Bell donne 500 000$ pour la santé mentale

Bell remet 500 000 $ à la Fondation du CHUQ – La plus importante contribution en santé mentale pour l’est du Québec

QUÉBEC, le 5 févr. 2013 /CNW Telbec/ 

La Fondation du CHUQ est heureuse d’annoncer aujourd’hui un appui sans précédent de la part de Bell en vue de financer un projet de réaménagement de l’unité de soins de courte durée en psychiatrie du CHUL, un hôpital du CHU de Québec. Le don de 500 000 $ représente le plus important geste philanthropique destiné à la santé mentale à survenir dans l’est du Québec. Ce projet aura un impact majeur sur la qualité de vie des patients hospitalisés pour un problème de santé mentale. L’annonce a été faite en présence de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du Travail, ministre responsable de la Condition féminine et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et de la région Chaudière-Appalaches, Mme Agnès Maltais, et de la vice-présidente exécutive de Bell au Québec, Mme Martine Turcotte.
 
« Un tel projet de réaménagement ne saurait voir le jour sans l’importante contribution des donateurs. Je salue le travail de la Fondation du CHUQ ainsi que celui de l’équipe médicale qui ont porté ce projet. Je suis convaincue que les fonds remis par Bell feront une grande différence dans le processus de rétablissement des patients », a déclaré Agnès Maltais.
 
Des lieux propices au rétablissement
 Le projet de réaménagement vise une unité comptant 40 lits répartis sur deux étages, soit 486 hospitalisations par année. Les patients reçus au CHUL représentent 21 % de la clientèle de santé mentale dans la région de la Capitale-Nationale. « En matière de santé mentale, le CHUL se spécialise dans le traitement bref et les troubles alimentaires », explique la Dre Carole Ratté, psychiatre et chef adjointe du département de psychiatrie. « Les patients qui font un séjour chez nous méritent qu’on leur offre un environnement agréable et propice à leur rétablissement. »
 
Les travaux visent notamment le réaménagement de plusieurs espaces de vie et lieux de traitement dont des chambres, une salle de traitement destinée notamment à la clientèle en troubles alimentaires, des salles communes et des balcons.
 
Bell cause pour la cause
L’annonce survient quelques jours avant la campagne nationale de sensibilisation sur la santé mentale menée annuellement par Bell. « Alors que nous nous préparons pour la Journée Cause pour la cause, qui se déroulera le 12 février, nous sommes heureux d’être associés à un projet en santé mentale qui contribuera au mieux-être des personnes dans la grande région de Québec et dans tout l’Est du Québec », a déclaré Mme Turcotte. « Comme grande entreprise au Québec, nous avons le devoir et la responsabilité de nous engager activement pour changer les choses. Par ce geste, les 17 000 employés de Bell au Québec souhaitent favoriser le rétablissement de ceux qui font face à des problèmes de santé mentale, mais aussi sensibiliser le grand public aux tabous qui entourent ce type de maladie. »
 
Merci à un partenaire majeur
Pour la Fondation du CHUQ, le don de Bell représente un engagement majeur dont les retombées seront très concrètes. « Nous remercions Bell de leur engagement envers la grande communauté de Québec. Ce don représente la plus importante contribution dans le secteur de la santé mentale », affirme M. Denis Rhéaume, président et chef de la direction de la Fondation du CHUQ. « Ce demi-million consacré à l’humanisation des soins transformera littéralement le visage de l’unité de soins de courte durée en psychiatrie. Ce sera un baume pour les patients et leur famille qui font appel à l’équipe de psychiatrie pour les aider à traverser des moments difficiles de leur vie. »
 
Journée Bell Cause pour la cause le 12 février
Le 12 février, pour chaque message texte envoyé ou chaque appel interurbain effectué par des clients de Bell et de Bell Aliant, et pour chaque tweet utilisant le mot-clic #BellCause et chaque partage sur Facebook de notre image Bell Cause pour la cause, Bell versera 5 ¢ à des programmes consacrés à la santé mentale (les frais courants pour les appels interurbains et les messages texte s’appliquent). En 2012, huit millions de personnes à travers le pays ont généré plus de 78 millions de messages texte, d’appels interurbains et de messages rediffusés sur Twitter lors de la Journée Bell Cause pour la cause, ce qui a permis de verser 3 926 014,20 $ supplémentaires à des initiatives en santé mentale.
 
