Le Complexe de Cendrillon : La peur de l’indépendance.

[…]  Selon Colette Dowling, une psychologue américaine, les femmes ont secrètement peur de leur indépendance. Elles n’ont pas été préparées à la liberté mais tout au contraire elles ont été préparées à la dépendance.

Colette Dowling dit : « On nous a préparées par notre éducation à dépendre d’un homme et à nous sentir nues et terrifiées si nous en sommes dépourvues ». Et elle ajoute : « Les femmes ont toujours la possibilité de tout laisser tomber et de se mettre sous la protection d’un homme ».

On constate bien souvent chez les femmes nous dit Colette Dowling l’effondrement surprenant des ambitions personnelles dés lors qu’elles commencent à partager leur existence avec un homme. Elles répondent alors, selon Colette Dowling, au besoin profond d’être prises en charge, attendant qu’un élément extérieur ( l’homme de leur vie ) vienne transformer leur existence. C’est cela le Complexe de Cendrillon.

Sans être atteinte d’un véritable Complexe de Cendrillon, une femme peut souffrir d’une dépendance affective, dés lors que sa vie sentimentale, au lieu d’être épanouissante, devient un lourd handicap à son évolution personnelle sur tous les plans. Lorsqu’elle en prend conscience, il peut être intéressant et utile pour elle de faire un travail de développement personnel pour mieux se réaliser dans sa vie personnelle et mieux s’épanouir dans la relation amoureuse.

Extrait du livre de Claude Marc Aubry, Psychologue.
LA RELATION AMOUREUSE DESTRUCTRICE
Sortir de la dépendance.

Lisez d’autres extraits:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/relations-amoureuses-destructrices.html


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La thérapie par le réel de William Glasser

La thérapie par le réal de William Glasser.

Qui est William Glasser ?

Le Dr William Glasser est un psychiatre américain. Il a exercé à Los Angeles dans plusieurs programmes de réadaptation de jeunes délinquants et toxicomanes. Il a aussi travaillé avec le Dr G.L. Harrington dans le traitement des patients psychotiques hospitalisés. Ils développèrent ensemble la « Reality Therapy » ou thérapie par le réel. L’essentiel de leur approche est d’ailleurs exposé dans le livre du Dr Glasser (1971) intitulé: « La thérapie par le réel » et publié aux éditions « EPI ».  A la fin de son internat en psychiatrie le Dr Glasser interrompit sa formation à la psychanalyse pour bâtir cette approche qu’il voulait davantage collée au réel. Il s’inquiétait du fait que la durée moyenne des cures analytiques tendait à s’allonger démesurément et que certains patients étaient très difficiles à analyser de la façon classique. Il reprochait d’ailleurs à certains thérapeutes freudiens et disciples de Lacan d’abandonner toute ambition thérapeutique pour leurs patients au profit d’une expérience philosophico-mystique de l’inconscient. Ainsi, il en vient à construire une approche réactionnelle à la théorie freudienne qui se situe aussi à la frontière de l’antipsychiatrie en basant la philosophie de son programme sur l’axiome: « La maladie mentale n’existe pas ».

Les bases de la théorie

Le point de départ de la « thérapie par le réel » réside dans la question suivante: Qu’est-ce qui ne va pas chez ceux qui ont besoin d’un traitement psychiatrique ? Selon le Dr Glasser, la personne qui a besoin d’un traitement psychiatrique souffre d’abord et avant tout d’inadaptation et cela quelle que soit la façon dont elle exprime son problème (psychose, troubles du comportement, dépression, etc.) Cette inadaptation de base signifie que le patient est incapable de satisfaire ses besoins essentiels. Plus l’individu sera incapable de satisfaire ses besoins à un degré élevé et plus la sévérité des symptômes sera grande.

