Séminaire de développement personnel, mai 2013, Belgique

Rencontre intime avec soi et avec l’Autre
Séminaire résidentiel de développement personnel & relationnel

Prendre un temps pour Soi, pour se poser, faire le point, arrêter l’agitation qui nous éloigne de notre Etre profond, écouter son coeur et son corps, se montrer et se dire à l’Autre, en le respectant, en le rencontrant dans ce qu’il vit, dans ce qu’il est….

Le tout dans un environnement chaleureux, bienveillant, en sécurité..
et aussi dans la détente, avec légèreté, rire et bonne humeur !

Du jeudi 9 mai 2013 à 10h00 au samedi 11 mai à 18h00

Animation :
Dominique Chauvaux & Léon Servais
Nombre de participants limité à 8.

Participer à un séminaire « Rencontre avec intime Soi » est un pré requis pour suivre la formation professionnelle de Consultant/coach en Relations Humaines.

Léon Servais, Centre d’épanouissement personnel & relationnel, Belgique
https://www.psycho-ressources.com/developpement-personnel/ottignies-bruxelles/leon-servais.html


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Pourquoi l’infidélité se produit-elle ?

Pourquoi l’infidélité se produit-elle ?

Les motifs de l’infidélité peuvent être aussi variés que les situations ou les personnes, mais ils sont généralement la conséquence d’un déséquilibre affectif du couple et impliquent habituellement l’ennui, la solitude et les frustrations de toutes sortes.

L’infidélité est souvent une tentative maladroite d’équilibrer, émotivement ou sexuellement, un couple.

1. Les motifs prétextes : « C’est à la mode. Tout le monde le fait, fais-le donc. » « Il est impossible de rester monogame aujourd’hui. » « Une femme libérée se doit d’avoir des amants. » « L’être humain est un animal polygame. » « Pourquoi je m’en priverais. » « Je veux profiter de ma jeunesse. » Toutes ces argumentations sont dues à l’affaiblissement des inhibitions et à une plus grande permissivité sexuelle.

2. Motifs relationnels : tentative pour échapper au contrôle de l’autre ou pour attirer son attention ou par esprit de vengeance, suite à une importante transition de vie (naissance, décès, anniversaire…), une simple opportunité à l’occasion d’un 5 à 7, d’un congrès… besoin de distraction combiné au stress du travail et de la famille.

3. Motifs inconscients : compenser des blessures ou des frustrations de l’enfance ; problème familial non résolu qui se transmet de génération en génération.

4. Mais le motif le plus fréquent est le déséquilibre conjugal sexuel ou affectif : recherche de satisfaction sexuelle ou d’intimité affective ailleurs.

Lisez la suite complète de ce texte :
« Prévenir et survivre à l’infidélité »
https://www.psycho-ressources.com/bibli/couple-infidelite.html

Présentation de l’auteur:
Yvon Dallaire est auteur et conférencier renommé au Québec et en Europe francophone. Il exerce la thérapie conjugale et sexuelle depuis plus de 30 ans. Il est chroniqueur pour divers médias écrits et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision comme spécialiste des relations homme-femme. Il a créé l’approche psycho-sexuelle appliquée.


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Rencontre: Neuro Quantique et Psychosomatoanalyse

Pourquoi cette conférence à deux, Olivier Masselot et l’entreprise Neuro-Quantique, et moi-même, avec la Psychosomatoanalyse. Nous, thérapeutes, depuis toujours, avons essayé de diminuer la longueur des processus de thérapie analytique et de trouver des outils pour la rendre plus efficace. Une thérapie est un pèlerinage dans le passé pour tenter de comprendre son présent et aller vers un « à-venir » que la personne est capable de se choisir librement. Une thérapie analytique permet d’analyser le passé et cela reste insuffisant nous le savons. Une thérapie ne doit pas être la seule vérité. Une thérapie doit être utile. Ce qui caractérise et rassemble toutes les thérapies, c’est leur caractère métaphorique et leur pouvoir structurant face à notre réalité individuelle, ainsi la thérapie peut aider les patients à devenir plus grands et à créer des expériences sublimes, là où ils ne voyaient que des expériences déplaisantes ou traumatisantes. Elle peut les aider à accepter leur folie et à la transcender grâce à une rencontre privilégiée qui favorise une mise en présence de deux individus et qui ouvre un espace de dialogue, un espace où le patient pourra mettre du sens. Des outils (NeuroSciences, Neuro-Quantis, PNL, Hypnose, TCC, etc.) pour permettre le changement dans le présent sont nécessaires. J’interviens après Olivier Masselot qui présente des outils « du changement » avec Neuro-Quantis qui permettent de choisir autre chose de plus plaisant pour que l’homme favorise la réalisation individuelle de son être en tentant de re-devenir maître de sa réalité. Ainsi, grâce à ces outils de changements, l’homme va pouvoir retrouver son pouvoir créateur à partir d’un principe cognitif simple à mettre en œuvre et à intégrer : savoir prendre conscience de la réalité extérieure et de ce qui est « vraiment » pour diriger ses désirs vers le but désiré. Selon Olivier Masselot « Le monde est notre miroir, en tant que résultat de notre choix et de notre intention ». Dès lors, la question est simple : que choisissons-nous comme objectif de création et de vie pour nous, dans notre réalité et dans ce qui pourrait aussi être d’une réalité commune, et ce sans utiliser la pensée magique ou les restes de toute-puissance infantile qui mèneraient ce projet dans des tentatives de prise de pouvoir et des conduites d’échec et non pas dans « la puissance de l’être capable de faire des choix et de les mettre en actes » ?