À propos de Bell
Bell, dont le siège social est à Montréal depuis sa fondation en 1880, est la plus grande entreprise de communications au Québec et au Canada. Elle offre aux consommateurs et aux entreprises des solutions à tous leurs besoins de communications. Bell Média est la première entreprise canadienne de services multimédias. Elle possède des actifs dans les secteurs de la télévision, de la radio et des médias numériques. Bell est la propriété exclusive de BCE Inc. de Montréal (TSX, NYSE : BCE). Pour obtenir plus d’information, visitez Bell.ca.
 
À propos de la Fondation du CHUQ
La Fondation du Centre hospitalier universitaire de Québec est une entreprise philanthropique qui a pour mission  de soutenir financièrement le CHU de Québec. Ses diverses campagnes et activités de financement contribuent au développement de plusieurs projets d’envergure, permettent de maintenir des soins de haute qualité grâce à des équipements technologiques de pointe et soutiennent l’expertise de professionnels de la santé, et ce, pour le mieux-être de la population de la grande communauté de Québec et de tout l’est du Québec.


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Parlons d’amour (du psychologue Yvon Dallaire)

Un nouveau livre de Yvon Dallaire
PARLONS D’AMOUR !
La psychologie des couples heureux.

Le bonheur conjugal n’est pas quelque chose que l’on peut atteindre une fois pour toutes et personne n’est à l’abri des coups durs que réserve la vie à deux. Le bonheur n’est pas toujours confortable. L’amour n’est pas toujours harmonieux. Voilà ce que nous enseigne la psychologie des couples heureux à long terme.

Le bonheur à deux se construit, ce qui requiert de grands efforts et non seulement de l’amour et de la bonne foi. Il est le résultat d‚une multitude d’instants d’intimité profonde et non pas d’un état de béatitude permanente. Il se bâtit sur de courts moments de qualité : des paroles valorisantes, des gestes d’affection, des cadeaux, des surprises, des services réciproquement rendus, des projets communs et, évidemment, des contacts physiques, sensuels et sexuels.

Ce nouveau livre d’Yvon Dallaire constitue le recueil de 52 chroniques parues à tous les dimanches dans le Journal de Montréal et de Québec au cours de l’année 2012. Il aborde des thèmes aussi variés que la séduction, le bonheur, l’art de la négociation gagnant – gagnant, les émotions, les cinq langages de l’amour et la gestion de quelques différences homme – femme.

Ce livre s’adresse à tous les hommes et toutes les femmes qui veulent réussir leur couple !

Psychologue et conférencier réputé dans toute la francophonie, Yvon Dallaire possède une expertise de plus de trente ans en écoute de couples aux prises avec des problèmes parfois ardus et une expérience conjugale de plus de quarante ans : il est donc un grand spécialiste de la vie de couple. Il a également écrit « Vivre à deux, c’est mieux », « Les couleurs de l’amour dans le couple » et « Chroniques conjugales » aux Éditions Québecor, ainsi qu’une trilogie sur le bonheur conjugal aux Éditions Option Santé.

Yvon Dallaire
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html

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Le PsyCoaching

Définition comparative: Le « Coaching » est l’accompagnement de personnes ou d’équipes pour le développement de leurs potentiels et de leurs savoir-faire dans le cadre strict d’objectifs professionnels.
Il concourt à la promotion de l’excellence dans le domaine des sports, du management, ou de l’évolution de carrière. Il nécessite donc, de la part du coach, des connaissances ciblées et une expérience dans l’un ou l’autre de ces domaines.

Le « PsyCoaching » (dit aussi « Life Coaching » ou « coaching pour la vie privée », mais qui s’étend, ici, au domaine professionnel) considère les dimensions professionnelles et personnelles comme interdépendantes et nécessitant donc une approche complète de la personne.

Il est centré sur ce qui fonde l’action, plus que sur les savoir-faire dans tel ou tel domaine d’activité. Cette approche permet ainsi de fonder l’excellence dans des domaines concrets, tant personnels que professionnels.

Loin des recettes, aussi brillantes qu’inapplicables dans la durée, il repose sur un modèle cognitivo-comportemental simple, didactique et adaptable aux situations nouvelles, en toute autonomie. C’est une approche « sur mesure », interactive, chaleureuse et rationnelle.

