldats allemands de l’Eurocorps participent au défilé sur les Champs-Elysées en signe de réconciliation.

http://www.elysee.fr


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Êtes-vous assez fous pour être heureux?

Êtes-vous assez fous pour être heureux?

Rien de mieux qu’une dose de folie créatrice pour mettre du lousse dans ses cercles vicieux et s’ouvrir à des possibilités inespérées!

La 1ère fois où, des cœurs dessinés sous les pieds, j’ai décidé d’offrir une danse improvisée à une participante bloquée, j’avais le cœur battant, les joues rouges piment, et mes pensées couraient dans tous les sens en criant sauve-qui-peut !

Vous dire comment j’avais peur d’être ridicule, que ça finisse en queue de poisson ou de me retrouver ligotée dans la camisole de force des jugements!

Mais, ce n’est pas en restant vissée au connu et au prévisible que je peux aider l’autre à laisser émerger ses aspects les plus libres : les inventifs et les festifs, les épris et les gratuits, les curieux et les amoureux, les délicieusement ordinaires et les libres de déplaire, les vrais de vrais et les sans regrets, les hors pairs et les pas piqués des vers !

Et puis, j’ai remarqué au fil des ans que quand on tourne en rond dans un problème insoluble ou un malheur récalcitrant, il y a toujours trop de sérieux et d’exigence dans l’air.
J’ai donc bravement fait jouer une chanson de Gurrumul, me suis couchée sur le dos comme un chiot enjoué et ai invité ma participante à se laisser hypnotiser par ma p’tite-danse-de-pieds-fous-d’amour pour se mettre en état de découverte amoureuse.
Un vrai saut en Bungee dans l’inconnu!

Après un fou rire de circonstance, comme si j’avais crié « Sésame ouvre-toi! », son cœur a fondu et la caverne de ses richesses intérieures s’est ouverte pour lui offrir des pistes chaudes et vibrantes.
J’étais aussi ravie que surprise de réaliser qu’une douce folie peut être aussi contagieuse que fructueuse!

Trop souvent, on essaie de la dompter pour se mouler aux attentes extérieures ou éviter toute possibilité de faire des erreurs et on éteint l’étincelle qui fait de nous des humains inoubliables, des artistes de la joie, des créateurs juteux et des amoureux succulents!
Cette bienheureuse folie, je vous invite à la pratiquer régulièrement pour prendre les bons plis des joyeux vivants.

La pratique

Au lieu de jouer un tour aux autres, que diriez-vous de vous jouer un bon tour pour vous surprendre vous-même et métamorphoser vos vieilles habitudes en possibilités nouvelles?
Je vous invite à laisser s’exprimer votre fou du roi qui révèle au grand jour ce qui est caché, votre clown sacré qui déjoue vos calculs et vos reculs et votre bouffon irrévérencieux qui dénoue le corset de vo fixations et crispations.

Comme l’a écrit Rumi  : « Vivez où vous avez peur de vivre. Détruisez votre réputation. Soyez notoires. J’ai essayé d’être prudent pendant assez longtemps. À partir de maintenant, je vais être fou. »

Vous êtes prêts ? Alors, demandez-vous :

… si je commençais à me foutre de ce que je pense de moi et de ce que les autres pensent, qu’est-ce que je permettrais d’être, d’exprimer ou d’offrir ?

  • quel envie folle j’écouterais avec joie?
  • qu’est-ce que j’offrirais de bon coeur sans calculer ?
  • qu’est-ce que j’oserais exprimer sans me préparer ou me censurer ?
  • quel masque je laisserais tomber comme une vieille peau morte ?
  • quelle vérité inattendue je laisserais s’échapper en riant ?
  • quel inconfort j’accueillerais pour oser être moi-même ?
  • quelle  belle question idiote je poserais avec sans-gêne ?
  • quelle erreur ou quel faux pas je pourrais célébrer?
  • quel impulsion taquine je suivrais pour la plus grande joie de tous ?
  • quelle aventure j’entreprendrais sans savoir où ça va me mener ?
  • quelle passion je laisserais gambader en toute liberté ?

Suivez-ce qui vous vient, sans vous attacher pas au résultat, en restant dans la gratuité.
Rappelez-vous qu’il y a une seule personne au monde comme vous et que vous êtes les seuls à pouvoir la mettre au monde; que c’est dans notre vraie nature d’être amoureux et créateurs !
Refaites cette pratique régulièrement pour libérer votre folie fructueuse et contagieuse et donnez-m’en des nouvelles !