La deuxième question posée par le psychiatre américain concerne les personnes les plus adaptées. Comment les personnes vivant dans la société arrivent-elles à satisfaire leurs besoins ? Pour répondre à cette question le Dr Glasser suggère qu’à tout moment de notre vie nous devons être lié à au moins une personne qui peut elle-même satisfaire ses besoins de façon adéquate. Sans cette personne clé qui nous aide à supporter le quotidien de la vie et nous donne le courage de continuer notre route, nous commençons à satisfaire nos besoins de façon irréaliste. Ceci peut entraîner l’éclosion de symptômes anxieux et aller jusqu’au refus complet de la réalité.

Pour lire la suite de ce texte présentant la « Thérapie par le réel », suivez ce lien:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/glasser.html
Psycho-Texte.com – Bibliothèque de Psychologie

Un témoignage sur le sujet…

Bonjour,

Je viens tout juste de lire votre résumé de l’ouvrage de William Glasser: La thérapie par le réel. Je n’ai pas lu le livre de Glasser par contre, je sors d’un centre qui traite toute sorte de dépendances et qui utilise sa théorie: La Maison Choix et Réalité des Laurentides. Pour moi cela a été une révélation. J’ai, dans le passé, consulté divers spécialistes,concernant divers difficultés vécues : dépression, burn-out et anxiété; ainsi que pour le TDAH de mon fils. La majorités de ces spécialistes préconisaient la médication, et apposaient une étiquette à nos problèmes et à chaque fois j’éprouvais un profond malaise. Premièrement , je ne SUIS pas mon problème et deuxièmement, la médication ne guérit pas, mais plus tôt masque les symptômes d’un profond mal-être.

J’ai toujours su qu’il devait y avoir une autre alternative, une façon pro-active qui concorderait avec ma vision. Heureusement et malheureusement, je me suis moi-même auto-médicamenté en consommant de la cocaïne. Heureusement pour trois raisons: c’est ce qui m’a permis pendant presque dix de survivre à mon profond mal être; parce que cela m’a conduit à la Maison Choix et Réalité; parce que je suis en mesure  de comprendre et d’aider d’autres personnes: je commence en septembre un certificat en intervention psycho-sociale. Malheureusement parce que je me suis détruite, je me suis perdue dans le processus.

En thérapie, nous apprenons à utiliser la sphère des besoins de Glasser. Il y a 5 besoins: pouvoir, plaisir,survie, appartenance et  liberté. C’est un outil très simple et assez facile de compréhension. En utilisant cette sphère, j’arrive facilement à m’équilibrer et à reprendre le contrôle ou plus tôt gérer ma vie de façon saine. Lorsque j’ai une perte de contrôle, que je me sens fatiguée, etc., je fais un bilan de ma journée en utilisant cette sphère et je suis en mesure de cibler très facilement où se situe mon débalancement et mes zones de danger. Je l’utilise aussi pour me structurer.

Je vous écrit donc tout simplement pour vous faire part que cette théorie fonctionne. Effectivement, elle remet en question la psychiatrie et certains principes et c’est tant mieux ! Je crois que les remises en questions sont plus que saines et que la psychiatrie c’est enfermée dans Sa vérité et qu’elle porte des œillères; ce qui, à mon humble avis, est très néfaste, très dangereux.

Si cela vous intéresse, je suis ouverte à partager ce que m’a apporté cette thérapie.
Merci d’avoir pris le temps de me lire,
Korine


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Conférence gratuite à Québec: La passion dans nos vies: bienfait ou méfait ?

Titre de l’événement :
La passion dans nos vies : bienfait ou méfait ?

Conférence publique ouverte à tous présentée par la Section de la Psychologie Clinique de la Société Canadienne de Psychologie

 » Il a bien réussi car il est passionné!  »
 » Ah, sa passion a nui à son jugement! « 

Le concept de passion est utilisé régulièrement dans notre quotidien, parfois pour expliquer des comportements adaptatifs et parfois pour expliquer des comportements posant problème. Qu’en est-il dans les faits? La passion est-elle bonne ou néfaste? Dans cette conférence gratuite et ouverte à tous, le Dr. Vallerand abordera la question de la passion en prenant appui sur les nombreuses recherches en psychologie. Vous y apprendrez qu’il existe plusieurs types de passion et que certaines sont très bonnes mais que d’autres… le sont moins!