Ainsi, le PsyCoaching est l’accompagnement, de personnes ou d’équipes, centré sur ce qui, en chacun, fonde la communication et l’action, c’est-à-dire les représentations et les émotions de la personne entrant en jeu dans les différents contextes de sa vie.

Le objectifs du « PsyCoaching », tant professionnels que personnels, sont le développement des potentiels et des savoir-faire par la « gestion de soi » dans ce qui perturbe l’action à ses différentes étapes.

Abordant les dysfonctionnements (troubles mineurs cognitifs, émotionnels, comportementaux), subis par un grand nombre de personnes au long de la vie, il prévient l’apparition voire l’installation de plus grandes déroutes et souffrances, limitant ainsi le passage à certaines psychopathologies (troubles majeurs).
Ses objectifs peuvent donc s’étendre jusqu’au développement de la personne dans ses dimensions adaptatives, sensibles, rationnelles, relationnelles et créatives.

La « Psychothérapie » prend naturellement le relais en cas de grande souffrance psychologique et de désorganisation profonde de la vie quotidienne, familiale, étudiante ou professionnelle.

Vincent Guilloux, Psychologue, Psychothérapeute cognitiviste & praticien Mindfulness
Cabinet Euthyma — Vincent Guilloux
27, rue Sarrette, Paris, France, 75014
https://www.psycho-ressources.com/vincent-guilloux.html


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Le Moment Présent – Conférence Gratuite – Montréal

Le Moment Présent

Conférence gratuite
Mardi, le 19 février 2013 à 19h
Au restaurant Le Commensal, 1720 rue St-Denis, Montréal (métro Berri-UQAM)

Bienvenu à tous !

Cette conférence est suivie d’un échange sur le mode de questions-réponses.

Le moment présent contient tout : nos désirs, nos besoins, nos rêves, les autres, la nature, le monde physique et l’invisible… Tout. Rien n’existe d’autre que cet instant. On ne peut qu’être ici, maintenant, là où il y a la réalité, même illusoire. Même les pensées et l’agitation mentale sont dans le moment, mais l’attention que l’on porte sans cesse sur les scénarios mentaux intenses nous empêche de bien saisir le reste de la vie qui nous entoure.

Le présent inclut tout, mais malgré les enseignements des sages et d’une multitude d’auteurs, nous semblons l’éviter.

Passionné des philosophies monistes et des arts, Alain Colpron se consacre entièrement à son amour de la sagesse. En plus d’offrir de l’accompagnement thérapeutique aux personnes en démarche de connaissance de soi et de prononcer des conférences sur ce thème, il a publié le livre L’Être inconditionnel et le roman Denak (Éditions Perspectives, 2008 et 2012).

Alain Colpron, Consultations en Connaissance de soi, Praticien en psychothérapie, Auteur, Conférencier
Montréal, Québec, Canada
https://www.psycho-ressources.com/alain-colpron.html


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Les héritages transgénérationnels

En plus des aspects physiques, comme la couleur des cheveux ou la morphologie, ce sont des traits de caractère, des problèmes existentiels ainsi que des aptitudes particulières qui se transmettent d’une génération à l’autre. Ces transmissions, qui sautent parfois une génération, ne vont cependant pas de soi. Au contraire, elles opèrent généralement malgré soi.

Constater des similitudes entre les générations peut par-fois nous surprendre, alors que, d’autres fois, ces ressemblances semblent normales, comme si cela « coulait de source ». Notre rapport au monde et nos modes de vie sont en grande partie dépendants d’un conditionnement familial et culturel. Serait-il possible de mieux comprendre ces répétitions pour, au lieu de les subir passivement, y jouer un rôle actif ? Ces héritages sont-ils une fatalité de la condition humaine ? Comment pourrions-nous mesurer l’importance de leurs impacts dans notre vie quotidienne ?

Il est certain que notre rapport au monde et nos modes de vie sont en grande partie dépendants d’un conditionnement familial et culturel. L’héritage des vécus non intégrés par nos aïeux véhicule également des « casseroles » collectives et culturelles. Conscients et inconscients, ces héritages oeuvrent dans notre présent et dans nos destinées, ne manquant pas de nous affecter.
Avec les héritages transgénérationnels, ce sont des vécus non intégrés qui se répètent dans nos vies. Pour ne pas les subir passivement, serait-il possible de mieux comprendre ces répétitions ? De quelles manières pouvons-nous nous libérer de ces héritages en les intégrant ?