Les thérapies et outils structurés se heurtent aux mécanismes défensifs, aux compulsions de répétition, au masochisme et aux défenses narcissiques, qui font que les personnes préfèrent rester dans leurs zones de confort et leurs bénéfices secondaires, s’enferrant ainsi dans leurs peurs limitantes, leurs croyances, leur position de victime et leurs conduites d’échec. La thérapie et les outils se confrontent  à des noyaux psychotiques qui ont un Moi morcelé et/ou un Moi face à une réalité morcelée.

Aujourd’hui, je propose une réflexion davantage axée sur les processus thérapeutiques et l’ensemble de processus de changements qui s’élaborent à partir d’une présentation mystifiée du passé personnel et/ou de l’histoire ainsi que des interdits, de la répression et de la censure. Le « patient » ne prend pas le risque d’affronter son présent, inscrivant ainsi la thérapie dans une forme de résistance qui l’enlise et l’enkyste dans le passé, passé qui est, là même, à dépasser. À ce titre, la définition que donne Heidegger du concept d’historialité illustre parfaitement ce raisonnement : « L’Histoire est une projection dans le passé, de l’avenir que s’est choisi l’homme. »

Faire une « thérapie » c’est être en route, c’est cheminer. Les questions sont plus fondamentales que les réponses. La thérapie ne s’inscrit pas dans l’enjeu d’un vouloir guérir ou d’une obligation de changement, encore moins dans une exégèse du passé, mais dans un désir d’ouverture au monde, dans un art de vivre, dans un advenir qui engage l’existence. Faire une « thérapie » n’est pas une entreprise archéologique se situant seulement dans l’ordre de la connaissance du passé, mais dans l’aménagement du « présent », de « soi » et de l’être : c’est un mouvement chaotique qui nous fait plus être, en nous rendant meilleurs vis-à-vis de nous-mêmes et donc des autres, dans un état intermédiaire où il n’y a ni sagesse, ni non-sagesse, ni bien, ni mal. Ce cheminement nous place entre le domaine de l’habituel et de la remise en question ; entre le domaine de la conscience et du discernement, dans : « saisir et permettre l’adaptation entre un passé insatisfaisant, voire mystifié, un présent inadéquat et un futur à construction incertaine » car basée sur des divagations historiques. La thérapie amène à un arrachement à la vie quotidienne : elle est une conversion, un changement total de vision, de style de vie, de comportement. L’histoire, c’est tout d’abord le récit de ce qui a eu lieu dans le passé et tente de désigner alors les événements ou les actes, leurs interdépendances, leurs enchaînements, etc.
Le domaine d’exploration pour le patient se situe dans une dimension existentielle de la vie contre l’histoire. Pour Nietzsche, « l’histoire n’a de valeur qu’en tant qu’elle sert la vie, car l’excès d’histoire est dangereux », ce qui apparaît en thérapie quand l’excès de souffrance ou de vengeance attribué à un événement passé déborde l’événement en lui-même pour se mettre au service de la pulsion de mort. Ce passé ainsi re-construit menace de rendre la pulsion de vie impuissante, soit que celle-ci soit écrasée par une histoire monumentale, soit qu’elle soit mortifiée (compulsion de répétition), soit encore qu’elle détruise les projets de vie à partir d’une histoire passée jugeante, moralisatrice et culpabilisatrice. L’homme mystifie et écrit son passé personnel et l’histoire en les manipulant, ce qui in fine va induire des « erreurs » qui façonneront un futur déjà inscrit dans l’ineptie. L’histoire et le passé deviennent des projections d’un futur que l’homme se construit pour éviter de confronter ses capacités de changement à son présent qu’il enkyste dans sa zone de confort et de sécurité. En ce qui concerne nos patients, chacun est responsable de sa prise de risque à changer dans son présent l’histoire d’un passé mystifié. Les thérapeutes sont là, non pas dans la fermeture de l’entreprise analytique mais pour aider nos patients, existentiellement et philosophiquement, et ce, avec tous les outils que nous pouvons partager avec nos collègues, à appréhender leurs pensées dans ce qu’elles ont d’inimaginable, à oser espérer l’inespérable et à affronter leur passé pour le dépasser. Il revient aux thérapeutes et analystes en tout genre, trop souvent enfermés dans leurs peurs et leur toute-puissance, d’oser travailler ailleurs et autrement, d’oser une réflexion sur le passé et la temporalité, là où est le monde de la psychose, dans l’histoire même de la genèse des psychoperversions.