Par Denise Noël, Intervenant en créativité.
– https://www.psycho-ressources.com/denise-noel.html

Denise est intervenante en création et en relations humaines. Ex-Directrice du Centre de Focusing de Montréal, elle aussi l’auteur d’ouvrages de développement personnel: Le coeur créateur & Bungee, vibrato et tango. Elle pratique le coaching axé sur la créativité dans la région de Montréal et elle est aussi l’auteur de plusieurs textes présentés sur Psycho-Ressources dont: Pourquoi on n’arrive pas à jouir des bons moments? ; La raison ou la vie ; Cultivez votre génie comme des tomates ; Exigences de perfection ; et quelques autres… 


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Des contes symboliques pour les enfants…

Le bateau du petit marin.
Un conte pour enfants sur les troubles du sommeil.

A propos de ce conte, je peux témoigner « qu’après qu’on lui ai raconté, une petite fille qui n’aimait pas aller au lit a réclamé d’y aller. »

Cette collection (8 volumes pour le moment) veut répondre de façon juste, non pas pédagogique mais symbolique, aux questions plus ou moins conscientes qui habitent la pensée des enfants et pour lesquelles ils n’ont pas encore de mots. Elle parle à leur inconscient comme le font les contes et les mythes mais les situations considérée sont celles d’enfants de maintenant.

Personnellement, quand je travaille à composer un conte, je suis du côté de l’écrivain et non du psychologue, mais je ne vais pas effacer cette dernière facette…
Un livre pour adultes expliquant de nombreux contes doit sortir début 14 chez Piktos.

Anne FLORET, Psychologue
https://www.psycho-ressources.com/psychotherapeute/paris/anne-floret-van-eiszner.html

Le bateau du petit marin.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/les-insomnies-des-enfants.html


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Colloque FF2P: Trauma et Sens, Paris, Oct. 2013

Quelles approches en psychothérapie pour dépasser le psychotraumatisme ?

11 et 12 octobre 2013 – Espace Reuilly – Paris
  
L’Homme est-il un Être traumatisé en quête de sens ? Les praticiens de la Psychothérapie ont-ils tous une vision commune du traumatisme psychique ? Comment peut-on dépasser un traumatisme et trouver ou retrouver le sens de sa vie ? Autant de questions auxquelles ce colloque sera confronté et tentera d’apporter des réponses.

En médecine, le traumatisme est défini comme un excès d’excitation qui peut aller jusqu’à une lésion contre laquelle l’organisme ne peut se défendre. Dans le psychotraumatisme, le sujet rencontre un réel auquel il ne peut donner sens, qu’il soit d’ordre sensorimoteur ou symbolique. La notion de névrose traumatique est apparue au 19e siècle avec les accidents de chemin de fer, puis les définitions du traumatisme psychique ont fait débat dans l’histoire du courant psychanalytique, jusqu’à aujourd’hui. En 1980, a été inscrit dans le répertoire américain des maladies psychiques (DSM), le syndrome de stress post-traumatique ; puis, en 1992, ce syndrome a été intégré dans la classification mondiale des maladies de l’OMS. Ainsi, la reconnaissance officielle des symptômes dus à des traumatismes psychiques et leurs traitements par des méthodes adéquates, sont les fruits de plus d’un siècle de recherches. Celles-ci ne cessent de s’affiner à la lumière des pratiques cliniques et des progrès des neurosciences, mais aussi des diverses réflexions anthropologiques modernes concernant la notion de nature humaine.

Les recherches récentes sur les réponses de l’être humain à un vécu traumatique soudain et incontrôlable, s’accordent sur un certain nombre de facteurs qui influencent cette réponse :
– les facteurs biologiques
– la période de développement au moment du drame
– la gravité de l’évènement ponctuel ou la répétition de plusieurs évènements dommageables
– le contexte social ou familial
– l’histoire des évènements de la vie.

Si assumer la condition humaine c’est regarder en face et avec lucidité le réel, comment donner un sens à ce réel quand les mots nous manquent pour le comprendre et le qualifier ? Or, si les mots peuvent avoir une portée symbolique forte capable de réorienter une vie et de lui faire reprendre mouvement, sens et donc motivation, il existe en outre des situations où c’est au niveau du système nerveux central que la perturbation est profondément inscrite. Cette inscription ne pourra être libérée par des mots puisque le niveau du néo-cortex n’y a pas accès, que ce soit à la suite d’un trauma de la vie adulte, ou que ce soit au niveau des carences ou maltraitances de l’enfance. Il faudra donc traiter le blocage sensorimoteur avant que le patient ne puisse retrouver sa capacité de penser le ou les évènements traumatiques et puisse ainsi peut-être donner un nouveau sens à sa vie. Ainsi, pour faire un sens il faut d’abord être sorti de l’inhibition créée par l’affect. Et le grand problème auquel sont confrontés les praticiens de la psychothérapie, est celui de trouver la méthode adéquate pour faire sortir le patient de l’état de « figement » dans lequel il est placé. Dans tout accompagnement, il est important que le thérapeute comprenne dans quel état « traumatique » se trouve son patient s’il ne veut pas le traumatiser à nouveau en utilisant, en toute bonne conscience, une méthode inappropriée.