Un des buts de ce livre est de montrer l’importance du rôle joué par le sujet en soi pour intégrer les héritages transgénérationnels au lieu de les subir. En effet, l’intégration de nos origines et de nos héritages transgénérationnels sollicite le sujet en nous pour conduire dans le même sillage vers une meilleure connaissance de soi et nous émanciper de nos aliénations. Le fameux précepte des anciens Grecs, « connais-toi toi-même et tu connaîtras les dieux et l’univers » résume bien cette philosophie. Avec eux, nous devrions nous interroger sur ce qui nous appartient en propre, c’est-à-dire ce qui relève du sujet en nous qu’il faudra distinguer de ce qui provient de notre entourage, familial et culturel. La question de savoir jusqu’à quel point nous sommes conditionnés est légitime, salutaire parfois. Au lieu de nous servir, nos héritages ne limitent-ils pas le développement de notre potentiel ? Du reste, quelle est la marge de manoeuvre d’un individu, nécessairement influencé par son contexte familial, social et culturel ?

Nous ignorons généralement à quel point nous sommes tributaires de nos aliénations transgénérationnelles, familiales autant que culturelles. Lorsque nos capacités habituelles d’intégration s’avèrent inopérantes, sans doute pouvons-nous envisager un manque de connaissance de soi. Aujourd’hui, l’expérience thérapeutique a montré que nous héritons d’un bagage inconscient qui ne se rapporte pas seulement à notre seule histoire, mais également aux vécus non intégrés par nos parents, par nos grands-parents, par nos aïeux et plus fondamentalement encore par notre culture. Que nous le voulions ou pas, nous sommes nécessairement les héritiers d’un « passé non passé », resté présent d’une manière ou d’une autre dans nos vies. A travers nos symptômes et nos destins, nous revivons des histoires qui perpétuent d’anciens événements non assimilés.

Depuis Freud, les psychanalystes ont constaté que les événements tragiques (guerres, abus, déportations, etc.) affectent également les descendants des personnes impliquées, criminelles ou victimes. Il est bien compréhensible que confrontés à des situations dites « inhumaines », des individus soient amenés à substituer au processus sain d’intégration psychologique des mécanismes de défense archaïques qui dénient, refoulent ou occultent les vécus insupportables. Mais ce faisant, l’impact émotionnel et psychologique qui leur est associé n’a pas été intégré. Le soi-disant passé, resté en suspens, ne rejoint pas vraiment l’histoire. Il ne s’écrit pas au passé, mais reste bien présent, surtout s’il est devenu inconscient. Ces manques d’intégration restent chargés d’émotions non libérées, lesquelles se rejouent dans les relations avec l’entourage et plus particulièrement avec les enfants. Autrement dit, les événements non intégrés psychologiquement, et que l’on ne saurait évoquer sans déni ni malaise, conservent une charge pathogène potentiellement aliénante. À cause d’une dénommée « loyauté familiale inconsciente » il arrive que des enfants absorbent ces difficultés inconscientes non résolues. Comme nous le verrons, une autre réaction consisterait à ériger un « faux self », ou « persona », sorte de carapace qui protégerait des relations trop intrusives.

Extrait du livre de Thierry Gaillard, Psychothérapeute, Psychanalyste, Genève, Suisse
Intégrer ses héritages transgénérationnels – Et mieux se connaître (Écodition)
https://www.psycho-ressources.com/bibli/heritages-transgenerationnels.html


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Le yoga du froid

Depuis la diffusion des « Pouvoirs extraordinaires du corps humain » sur France 2, une question m’est régulièrement posée :

Comment est-ce possible ?

Je tiens à rassurer tout le monde. Je n’ai ni pouvoirs surnaturels, ni prédispositions à résister au froid.

J’ai au contraire grandi dans la phobie du froid. Phobie qui m’a poussé, au départ, à m’intéresser au Toumo ou Yoga du froid. C’est dans « Mystiques et magiciens du Tibet » ( Alexandra David-Neel ) que j’ai entendu parler pour la première fois du Toumo.