Nietzsche disait : « Les hommes ne sont pas encore des animaux établis ». Dans tout processus de changement en occident, il y a deux types de patients : les patients qui essayent de mettre la thérapie au service de leurs mécanismes défensifs, de leurs formations réactionnelles et de leurs compulsions de répétition, et les patients qui essayent « d’être en thérapie » et ainsi « oser prendre le risque de changer », « oser plonger profondément en Soi pour accepter que le changement puisse venir de l’intérieur de Soi », tout en s’inscrivant dans la sérendipité.(1)

Essayons de réfléchir sur l’ensemble des processus de changement qui se heurtent à une présentation mystifiée du passé personnel et/ou de l’histoire, ici, je dirais non pas d’une histoire en tant que remémoration des faits qui sont établis et remémorés en un souvenir qui a eu lieu et qui ouvre à la signification et à la connaissance d’un événement, mais de l’histoire revisitée comme événement. Il convient donc de réfléchir sur ce que l’individu fait de cet événement « d’un passé re-composé ». L’individu pourrait faire de l’histoire et de ce qui en est advenu, une tentative défensive en résistant pour introduire dans le présent des événements d’un passé reviviscent destinés à construire un futur mortifère. Ainsi, ce qui se passe là, dans le présent, est déjà déterminé par une lecture d’un passé transformé par un futur projeté à partir d’un présent inacceptable pour la personne et qui vient détruire la notion d’intériorité.

La personne ne peut pas habiter un lieu où elle pourrait se poser pour advenir étant toujours dans le fantasme de ce qu’elle pense qu’elle veut devenir face à un passé qu’elle veut réinventer. Les mélancoliques, et certains dépressifs, dans l’articulation délirante qu’ils donnent à leur histoire, font que le passé revient sans cesse comme un à-venir, avec ainsi chez les psychotiques un passé qui est reconstruit à partir de l’avenir projeté à partir d’un présent articulé sur le passé qui est vécu comme tyrannique et frustrant. Nous pouvons voir les souvenirs se montrer à l’autre à travers la plainte, se transformer sans cesse en fonction de l’environnement, du moment présent à partir duquel ils sont évoqués et de l’époque à laquelle ils font appel.

Ces psychotiques se fixent ou se figent dans une histoire passée où la Vérité serait du côté, non pas de la raison et du Logos patiemment médité, mais du trop. Du trop tôt ou du trop tard, du trop de désir ou du trop peu, dans le tout ou rien. Ils se rendent transitoirement captifs d’un impossible possible et d’une désillusion. Les troubles de l’humeur ont trait essentiellement à une manière de vivre le temps et de s’expliquer avec lui. La décompensation psychotique survient lorsque la temporalisation se fait mal, lorsqu’interviennent dans la vie de l’homme des phénomènes de dysrythmie, d’enlisement dans le passé, de ralentissement du flux de l’Éros. Il ne suffira plus de dire que « le passé ne passe pas », mais, plus dramatiquement encore, qu’il est figé. Les outils ne peuvent pas agir, la thérapie encourt un risque d’enlisement, c’est l’ouverture et l’être même du thérapeute dans ce qu’il est dans la rencontre qui peut aider le patient. Les outils seront opérants après cette rencontre, quand le changement sera en voie d’acceptation. Prendre le risque du changement, c’est comprendre la métaphore de la chouette de Minerve qui déploie ses ailes avec le crépuscule.(2)

La névrose laisse les outils agir de manière illusoire pendant un temps. Les névrosés produisent des symptômes qui sont mémoire de l’événement traumatique en même temps qu’ils cadencent la vie du sujet. Le névrosé ne dénie pas la réalité, il ne veut rien savoir d’elle, créant ainsi dans une utilisation symbolique du monde imaginaire et fantasmatique des symptômes de conversions, des obsessions et des phobies. Chez le névrosé, le moi, confronté à la réalité, réprime la pulsion : le pouvoir du réel.

La psychoperversion inscrite dans une histoire figée déclenche des délires et des compulsions de répétition rendant les outils et la thérapie inopérants. Le délire, s’il est désigné comme tel, ou le fantasme, tente de faire œuvre de reconstruction du passé et oscille entre la tentative de trouver un sens historique aux événements infantiles et la tentative d’opérer une construction identitaire en rapport avec des événements du passé projetés depuis le présent, une oscillation angoissante entre le chaos et l’infini. Aujourd’hui je parle de psychoperversion, car dans les traumatismes archaïques, le mécanisme défensif de type schizoïde (le moi, au service de la pulsion, se coupe et dénie une partie de la réalité : toute-puissance du ça) utilise la coupure et le réagencement vers le monde intérieur (alternance psychotique) ou la coupure et une tentative de transformer le monde extérieur (alternance perverse). Ainsi, la mystification de l’histoire entraîne le psychotique dans la lecture d’événements projetés à partir de son présent avec une impossibilité de s’inscrire dans la présence. Dans les phases dépressives, la temporalité se réduit en une forme de plainte nostalgique en rétention avec un ralentissement temporel, et lors de la phase maniaque, le psychotique perd le souvenir et l’appui dans le passé pour une pulsion qui se projette hors de toute temporalité et limites ; le présent n’est pas inscrit, il est juste là à traverser pour que la pulsion se vive dans l’exclusion des événements du passé avec une accélération de la temporalité. Le schizophrène s’efforce dans son délire d’aller à la rencontre de l’événement pour tenter de comprendre et de modifier l’événement. Chez le pervers, l’événement va l’amener à réagencer le temps et l’histoire, une histoire mythique. Le vécu du psychotique va le situer dans un « hors de l’histoire et des événements », le vécu du pervers va le situer dans la reviviscence des événements historiques qu’il réagence dans une réalité destinée à la jouissance de l’autre et à une forme de temporalité du désir.