Conférencier:
par le Dr. Robert J. Vallerand
Ph.D., FRSC, psychologue
Laboratoire de Recherche
sur le Comportement Social,
Université du Québec à Montréal

Dates : Mercredi le 12 juin, 2013
Heures : de 19:00 à 21:00
Coût d’entrée pour le public : gratuit
Lieu: Hilton Québec, 1100 boulevard René-Lévesque Est, Salle: Beauport/Beaumont/Bélair

Congrès de la Socité Canadienne de Psychologie
Du 13 au 15 juin 2013 – http://www.cpa.ca/congres/


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Livre: Je suis une personne pas une maladie!

Je suis une personne, pas une maladie!

Auteur(e)s : Dre Marie-Luce Quintal, Luc Vigneault, Marie-France Demers, Cécile Cormier, Yolande Champoux, Louise Marchand, Dr Hubert Antoine Wallot et Dr Marc-André Roy

La maladie mentale, l’espoir d’un mieux-être

Les personnes atteintes de maladies mentales décrites auparavant comme irrécupérables peuvent maintenant avoir une vie pleinement épanouie. C’est pour donner espoir à ces gens qui se croient condamnés à vie, à leurs proches ainsi qu’aux intervenants en santé mentale que nous prenons la parole aujourd’hui. Animés par l’engagement et la détermination de Luc Vigneault, pair aidant en santé mentale et de la Dre Marie-Luce Quintal, psychiatre, notre collectif d’auteurs vous propose un modèle illustrant le parcours du rétablissement.

Des témoignages vécus de l’intérieur et soutenus de l’extérieur par des professionnels passionnés et animés d’une même folie : faire du rétablissement la pierre angulaire du traitement et du soutien des personnes vivant avec un trouble mental.

Nous souhaitons que ce livre permette de nourrir l’espoir et qu’il pose un jalon de plus dans la mise en place d’un système de soins qui soutienne véritablement les personnes qui crient haut et fort : « Je suis une personne, pas une maladie! ».

Ce livre vise à amplifier ce cri du cœur pour qu’il bénéficie de l’effet papillon et soit porté dans chaque ramification de notre société. Tous peuvent un jour ou l’autre être confrontés à la maladie mentale et donc, se sentir interpelés par l’espoir porté dans ce livre.

Les droits d’auteurs sont cédés à la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec pour aider les personnes atteintes de maladies mentales dans leur quotidien.

ISBN 978-2-923746-34-0 (livre) – 21.95$


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Qu’est ce que la psychologie positive?

Le monde de la psychologie et de la psychothérapie est peut-être en train d’amorcer une évolution radicale : le passage d’une forte focalisation sur la pathologie vers la prise en compte des aptitudes et de l’accomplissement personnel et collectif. Il est de plus en plus question aujourd’hui de psychologie positive.
La psychologie positive est « l’étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des individus, des groupes et des institutions » . (1)

Selon Martin Seligman, professeur de psychologie à l’université de Pennsylvanie et principal initiateur de la psychologie positive, « nous connaissons peu ce qui donne de la valeur à la vie. (…) Ceci vient de ce que, depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychologie est devenue en grande partie une science de la guérison. Elle se concentre sur la réparation des dommages au sein d’un modèle du fonctionnement humain axé sur la maladie. Cette attention presque exclusive sur la pathologie néglige l’individu épanoui et la communauté prospère » (2) . Cet auteur reconnaît certes les victoires thérapeutiques de la psychologie, mais estime que celles-ci ont été obtenues au détriment d’autres considérations tout aussi essentielles : « Quand nous sommes devenus seulement une profession de guérison, nous avons oublié notre mission plus large : celle d’améliorer la vie de tous les gens » . (3)