Le récit de ces ascètes méditants pratiquement nus dans la neige a été un choc pour moi. Je suis parti à la recherche de leurs techniques dans l’espoir de surmonter ma peur du froid. Il n’existe pas une, mais des techniques, pour obtenir ce résultat, tout comme il existe plusieurs façons d’obtenir du feu par friction. Les deux techniques sont d’ailleurs très proches. Les adeptes de la survie en nature produisent une braise par la friction de deux morceaux de bois. Les adeptes du Toumo ne procèdent pas autrement. La chaleur à l’intérieur du corps est amorcée par un travail musculaire et les frictions qui en résultent sur certaines articulations. La chaleur doit ensuite être répartie dans le corps tout comme on souffle sur des braises pour produire un feu.

On peut se représenter le corps comme une maison avec une pièce centrale. Si on chauffe la pièce centrale et que les portes sont fermées, on aura sans doute trop chaud, tandis qu’on gèlera dans les autres pièces. 

Pour répartir la chaleur dans toute la maison, il faudra :
– ouvrir les portes de la pièce centrale;
– faire circuler l’air grâce à un système de ventilation.

C’est à ce stade que le yoga du froid se distingue d’une simple gymnastique.

En jouant sur la capacité de relâchement du corps pour permettre aux fluides de circuler librement et sur la respiration, cette pratique permet, à la façon d’un forgeron, d’activer le feu de sa forge à l’aide d’un soufflet.

Je dois préciser que la pratique du Toumo comporte des aspects dangereux. Les exercices qui permettent de faire monter la température du corps réclament trois à quatre ans de travail quotidien pour être maitrisés.

Je ne conseille à personne de se lancer dans cet exercice sans être encadré par un expert. Je pratique ce yoga depuis plus de 25 ans. Ça n’a rien d’un exploit. Tous les mammifères ont la capacité de s’adapter au froid. L’homme a simplement oublié.

Le seul exploit est de surmonter sa peur.

Wilfred Delnord
http://www.yogadufroid.com


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L’EMT : un outil stratégique en thérapie brève.

Beaucoup de psychothérapeutes sont appelés à travailler dans une perspective à court terme. En effet, le nombre de séances auquel ont droit les clients est souvent restreint (ex. : CLSC, PAE) ou bien le budget des clients se trouve limité. Dans de tels contextes, les thérapeutes ont alors avantage à maîtriser des techniques de thérapie brève. Je me propose de vous en faire découvrir une des plus utiles : l’EMT (Eye Movement Technique) du psychologue états-unien Fred Friedberg, Ph. D.

Qu’est-ce que l’EMT?

Il s’agit d’une technique de psychothérapie simple et efficace qui permet de gérer les émotions négatives au moyen de stimulations bilatérales semblables à celles utilisées en EMDR (p. ex. : tapotements en alternance sur les genoux, mouvements oculaires). Une séance, rarement plus, suffit pour gérer la ou les émotions négatives associées à une situation présente ou future de nature non traumatique. Vu la simplicité de la technique, les thérapeutes peuvent l’enseigner progressivement à leurs clients afin que ces derniers puissent l’utiliser de façon autonome en dehors des consultations.

Stéphane Migneault
Psychothérapeute, conférencier, superviseur en IMO
Formateur en EMT

Pour en savoir plus…
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


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La psychologie au quotidien

Sous la direction de Simon Grondin

SOMMAIRE: Comment peut-on composer avec l’anxiété ou améliorer sa vie de couple ? Quelles formes prennent les troubles du sommeil ? L’attachement parent-enfant est-il vraiment crucial pour le développement harmonieux de la personne ? À quels signes peut-on reconnaître que notre passion pour les jeux de hasard est pathologique ? Quels sont les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence ? Comment mieux vivre avec un diagnostic de cancer ? Où peut-on aller chercher de l’aide psychologique ? C’est à ce genre de questions que ce livre permet de répondre.

Transporté de l’enfance au vieillissement, en passant par quelques-unes des épreuves de la vie, le lecteur est invité à prendre conscience de différentes problématiques psychologiques très fréquentes. Cet ouvrage définit les types de troubles afin d’aider les gens à les identifier au quotidien. Il donne aussi des pistes de solution concrètes pour aider le lecteur à composer avec ces difficultés. Ceci permet de mieux évaluer si une aide psychologique extérieure est nécessaire et, le cas échéant, où aller la chercher.