Le trait dominant de la psychose est donc la perte de l’histoire et du lien à soi-même et à l’autre. Le présent hypermnésique envahit un passé où l’histoire n’a pas eu le temps de s’élaborer, alors que le futur est débordé par des projets irrationnels. Le moi morcelé se retrouve en relation avec des fragments de réalité (du présent et de l’histoire du passé) dans une tentative de dénier la réalité et de la remplacer.

Les outils ne doivent pas être dans le champ de l’insaisissable. Penser le changement aujourd’hui impose de mettre nos moyens et nos connaissances en commun, sans les exclure, un changement à partir de l’expérience, de la connaissance et loin des peurs.

Les thérapies et différentes approches destinées à permettre le changement ont trop longtemps été vues comme :

  • soit une méthode qui impose au conscient des actings hors du champ du libre arbitre et se heurtant aux systèmes défensifs,
  • soit des approches qui pénètrent l’inconscient faisant surgir de là où ils incubaient des souvenirs traumatiques à panser plutôt que de les penser autrement, cela permettant à l’individu de survivre dans un équilibre aussi peu modifié que possible.

N’oublions pas que le système socioculturel se pose là aussi, comme limitateur du changement, car pour le système, il est toujours préférable de garder les individus dans une forme d’immaturité soutenue par un illusoire État providence qui les met sous dépendance. Le social et l’individu occidental se complètent dans l’immobilisme et la peur du changement, ce qui ne facilite pas la possibilité de « mutation », dans une société en perte de ses valeurs, de ses rites et de ses symboles qui permettaient aux jeunes le mouvement.

La principale pression à laquelle sont soumis les hommes et les femmes de cette société est aussi la prescription de conformité aux critères et aux normes.  La ligne de démarcation entre le respect de la norme et la déviance devient la cible des « réfractaires au changement » qui se  rigidifient dans le manque de perspectives et de projets résultant de leur immobilisme et leurs peurs. Comme le disait Charles Franklin Kettering : « Le monde déteste le changement, c’est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser ».

De nos jours, l’art du changement pourrait consister de plus en plus en un refus de se laisser gérer par le sociétal et son propre passé. Il revient aux thérapeutes et autres acteurs du changement d’aider ceux qui le veulent à devenir acteurs de leur propre changement. En effet, nous oublions trop souvent que les patients viennent dans une forme « d’obligation de soins » avec un tiers demandeur qui peut être : le couple, le conjoint(e), l’entreprise, des symptômes… Mais rarement pour eux dans le « j’ai décidé de changer quelque chose dans ma vie ».

En cela, l’association entre thérapie et par exemple neuro-quantis ouvre de nouvelles perspectives. Ces nouvelles perspectives annoncent également la fin de la sécurité d’autrefois, des thérapies rassurantes dans des lieux bien calfeutrés avec des thérapeutes n’osant pas s’engager sur la voie du changement car trop souvent inféodés au système.

Personne ne force les chasseurs à chasser pour se nourrir ! Nous sommes là, pour aider, celles et ceux qui veulent changer, nous pouvons leur offrir les outils de leurs possibilités à changer en sortant de la toute-puissance et la croyance que la méthode d’un tel est meilleure que celle d’un autre, qu’un diplômé est le garant de plus de qualité. Les professionnels, se pensant détenteurs d’un savoir « unique », risquent de basculer dans l’incompétence et les marchands de rêves. Dans la course actuelle à l’efficacité, l’art de faire mieux que les autres réside dans le refus d’accepter un savoir établi, de suivre des précédents, c’est reconnaître la sagesse d’une expérience accumulée et surtout apprendre à partager, à s’ouvrir avant tout à Soi et au Monde et avoir accepté un travail sur soi-même, ses doutes, ses questionnements.

Cette conférence à deux renforce pour moi la philosophie selon laquelle nous devons envisager la vie telle que nous la voulons et non telle qu’elle pourrait être plutôt que comme elle fut. Il y a deux types de thérapeutes et/ou de coachs, ceux qui sont enfermés et enfermants et ceux qui sont ouverts et ouvrants. L’immobilisme mène au désastre.
Dans un monde qui est davantage gouverné par des normes, seuls celles et ceux qui oseront s’en défaire pourront alors oser le changement.
Dans le monde qui s’ouvre aujourd’hui, prendre le risque de changer devient une valeur fondamentale, elle ne peut pas être imposée.