S’intéresser à la psychologie positive ne consiste pas à se percevoir ou à observer le monde qui nous entoure d’une manière idéalisée, comme au travers de lunettes roses. Il ne s’agit pas non plus de mettre de côté les connaissances acquises sur la souffrance psychique et sur les moyens d’y remédier. Le courant de la psychologie positive considère simplement qu’à côté des problèmes individuels et collectifs s’exprime toute une vie riche de sens et de potentialités. Elle est donc un complément logique aux recherches sur la psychologie clinique et la psychopathologie.

Par ailleurs, comme la définition ci-dessus l’indique, la psychologie positive ne relève pas d’une conception égocentrique, caractérisée par la quête quasi exclusive de l’épanouissement et du développement personnel. Elle concerne également les relations interpersonnelles et les questions sociales, voire politiques. Les différents thèmes abordés par la psychologie positive correspondent à ces trois niveaux de l’être humain, comme le montrent les quelques exemples suivants :

  • Au niveau individuel : bien-être et bonheur, créativité, sentiment d’efficacité personnelle, estime de soi, humour, sens de la vie, optimisme, etc.
  • Au niveau interpersonnel : altruisme, amitié et amour, coopération, empathie, pardon, etc.
  • Au niveau social : courage, engagement militant, médiation internationale, etc.

La psychologie positive peut donc tout aussi bien concerner l’épanouissement d’un enfant, les bonnes relations au sein d’une équipe de travail ou encore le mode de communication entre diplomates élaborant un traité de paix.

Le courant de la psychologie positive connaît un essor considérable, particulièrement aux États-Unis, mais pas uniquement. Plus de cinquante groupes de recherche impliquant plus de cent cinquante universitaires dans diverses régions du monde s’intéressent à ces thématiques. Plusieurs dizaines d’universités américaines et européennes dispensent des cours sur la psychologie positive. (4)

Par Jacques Lecomte, Docteur en psychologie
Auteur de: La Bonté Humaine. Altruisme, Empathie, Générosité
https://www.psycho-ressources.com/bibli/la-bonte-humaine.html

NOTES :

1. Gable S.L & Haidt J. (2005). What (and why) is positive psychology ?, Review of General Psychology, 9 (2), 103-110.
2. Seligman M. E. P. (1999). The president address, American psychologist, 54 (8), 559-562.
3. Idem.
4. Seligman M., Steen T.A., Park N. & Peterson C. (2005) Positive psychology progress. Empirical validation of interventions, American Psychologist, 60 (5), 410-421.


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Mention d’honneur pour l’Institut universitaire en santé mentale de Québec

L’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) obtient une mention d’honneur.
22 mai 2013 – Communiqué de la Direction générale de l’IUSMQ.

C’est une première dans l’histoire de l’Institut! Au terme d’un rigoureux processus d’analyse, l’établissement reçoit une certification avec mention d’honneur d’Agrément Canada. Il s’agit de la plus haute distinction remise par cet organisme d’évaluation externe. L’Institut obtient un taux de conformité de près de 97 %.

Agrément Canada a procédé à l’examen minutieux de 771 critères liés à l’accessibilité, la performance, la sécurité des soins et la qualité des pratiques, selon des normes reconnues. C’est un résultat historique pour l’Institut. Cela a pu être atteint grâce à votre contribution à tous. Je tiens à souligner tous les efforts que chacun d’entre nous avons faits pour l’amélioration continue. Cette haute distinction est atteinte par moins de 15 % des établissements seulement. Je tiens donc à vous en remercier chaleureusement.