L’ouvrage est le fruit d’une collaboration entre plusieurs professeurs de l’École de psychologie de l’Université Laval initiée dans le cadre de son 50e anniversaire. Les chapitres du livre sont donc rédigés par des experts désireux de mettre la recherche scientifique en psychologie au service de la population.
 

AVEC LA COLLABORATION DE:
 
Célyne Bastien
Simon Beaulieu-Bonneau
Geneviève Belleville
Jean-Marie Boisvert
Véronique Boudreault
Tijana Ceklic
Alexandra Duchesne-Pérusse
Émilie Fortier-Brochu
Isabelle Giroux
Annie Goulet
Simon Grondin
Christian Jacques
Philippe Landreville
Simon Larose
Charles M. Morin
André Plamondon
Josée Savard
George M. Tarabulsy
 
Presses de
l’Université Laval
248 pages – Janvier 2013

ISBN : 978-2-7637-9845-5
ISBN-PDF : 9782763798462

Biographie : Simon Grondin

Simon Grondin est professeur à l’École de psychologie de l’Université Laval. Détenteur d’une maîtrise en sciences de l’activité physique et d’un doctorat en psychologie expérimentale, il est spécialiste de la cognition et des neurosciences. Récemment, il a été Rédacteur en chef de la Revue canadienne de psychologie expérimentale. Il est également un passionné de hockey dont il connaît la grande et la petite histoire.


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Qu’est-ce qu’un pervers?

Perversion et narcissisme

La perversion a longtemps été comprise par le grand public comme une déviance sexuelle. C’est en effet sous cette forme que Freud en a popularisé le concept. Des psychanalystes comme Alberto Eiguer (1986), J.-C. Racamier (1992), Maurice Hurni et Giovanna Stoll (1996), ou encore Jean-Pierre Caillot1, l’ont approfondi, tandis que d’autres ont pu sensibiliser le grand public à cette question par des livres comme Les manipulateurs sont parmi nous d’Isabelle Nazare-Aga (1997) et Le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien de Marie-France Hirigoyen (1998). Ces deux essais exposent le comportement du pervers mais ne prennent pas en compte une désagréable réalité : il n’y a pas de pervers narcissique sans un complice. Pour comprendre comment le pervers séduit son complice, il faut expliciter le terme de narcissisme.

Les narcissismes

Le narcissisme est une notion complexe étudiée par différents auteurs et écoles, mais tous soulignent qu’il y a un narcissisme normal et nécessaire, et des formes pathologiques de ce narcissisme.

Le narcissisme normal est celui que l’enfant élabore dès sa naissance à travers des relations suffisamment bonnes et sécurisantes avec son entourage. Ce narcissisme est la base d’une personnalité équilibrée et aide à se construire une bonne estime de soi.

Le narcissisme pathologique apparaît sous deux formes différentes : le narcissisme libidinal qui crée chez le patient un moi grandiose, et le narcissisme sadique à travers lequel le patient s’octroie de la valeur par sa capacité à faire du mal.
En d’autres termes, cela génère deux genres de pervers : celui que j’appellerai le « pervers honnête » qui, dépassé par ses propres mécanismes, cause des souffrances à son entourage de manière involontaire et inconsciente ; et le pervers sadique qui, au contraire, prend un véritable plaisir à faire du mal.

Avec le « pervers honnête », les relations ne sont pas forcément faciles, mais pas impossibles : des limites peuvent lui être posées et des négociations entreprises. Avec le sadique, seule la fuite doit être envisagée.
Il est difficile de différencier ces deux profils car les mécanismes mis en place sont souvent les mêmes. Le « pervers honnête » garde une certaine éthique et des limites, autres que celles imposées par la loi ou le rapport de force. Le second n’a que deux objectifs : ne pas se faire prendre et garder le dessus. Il peut être très dangereux.

Le pervers sadique est un prédateur qui attaque et utilise l’autre sur tous les plans. Depuis quelques décennies, certains psychanalystes, dans la lignée d’Alberto Eiguer et de Racamier, ont abordé cette problématique et se sont heurtés à deux obstacles majeurs :

1) La perversion ne se montre et ne se joue que dans une relation.
2) Le pervers ne se retrouve que rarement sur le divan. Il estime n’avoir besoin ni d’aide ni de soins. De plus, c’est son entourage qui est en souffrance.