Erick Dietrich, Médecin, Sexologue, Écrivain
Psychosomatoanalyste, Victimologue, Paris, France

https://www.psycho-ressources.com/erick-dietrich.html

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Note:
1. Vient du terme anglo-saxon serendipity, dont l’équivalent français (sérendipité) ne figure pas encore dans nos dictionnaires. Il désigne l’action qui consiste à trouver quelque chose qui n’était pas initialement prévu par la recherche.
2. C’est-à-dire peu avant que le soleil ne se lève sur une journée différente !

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Groupe d’hommes sur Paris: Prochain regroupement le 23 mars 2013

Rencontre un samedi par mois
« Les Hommes a l’Appel »

Dates des séminaires :
Samedi 23 mars. Samedi 20 avril. Samedi 18 mai. Samedi 15 juin – Tarifs : 115€ la journée.
« hébergement et restauration en sus »
Bonjour pour  » L’Appel aux Hommes » de mars 2013 !Comme convenu, nous avons le plaisir de vous annoncer notre prochain stage qui aura lieu a Paris. Dans l’attente de cette rencontre, nous vous souhaitons de tres doux moments.


LES HOMMES A L’APPEL

Le prochain regroupement vous attend le samedi 23 mars !

“Les hommes à l’appel“ met à votre disposition un formidable moyen de dépasser vos limites à la rencontre de votre intimité d’homme.

Ce groupe continu thématique vous offre l’opportunité de vous lancer dans un nouveau départ.
C’est ce voyage que nous avons conçu en nous retrouvant un samedi par mois.

Voyage qui vous invite à secouer vos habitudes, affronter vos peurs, vos fantasmes, vos conditionnements, et vos choix.
Ce peut être des passages indispensables pour développer sa créativité, son identité et vivre pleinement au monde.

Les hommes ! Seront-ils présent au rendez vous de mars ?
Groupe qui se formera a partir de 5 participants et n’excédera pas 10 !
Fabrice et Gilles auront la joie de vous accompagner dans l’exploration de votre identité masculine.
Et fin mai debut juin, du 31 mai au 2 juin 2013
Regroupement exceptionnel des hommes pour un residenciel dans les Cevennes !
Nous vous transmetrons la plaquette sur demande

Fabrice FERON et Gilles TRIBALAT
https://www.psycho-ressources.com/gestalt-therapeute/paris/gilles-tribalat.html


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Les états de conscience modifiés.

La conscience constitue l’ensemble des relations qui relient l’individu à son monde. On appelle conscience le sentiment, la perception, la connaissance plus ou moins spécifique que l’être humain a de lui-même, de sa propre existence, ainsi que du monde extérieur. Du point de vue de la psychologie et de la philosophie, la conscience est la faculté mentale qui nous permet d’appréhender le monde dans lequel nous vivons. Chacun d’entre nous possède sa manière subjective d’interagir avec les phénomènes extérieurs (sensations) ou intérieurs (émotions) et plus généralement sa propre existence. Si j’ai peur ou je suis angoissé(e) et que je me rends compte que j’ai peur et que je suis angoissé (e), je prends alors conscience de mes états affectifs. La conscience est façonnée par le conditionnement et l’expérience de la vie. Elle évolue par rapport à notre propre histoire; nos perceptions; nos actions et notre personnalité. Ainsi; l’individu de par sa conscience; il construit une connaissance intuitive et réfléchie qui définit sa propre réalité.

Selon Freud (1929)  » Le renoncement aux pulsions, imposé du dehors par une autorité extérieure, (engendre la conscience), laquelle, en retour, exige alors (de nouveaux renoncements) » 1. En effet; cette conscience n’est pas immuable, mais au contraire; elle change tout le temps et on peut la constater sous divers « états », notamment l’état éveillé ou l’état endormi. Et plus encore sous la forme de tous les états modifiés de conscience qui différent de l’état de conscience vigile définie par » l’intégration cohérente des expériences immédiates et des expériences passées, dans une perspective temporelle où la mémoire joue un rôle organisateur ». Non seulement; on peut observer la perte de la conscience ou la voir diminuer mais on peut aussi la modifier. Les causes de modification de la conscience peuvent être diverses : à la suite de traumas, pour des raisons pathologiques, d’absorptions de substances (drogues; plantes ou champignons …) ou sous l’effet de pratiques spirituelles ( la méditation, les rites religieux, la privation de nourriture ou du sommeil…). Ils existeraient plus de vingt états modifiés de conscience tel que le rêve; le coma ; l’extase; la transe …etc. On peut ajouter à cela que toute émotion même simple peut devenir la cause d’une perte conséquente de conscience. Il n’est pas rare de constater comment nos émotions peuvent nous submerger et prendre le contrôle de notre vie. Dans le cas contraire, des fois on n’arrive même plus à réagir avec l’émotion appropriée pour vivre un moment intensément. Et ainsi, on passe à côté de l’essentiel de notre vie. On trouve plus de contrôle dans l’état de conscience ordinaire ou d’éveil que dans les états de conscience modifiés. Et à ce titre; prenons l’exemple des personnes ayant vécues des expériences spontanées d’états de conscience modifiés , et que la médecine traditionnelle définie comme des épisodes psychotiques ou classe cela comme maladies mentales. ces expériences induisent une occasion féconde et propice à une transformation profonde et à une ouverture spirituelle.