Le prochain processus d’agrément aura lieu dans quatre ans plutôt que dans trois ans. Seuls les établissements qui reçoivent une mention d’honneur obtiennent un agrément valable pour cette durée.
Les pratiques entourant la sécurité des usagers se démarquent particulièrement. En effet, des 37 pratiques essentielles pour améliorer la sécurité des usagers et minimiser les risques évaluées par Agrément Canada, 100 % sont jugées conformes. Ce résultat exceptionnel témoigne de l’objectif d’excellence et de la sécurité des soins que nous prodigons. C’est là l’une des valeurs fondamentales au coeur de la mission de notre établissement.

Simon Racine, M.D.
Directeur général
Institut universitaire en santé mentale de Québec
http://www.institutsmq.qc.ca


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Atelier Le Sens de Soi – Paris, 2013-2014

Atelier de développement personnel

Le Sens de Soi  est né de la rencontre de deux thérapeutes, aux approches complémentaires, qui ont décidé de travailler ensemble à l’élaboration d’un atelier de développement personnel.
Cet atelier se veut riche de notre diversité. Il autorise un espace où l’on peut se «voir faire», prise de conscience de l’instant, de là où l’on est et il favorise une mise en œuvre concrète afin de mieux avancer sur le chemin de sa juste place.

Pourquoi y participer ?
– Mieux se connaître, dans sa relation à soi et aux autres
– Réfléchir sur ses freins, ses conditionnements
– Gagner en affirmation, confiance et estime de soi
– Ne plus se laisser diriger par des pensées négatives
– Oser choisir pour agir en étant en adéquation avec ses valeurs
– Découvrir et amplifier ses possibilités de changement
– Devenir auteur de sa vie

Notre approche : Prendre sa juste place…

Notre approche se fonde sur la mise en œuvre de 2 dimensions complémentaires :
Une dimension interne, par une approche psycho-sensorielle qui favorise la détente corporelle et cérébrale, augmente une présence à soi et autorise à être dans le moment présent. L’attention soutenue portée à nos sensations et ressentis modifie le rapport à soi, aux autres et permet d’élargir sa vision du monde.
Une dimension externe, par une approche plus comportementale qui permet de mieux comprendre les transactions que nous effectuons avec les différents milieux qui constituent notre entourage : familial, professionnel, social… L’enjeu est alors d’ouvrir sur d’autres manières  d’appréhender ces interactions susceptibles de perpétuer les problèmes

Des expériences créatives et symboliques vont stimuler l’imaginaire des participants afin de laisser émerger les solutions propres à chacun : médiations par la photographie, le dessin, le collage, le masque …
Des pratiques de conscience corporelle : respiration, relaxation, concentration, visualisation…  Elles seront complétées par des exercices de PNL dans une orientation/solution plus propre au coaching.

Animation

Marina Lesur, Praticienne en psychothérapie et art thérapie
Formée à la psychothérapie Vittoz, méthode développée par Roger Vittoz, médecin Suisse (1863-1923), dont les découvertes sur le fonctionnement cérébral sont confirmées par les recherches en neurophysiologie actuelle. Membre actif certifiée, et formatrice à Vittoz-I.R.D.C. Intervenante, depuis une quinzaine d’années dans différentes institutions médicales et sociales.

Xavier Blaevoet, Praticien en psychothérapie, formateur et coach certifié
Il travaille depuis plus de 10 ans avec les personnes du secteur artistique. Cet accompagnement, basé en grande partie sur une consolidation de l’estime de soi, lui a permis de développer une approche de la relation, ouverte et respectueuse, qui permet d’oser prendre le risque de s’écouter vraiment. Il anime des groupes de formation axés sur le Savoir-Etre.