C’est avec l’essor des thérapies de couple et des thérapies familiales que les psychanalystes ont pu se mobiliser pour questionner la configuration perverse et comprendre qu’il s’agissait d’une des modalités de la souffrance narcissique. Lors d’une thérapie de couple, les indices d’un comportement pervers surgissent lorsque la question de la sexualité est abordée. En effet, le pervers vise à chosifier l’autre et, par ce biais, à détruire sa santé psychique. Si le pervers accepte de venir en thérapie familiale, c’est généralement parce qu’il se sent dépassé par la situation, et qu’il souhaite l’aide d’un thérapeute (qu’il essaie de manipuler) pour reprendre le contrôle.

Le fonctionnement du pervers

Le pervers est un parasite qui met toutes ses facultés en oeuvre pour attirer et retenir celui ou celle qui va lui servir. Il sait donc toujours exactement jusqu’où il peut aller et, de ce fait, peut faire durer très longtemps la relation. Repérer le comportement du pervers et ses manipulations, apprendre à s’y soustraire, comprendre lesquelles de nos fragilités ont permis cette exploitation, tel sera notre propos.
L’approche freudienne a mis en évidence un vide intérieur chez ces personnalités perverses. Ces sujets ont en effet du mal à percevoir leurs propres émotions. Ils les refoulent et disent souvent ne ressentir d’affects que devant un film. Ils cherchent à extérioriser cette souffrance du vide : l’autre devient alors un objet dans lequel ils veulent inclure leur propre souffrance. Par ailleurs, ils cherchent à détruire chez l’autre (vis-à-vis de qui ils n’ont aucune empathie) ce qu’ils ne peuvent atteindre eux-mêmes (bonheur, désir, plaisir). Ils cherchent, par cette violence, à combler leur vide intérieur. Leur absence de culpabilité les conforte d’ailleurs dans leur toute-puissance.

Une araignée tisse sa toile

Le pervers narcissique, telle une araignée, tisse sa toile et guette sa proie. Quand celle-ci est prisonnière, il fond sur elle. Le pervers séduit sa victime et s’infiltre dans ses brèches émotionnelles. Il reste indiscernable jusqu’à ce que sa position soit suffisamment assurée. Ensuite, il sévit. Des victimes éperdues diront : « Mais il n’était pas comme cela au début ! » Le commencement de la relation lui sert à maîtriser le terrain, ce qu’il ne parviendrait à faire s’il montrait d’emblée sa véritable nature.

EXTRAIT du livre de Claire-Lucie Oziffra
Publié par les Éditions Eyrolles, Paris, France

https://www.psycho-ressources.com/bibli/relations-perverses.html


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Régis Lamotte, Psychothérapeute et Formateur, France

Après avoir suivi l’Ecole d’Etudes Sociales et Pédagogiques de Lausanne, Régis Lamotte s’est formé aux approches psychocorporelles : Intégration posturale, Gestalt, Méthode Feldenkrais,… Enseignant en Programmation Neuro-Linguistique (Society of Neuro-Linguistic Programming Christina Hall), et Hypnose Ericksonienne (S. Rosen et E. Rossi), il est certifié à l’intervention systémique en thérapie brève (Institut Gregory Bateson, R. Fisch, P. Watzlawick). Co-gérant de l’Institut COMPLÉTUDE.

Riche d’une expérience thérapeutique d’une trentaine d’années, Régis Lamotte a développé un modèle unique de compréhension de la « structure systémique de l’expérience subjective » dans le cadre de sa recherche sur la pensée complexe. Il est passé maître dans l’art de relier la structure linguistique à la structure cognitive. Ses compétences, notoirement reconnues, l’amènent à travailler régulièrement en collaboration avec les Hôpitaux, Centres de la Souffrance et médecins. Il exerce en tant que psychothérapeute à Cadenet (84) et à Cols (07). Fin pédagogue, il privilégie la créativité et l’imaginaire, associés à une grande rigueur. Il transforme l’espace d’apprentissage en un lieu d’évolution et de guérison.

Régis Lamotte est membre de Psycho-Ressources.
Consultez le programme des formations offertes en 2013.
https://www.psycho-ressources.com/regis-lamotte.html


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