Avec un accompagnement adéquat et une bonne compréhension des phénomènes mis en jeu; l’individu voit s’ouvrir devant lui une voie le menant à une réelle transformation et par la suite à la guérison. Depuis toujours; La conscience a bien été précaire et aujourd’hui encore; on peut observer la perte ou la diminution de conscience suite à un changement violent du caractère résultant de l’intrusion des forces collectives. Certaines personnes peuvent vivre des expériences inhabituelles, et même adopter des comportements étranges et malgré cela; on ne trouve aucune explication médicale. Pour rendre compte de ces expériences, nous avons besoin d’un modèle du psychisme humain qui soit plus holistique et donc plus large, et d’une vision de la conscience qui soit révolutionnaire. Les théories trans-personnelles essentiellement basées sur la compréhension du psychisme selon C.G Jung, dans laquelle on n’a pas seulement l’inconscient individuel, mais tout cet inconscient collectif peuvent en effet; nous aider à identifier ce genre d’expériences. Prenons par exemple ce que rapportent parfois les médias comme dérapages lors d’un match de football. C.G Jung (1928) disait que « L’être abandonné par son conscient, est retombé dans ses plans inconscients collectifs, auxquels il est livré et qui assument dorénavant la direction. » 2. En effet; l’individu ne représente qu’une partie d’un tout dans cet univers. Ainsi, les influences de l’inconscient collectif, lorsqu’elles envahissent le conscient, sont à la source même de nos croyances, des pratiques et rituels religieux, des expériences extatiques mais aussi des arts et de la littérature.

En tant qu’êtres humains; nous apprenons en intégrant des conditionnements et des automatismes que nous n’avons pas choisis et qui déterminent notre existence toute entière. En effet; ce sont les choses que l’on ne choisit pas qui déterminent l’essentiel de ce qui nous sommes ( Famille, religion, quartier etc…). Tout cela nous conduit à avoir une conscience individuelle; et qui par la suite nous permet à faire des choix dans la vie. Ce sont ces choix qui définissent la singularité de chacun d’entre nous. Car c’est là que débute le processus de l’individuation. C.G Jung disait que  » L’individuation ne peut être qu’un processus qui accomplit les données et les déterminantes individuelles; en d’autres termes; qui fait; d’un individu donné; l’être que; une fois pour toutes et en lui-même; il doit être. » 3. C’est l’expression même du sens de la vie puisque ça permet le passage du « nous » à « je » en intégrant ce fameux processus de prise de conscience de l’individualité profonde, la voie que chacun de nous devra suivre afin d’échapper et déjouer tous les conditionnements de l’éducation, de la répétition et surtout des différentes identifications inconscientes. Les expériences vécues dans des états modifiés de conscience, ou états de transe, ceux que le psychiatre Stanislas Grof appelle les états « holotropiques » (mot inventé par lui, qui signifie « qui tend vers le Tout »), ne peuvent pas s’expliquer dans le cadre normal de la psychologie classique, qui se limite à l’inconscient individuel Freudien et à ce que l’on appelle le roman famillial. Dès le début de sa recherche, Grof a mis au point une cartographie élargie de la psyché qui correspond à ce besoin. Cette cartographie comprend non seulement le domaine biographique déjà établit par Freud, mais aussi le domaine périnatal, lié aux traumatismes de la naissance, et le domaine transpersonnel, concernant les phénomènes en dehors des limites spatio-temporelles du corps et de l’ego. Les états modifiés de conscience nous enseignent que les possibilités de notre cerveau sont infinies étant donné qu’il ignore l’espace et le temps. Notre cerveau emmagasine toutes les circonstances de notre naissance, ainsi que tous les traumatismes psychologiques qu’elle a pu causer. La manière dont on est venu au monde n’est pas toujours bien vécue dans l’immédiat et peut même être traumatisante.

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https://www.psycho-ressources.com/saida-mekrami.html
Saïda Mekrami
Psychologue clinicienne, Psychothérapeute, Psychanalyste
Praticienne en respiration holotropique


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Clinique de l’oralité

EXTRAIT: « L’oralité fonctionne tout d’abord sur un instinct: La faim, cet instinct est dit de conservation du corps propre. Freud dans ses: Trois traités sur la théorie sexuelle infantile nous parle de l’oralité en terme de libido sexuelle, activité érotisée chez le nourrisson. Pour des motifs que nous verrons plus loin, nous prenons le suçotement comme type des manifestations sexuelles de l’enfance. Il nous dit dans le deuxième essai : Une première organisation sexuelle prégénitale est celle que nous appellerons orale ou, si vous voulez, cannibale. L’activité sexuelle, dans cette phase, n’est pas séparée de l’ingestion des aliments, la différenciation de deux courants n’apparaissant pas encore. Les deux activités ont le même objet et le but sexuel est constitué par l’incorporation de l’objet, prototype de ce qui sera plus tard, l’identification appelée à jouer un rôle important dans le développement psychique. »

Par Dominique Cuny, Psychanalyste, Psychologue Clinicien, Poissy, France.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/clinique-oralite.html


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Êtes-vous un sauveteur ?