Par ailleurs, il semble que dans nos sociétés occidentales devenues matérialistes, le sens de la vie fasse de moins en moins l’objet d’un questionnement ancré dans la culture ou la religion. Chacun est renvoyé à titre personnel et sans appui culturel ou spirituel aux questions fondamentales que soulève la polysémie du mot sens : D’où je viens ? Où je vais ? Qu’est ce que je ressens et qu’est-ce que cela signifie ? Le non-sens devient source d’angoisse et peut devenir traumatique. Le thérapeute aura ainsi à affronter un questionnement de type philosophique, voire spirituel et qui taraude tout être humain, même s’il n’en a pas toujours conscience.

Dans ce colloque, nous nous attacherons, d’une part à introduire les grandes problématiques du psychotrauma à travers l’histoire des concepts et les recherches neuroscientifiques, et d’autre part à présenter des méthodes qui s’intéressent tant au déblocage du « figement traumatique » qu’à la quête fondamentale de sens de l’être humain.

rédigé par Michelle Vinot

30e colloque organisé par la FF2P
Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P)
6 avenue du Maine – 75015 PARIS

Site du colloque:
http://www.colloques-ff2p.com/colloque2013/accueilcolloque2013.html


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Le Complexe de Cendrillon : La peur de l’indépendance.

[…]  Selon Colette Dowling, une psychologue américaine, les femmes ont secrètement peur de leur indépendance. Elles n’ont pas été préparées à la liberté mais tout au contraire elles ont été préparées à la dépendance.

Colette Dowling dit : « On nous a préparées par notre éducation à dépendre d’un homme et à nous sentir nues et terrifiées si nous en sommes dépourvues ». Et elle ajoute : « Les femmes ont toujours la possibilité de tout laisser tomber et de se mettre sous la protection d’un homme ».

On constate bien souvent chez les femmes nous dit Colette Dowling l’effondrement surprenant des ambitions personnelles dés lors qu’elles commencent à partager leur existence avec un homme. Elles répondent alors, selon Colette Dowling, au besoin profond d’être prises en charge, attendant qu’un élément extérieur ( l’homme de leur vie ) vienne transformer leur existence. C’est cela le Complexe de Cendrillon.

Sans être atteinte d’un véritable Complexe de Cendrillon, une femme peut souffrir d’une dépendance affective, dés lors que sa vie sentimentale, au lieu d’être épanouissante, devient un lourd handicap à son évolution personnelle sur tous les plans. Lorsqu’elle en prend conscience, il peut être intéressant et utile pour elle de faire un travail de développement personnel pour mieux se réaliser dans sa vie personnelle et mieux s’épanouir dans la relation amoureuse.

Extrait du livre de Claude Marc Aubry, Psychologue.
LA RELATION AMOUREUSE DESTRUCTRICE
Sortir de la dépendance.

Lisez d’autres extraits:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/relations-amoureuses-destructrices.html


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La thérapie par le réel de William Glasser

La thérapie par le réal de William Glasser.

Qui est William Glasser ?

Le Dr William Glasser est un psychiatre américain. Il a exercé à Los Angeles dans plusieurs programmes de réadaptation de jeunes délinquants et toxicomanes. Il a aussi travaillé avec le Dr G.L. Harrington dans le traitement des patients psychotiques hospitalisés. Ils développèrent ensemble la « Reality Therapy » ou thérapie par le réel. L’essentiel de leur approche est d’ailleurs exposé dans le livre du Dr Glasser (1971) intitulé: « La thérapie par le réel » et publié aux éditions « EPI ».  A la fin de son internat en psychiatrie le Dr Glasser interrompit sa formation à la psychanalyse pour bâtir cette approche qu’il voulait davantage collée au réel. Il s’inquiétait du fait que la durée moyenne des cures analytiques tendait à s’allonger démesurément et que certains patients étaient très difficiles à analyser de la façon classique. Il reprochait d’ailleurs à certains thérapeutes freudiens et disciples de Lacan d’abandonner toute ambition thérapeutique pour leurs patients au profit d’une expérience philosophico-mystique de l’inconscient. Ainsi, il en vient à construire une approche réactionnelle à la théorie freudienne qui se situe aussi à la frontière de l’antipsychiatrie en basant la philosophie de son programme sur l’axiome: « La maladie mentale n’existe pas ».