Modalités pratiques
– Atelier mensuelle samedi de 10h à 18h
– Participants:  8-12 personnes
– Lieu : Centre IRIS – 10 rue de Bagnolet – Paris XXème – M° Alexandre Dumas
– Tarif :    120 € /atelier (108 € si engagement sur l’année)
– Planning 2013 /2014 – Les samedis  21/09- 19/10 –  16/11  14/12   – 11/01- 16/02 – 08/03 -05/04 -17/05 – 21/06

Pré- atelier de rencontre
– Pour  permettre, à ceux qui le désirent, de vivre l’expérience d’un atelier de développement personnel. Un programme d’une demi-journée pour se sensibiliser à notre approche et nous rencontrer.
– Samedi  22 juin de 14h à18h / Tarif : 50 €

Informations complémentaires  et réservation
Marina Lesur 06 11 29 04 64 marina.lesur@yahoo.fr

Xavier Blaevoet 06 08 40 15 46  xblaevoet@hotmail.com
Psychopraticien analytique et systémique, Coach
https://www.psycho-ressources.com/xavier-blaevoet.html


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Les Rêves et leurs Messages (26-27 juillet, Verchères, Ca)

L’IMPORTANCE DE VOS RÊVES.

L’objectif de cet atelier est de vous faire prendre conscience de l’importance de vos rêves.  Ceux-ci vous transmettent des messages importants par le biais d’images et de scénarios.  Vous apprendrez les différents rôles des rêves, comment développer sa faculté de rêver et comment tenir un journal de rêve.

Selon la demande: vendredi le 26 juillet
ou samedi le 27 juillet (9h45 à 12h00.)

Clinique de Relation d’Aide Psychologique de Verchères
Info: Brigitte St-Martin 450-583-5477  courriel: bsmtra@videotron.ca

Membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/praticien-relation-daide/vercheres/brigitte-st-martin.html


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La sensibilité : au-delà des préjugés, une réalité complexe

Extrait du livre de Saverio Tomasella:
Hypersensibles – Trop sensibles pour être heureux?

De nombreuses fausses idées circulent sur les personnes hypersensibles. Il est nécessaire de les préciser avant d’explorer en profondeur la complexité de la réalité telle qu’elle est vécue par chacun.

Une première erreur est d’attribuer une très grande sensibilité à une sexuation (les femmes seraient plus sensibles que les hommes) ou à un âge (les enfants et les vieillards). Il existe des femmes insensibles et des hommes très sensibles ; des enfants ou des vieillards peu sensibles et des adultes particulièrement sensibles.

Il peut arriver de confondre une sensibilité vive avec l’excentricité. Une personne excessive ou extravagante peut ne pas être particulièrement sensible, mais choisir de se montrer, de s’habiller ou de communiquer de façon théâtrale, provocante ou marquée. A l’inverse, les individus très sensibles ne sont pas forcément originaux, ils peuvent être conventionnels ou très réservés ; ils cherchent alors plutôt à ne pas se faire remarquer.

Certaines personnes hypersensibles peuvent être plutôt « introverties », timides, réservées, pudiques, alors que d’autres seront plutôt « extraverties », expansives, communicatives et bavardes.

Une personne très sensible ne sera pas obligatoirement nombriliste et, inversement, une personne égocentrique n’est pas forcément d’une forte sensibilité.

Enfin, la sensibilité n’est pas la sensiblerie, qui est une forme affectée et artificielle de sensibilité feinte : il s’agit alors de faire croire à l’autre que l’on est touché ou ému, et d’en rajouter dans sa façon de le montrer. De même, la mièvrerie n’a rien à voir avec la sensibilité. Là encore, il s’agit d’une affectation maniérée de douceur prétendue et de fausse sensualité.

Qu’est-ce que la sensibilité ?

Le mot « sensible » apparaît au XIIIe siècle pour distinguer l’âme sensible de l’âme raisonnable. Cette différence est plus un complément qu’une opposition, à tel point que « sensible » va longtemps exprimer « sensé ». C’est encore le sens de ce mot en anglais. Dès le XVIIe siècle, « sensible » signifie « qui ressent une impression », puis « facilement ému », pour exprimer à partir du XVIIe siècle « qui a des sentiments humains ».