Êtes-vous un sauveteur ?

Vous arrive-t-il de venir en aide à des personnes qui ne vous ont pas clairement  exprimé qu’elles avaient besoin de vous ?

Vous sentez-vous coupable ou fautif lorsque quelqu’un de votre entourage éprouve des difficultés à se prendre en charge ?

Vous sentez-vous quelquefois en colère parce que vous êtes convaincu que cette personne irait beaucoup mieux si elle suivait vos directives ?

Vous arrive-t-il de vous sentir exploité dans votre travail et d’avoir l’impression que vous n’êtes pas apprécié malgré tout ce que vous faites pour aider les autres ?

Si vous avez répondu: OUI, à une de ces questions, il est possible que vous adoptiez à l’occasion des comportements de sauveteur à l’égard de votre entourage.  Ces comportements vous placent dans une situation inconfortable et risquent de vous mener à l’épuisement.  Ils peuvent vous empêcher d’aider les personnes qui ont légitimement besoin d’aide et le demande.

Dr Alain Rioux, Psychologue, Québec, Canada
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https://www.psycho-ressources.com/bibli/aider.html


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Formation: Psychothérapie analytique et psychopathologies somatiques

Diplôme d’Université

Psychothérapie analytique
et psychopathologies somatiques

Présentation

Ce Diplôme d’Université répond aux besoins de formation spécialisée et approfondie en psychothérapie pour les psychologues-praticiens et les diplômés en psychologie. Il vise à donner les moyens théoriques et pratiques pour la prise en charge psychothérapique. La pratique méthodologique est particulièrement orientée vers la compréhension psychodynamique des psychopathologies des troubles psychosomatiques.
L’équipe pédagogique se compose d’enseignants-chercheurs universitaires et de praticiens.

Public concerné
Niveau requis : masters de psychologie, diplôme de médecine, DES de psychiatrie et sur dossier solide de professionnels dans ce domaine. Les dossiers de candidatures seront examinés par la commission pédagogique. Le recrutement se fait au début de l’année universitaire pour 20 places.
La durée des enseignements est d’une année. Elle se déroule sous la forme de regroupement en session sur calendrier.

Contenu des enseignements
150 h /année
– Approche méthodologique de la psychothérapie : 25 heures
– Panorama des interventions psychothérapiques : 25 heures
– Psychopathologie du corporel et de la famille : 25 heures (module 4 et 5)
– Ateliers théorico-cliniques, supervision : 50 heures
–  Méthodologie du mémoire : 25 heures

Tarif inscription
Droit de formation continue – tarif   2500 €;  Droit d’inscription à l’UFR SLHS – tarif  2013-2014   186 €

Calendrier année 2014
Octobre-novembre 2013 : Inscriptions et sélection des candidatures
Janvier 2014 : début des enseignements
Sessions mensuelles 2014 : 24-25/01 ; 14-15/02 ; 21-22/03 ; 11-12/04 ; 23-24/05 ; 27-28/06 ; 26-27/09 ; 24-25/10 ; 28-29/11 ; 19-20/12.

Les dossiers sont à envoyer à
Pr Houari Maïdi
DU Psychothérapie analytique et psychopathologies somatiques
30-32 rue Mégevand, 25000 BESANCON
Membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/houari-maidi.html


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Immersion dans les énergies (du 15-17mars)

Venez rencontrer votre équipe divine, celle qui est là chaque jour dans l’amour inconditionnel, nous ferons la rencontre de ces Êtres de guérison qui font partie de vos énergies. Nous avons chacun notre équipe de lumière qui nous accompagne et je serais là pour vous aider à les ressentir, les voir et les entendre.

Le 15,16 et 17 mars

Horaire: Vendredi souper à 17h30 débute à 19h00 au dimanche 14h00
Adresse: 9451 boul. Gouin ouest, Pierrefonds, H8Y 1T2
Accessible via le transport en commun
Tarif: 340$ (2 nuits occ. simple, literie, serviettes, 6 repas + ateliers compris)

Possibilité de faire 2 ou 3 paiements si vous en faites la demande
Seulement 10 places pour cette merveilleuse fin de semaine