Les bases de la théorie

Le point de départ de la « thérapie par le réel » réside dans la question suivante: Qu’est-ce qui ne va pas chez ceux qui ont besoin d’un traitement psychiatrique ? Selon le Dr Glasser, la personne qui a besoin d’un traitement psychiatrique souffre d’abord et avant tout d’inadaptation et cela quelle que soit la façon dont elle exprime son problème (psychose, troubles du comportement, dépression, etc.) Cette inadaptation de base signifie que le patient est incapable de satisfaire ses besoins essentiels. Plus l’individu sera incapable de satisfaire ses besoins à un degré élevé et plus la sévérité des symptômes sera grande.

La deuxième question posée par le psychiatre américain concerne les personnes les plus adaptées. Comment les personnes vivant dans la société arrivent-elles à satisfaire leurs besoins ? Pour répondre à cette question le Dr Glasser suggère qu’à tout moment de notre vie nous devons être lié à au moins une personne qui peut elle-même satisfaire ses besoins de façon adéquate. Sans cette personne clé qui nous aide à supporter le quotidien de la vie et nous donne le courage de continuer notre route, nous commençons à satisfaire nos besoins de façon irréaliste. Ceci peut entraîner l’éclosion de symptômes anxieux et aller jusqu’au refus complet de la réalité.

Pour lire la suite de ce texte présentant la « Thérapie par le réel », suivez ce lien:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/glasser.html
Psycho-Texte.com – Bibliothèque de Psychologie

Un témoignage sur le sujet…

Bonjour,

Je viens tout juste de lire votre résumé de l’ouvrage de William Glasser: La thérapie par le réel. Je n’ai pas lu le livre de Glasser par contre, je sors d’un centre qui traite toute sorte de dépendances et qui utilise sa théorie: La Maison Choix et Réalité des Laurentides. Pour moi cela a été une révélation. J’ai, dans le passé, consulté divers spécialistes,concernant divers difficultés vécues : dépression, burn-out et anxiété; ainsi que pour le TDAH de mon fils. La majorités de ces spécialistes préconisaient la médication, et apposaient une étiquette à nos problèmes et à chaque fois j’éprouvais un profond malaise. Premièrement , je ne SUIS pas mon problème et deuxièmement, la médication ne guérit pas, mais plus tôt masque les symptômes d’un profond mal-être.

J’ai toujours su qu’il devait y avoir une autre alternative, une façon pro-active qui concorderait avec ma vision. Heureusement et malheureusement, je me suis moi-même auto-médicamenté en consommant de la cocaïne. Heureusement pour trois raisons: c’est ce qui m’a permis pendant presque dix de survivre à mon profond mal être; parce que cela m’a conduit à la Maison Choix et Réalité; parce que je suis en mesure  de comprendre et d’aider d’autres personnes: je commence en septembre un certificat en intervention psycho-sociale. Malheureusement parce que je me suis détruite, je me suis perdue dans le processus.

En thérapie, nous apprenons à utiliser la sphère des besoins de Glasser. Il y a 5 besoins: pouvoir, plaisir,survie, appartenance et  liberté. C’est un outil très simple et assez facile de compréhension. En utilisant cette sphère, j’arrive facilement à m’équilibrer et à reprendre le contrôle ou plus tôt gérer ma vie de façon saine. Lorsque j’ai une perte de contrôle, que je me sens fatiguée, etc., je fais un bilan de ma journée en utilisant cette sphère et je suis en mesure de cibler très facilement où se situe mon débalancement et mes zones de danger. Je l’utilise aussi pour me structurer.

Je vous écrit donc tout simplement pour vous faire part que cette théorie fonctionne. Effectivement, elle remet en question la psychiatrie et certains principes et c’est tant mieux ! Je crois que les remises en questions sont plus que saines et que la psychiatrie c’est enfermée dans Sa vérité et qu’elle porte des œillères; ce qui, à mon humble avis, est très néfaste, très dangereux.

Si cela vous intéresse, je suis ouverte à partager ce que m’a apporté cette thérapie.
Merci d’avoir pris le temps de me lire,
Korine


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