Aujourd’hui le dictionnaire *Larousse* définit la sensibilité comme une capacité et comme la manifestation de cette qualité : « Aptitude à ressentir plus ou moins vivement à un événement ou une situation. Aptitude à s’émouvoir, à éprouver des sentiments d’humanité, de compassion, de tendresse pour autrui. Par exemple : un enfant d’une grande sensibilité ; un livre d’une grande sensibilité. »

L’hypersensibilité, quant à elle, est définie comme « une sensibilité extrême ou excessive »… Reste à comprendre ce que sous-entend « extrême » ou « excessive », qui sont des qualificatifs qui dépendent de critères personnels ou socioculturels, pouvant varier en fonction du contexte, et d’une personne à l’autre, d’un groupe à l’autre, d’une époque à l’autre. »

* * *

Un mot de l’auteur

« Depuis de nombreuses années, j’écoute les musiciens, les cinéastes, les comédiens, les danseurs, les peintres, les sculpteurs, les poètes et les romanciers. Chaque fois, je me rends compte que les artistes parlent plus précisément des êtres humains, avec des mots simples, que beaucoup de psychologues qui ont un vocabulaire spécialisé devenu langue morte. Je me suis interrogé sur ce fossé difficile à franchir. Je me suis rendu compte que les termes techniques, prétendument « scientifiques », pouvaient être ou paraître blessants et qu’ils n’apportaient pas de compréhension plus profonde ou plus claire de ce que nous vivons au jour le jour. J’ai remarqué aussi qu’ils embrouillaient habituellement l’esprit en imposant des notions éloignées de la réalité, parce que trop abstraites et trop intellectuelles. Ce constat m‘a poussé à être plus attentif aux nuances et aux variations des paroles d’artistes sur la vie et sur l’humain, pour tenter de mieux cerner les multiples expériences sensibles que nous vivons au jour le jour.

S. Freud, dès 1907 dans son ouvrage *Le délire dans la Gradiva de Jensen*, a affirmé très clairement la même chose quant à la capacité des artistes à exprimer l’âme humaine mieux que ne le font les psychologues, les psychiatres ou les psychanalystes. Pour s’en convaincre, il suffit par exemple de relire *Hamlet* de W. Shakespeare (1603), *Ruy Blas *de V. Hugo (1838), ou *Pierre et Jean* de G. de Maupassant (1888), etc. Ces œuvres, et tant d’autres, sont d’une grande profondeur. Elles expriment toutes les nuances et les complexités de l’âme humaine… »

Saverio Tomasella, Psychanalyste, Nice.

Hypersensibles – Trop sensibles pour être heureux?
Éditions Eyrolles, Paris, 2013.
https://www.psycho-ressources.com/bibli/hypersensibles.html


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Séminaire respiration holotropique. M. Gercault, 9-10 juin 2013

Séminaire de respiration holotropique et chamanisme.
Week-end du 9 au 10 juin 2013 – PARIS.

La Respiration Holotropique est une méthode d’exploration intérieure fondée sur la combinaison dynamique d’une relaxation profonde, de techniques respiratoires contrôlées, de musiques évocatrices spécifiques et d’un travail corporel intense. Son objectif principal est d’activer l’inconscient et débloquer l’énergie emprisonnée dans des symptômes émotionnels et somatiques afin de relancer un courant d’expériences plus créatives et plus heureuses.

S’originant d’anciennes traditions spirituelles et des recherches les plus récentes sur les états modifiés de conscience, la Respiration Holotropique permet d’accéder à une vision unifiée des différents plans de l’être (physique, psychologique, mental, affectif …) Son principe fondamental est la reconnaissance du potentiel curatif, transformateur et évolutif des états non ordinaires de conscience dans lesquels la psyché manifeste une activité auto-thérapeutique spontanée.

Animé par Martine Gercault, psychanalyste-psychothérapeute,
Pour plus de détails, communiquer avec Martine Gercault.
https://www.psycho-ressources.com/martine-gercault.html


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