Une belle opportunité à s’offrir de passer une fin de semaine complète dans les énergies à tous les niveaux. Nouvelles techniques de soin d’auto guérison, nettoyage, centrage, créer votre canal de guérison, connexion à votre canal, point zéro énergétique, matrice divine, accéder à de nouvelles fréquences, changer le taux vibratoire, etc. Rapatrier les fragments d’âme, retourner dans le ventre de maman et nettoyer les mémoires de la naissance, voilà les nouvelles techniques que vous apprendrez en plus de toutes les synchronicités que l’univers mettra à l’ordre du jour tout au long de cette fin de semaine. Une nouvelle exploration dans les énergies où vous ne chômerez pas et apprendrez par vous-même les ouvertures aux autres dimensions qui sont disponibles. C’est dans l’ouverture à la nouveauté que je vous offre avec tout mon cœur et ma passion des soins énergétiques de vivre ces deux jours et demi dans un cocon de lumière énergétique dès plus singulier. Un cadeau pour vous faire découvrir l’immense potentiel qui vous habite en accord votre plan divin. Entendez-vous cet appel ?

Ysabeille Gariépy
Maître de Reiki Usui, enseignante et conférencière
https://www.psycho-ressources.com/therapeute/longueuil/ysabeille-gariepy.html


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Le syndrome du sauveur: Se libérer de son besoin d’aider les autres

Le chevalier Lancelot, Wonder Woman et Superman sont des exemples classiques de sauveurs : des personnages forts, altruistes et pleins de ressources, qui surgissent in extremis pour sauver les innocents et les démunis des griffes des dragons ou des scélérats. Personnage romantique, attirant et puissant, le sauveur apparaît depuis le Moyen Âge sous la figure classique du chevalier blanc dans les légendes et le folklore. En littérature ou au théâtre, dans les films et les chansons, cette figure du sauveur est omniprésente, qu’on souhaite l’incarner personnellement ou qu’on l’appelle à notre secours.

Le sauveur contemporain

Le sauveur peut être une femme ou un homme de tout âge, nationalité, orientation sexuelle, culture ou statut socio-économique. À première vue, le sauveur contemporain de la vraie vie peut sembler être le partenaire idéal, mais en réalité c’est un héros tragique. Les sauveurs n’ont pas seulement la volonté de secourir les autres, ils ont également besoin d’être secourus eux-mêmes. De fait, et sans en être conscients, les sauveurs recherchent des partenaires particulièrement démunis et vulnérables. Ainsi, dans notre conceptualisation du syndrome du sauveur, la propension à venir au secours des autres et le besoin de le faire sont les conditions primordiales à l’acquisition de ce statut de sauveur.
Prenez quelques instants pour réfléchir aux diverses relations existant autour de vous, ou celles dans lesquelles vous avez vous-même été impliqué(e). Il est probable que vous connaissiez des couples où l’une des personnes a trouvé un(e) partenaire qui avait besoin d’être secouru(e) – peu importe de quoi : tristesse, problèmes financiers, drogue, dépression, relation violente, soucis de santé ou séquelles d’un passé difficile. Peut-être les sauveurs que vous connaissez ontils identifié de façon instinctive la profonde vulnérabilité de leur partenaire même si, au début de leur relation, cette personne a tout fait pour masquer ses faiblesses.
Vous découvrirez que la plupart des sauveurs vont d’une personne vulnérable à l’autre, un peu à la façon de ces preux chevaliers volant au secours de la personne aimée sur leur cheval blanc. Au tout début d’une relation, le sauveur semble bienveillant et satisfait de son propre altruisme, mais à mesure que le temps passe, il se montre de plus en plus malheureux, déçu, critique et impuissant. Ce sont des caractéristiques typiques de nos sauveurs. Bien que ces figures existent dans des relations très diverses, par exemple professionnelles ou amicales, nous nous en tiendrons dans cet ouvrage à évoquer le sauveur dans les relations de couple.

Les vraies motivations du sauveur

Qu’est-ce qui motive le sauveur à voler au secours de ses partenaires ? Pour le savoir, il s’agit de comprendre les objectifs du sauveur quand il décide de s’engager dans une relation – des objectifs dont il est probablement inconscient. Bien que les actes héroïques du sauveur puissent apparaître comme une façon métaphorique de pourfendre le dragon qui menace ses partenaires, son véritable but est d’anéantir les dragons de son propre passé. Le sauveur espère recueillir l’admiration, l’approbation ou l’amour de ses partenaires.
Cependant, à un niveau plus profond, le sauveur chronique tente de restaurer une perception de lui-même négative ou endommagée, héritée de son enfance.
Malheureusement, les choix du sauveur en matière de partenaires, et la façon dont il finit par traiter ces derniers, constituent souvent une répétition symbolique du type même de détresse dont le sauveur a fait l’expérience dans son enfance. Plutôt que de restaurer sa perception de lui-même, cette répétition donne au sauveur un sentiment de défaite. Tant qu’il n’a pas réellement compris ses véritables motivations, venir au secours des autres ne l’aidera en rien dans sa quête d’autoguérison ; échec après échec, il ne pourra que se sentir malheureux.

Extrait de l’Introduction du livre de Mary C. Lamia & Marilyn J. Kreiger, psychologues cliniciennes en Californie. Publié par les Éditions Eyrolles, Paris, France
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