Stage: Mon Nouveau Monde, Belgique, 14-15 mars 2015

14 & 15 mars 2015 – Stage « Mon Nouveau Monde » en Belgique

Atelier non résidentiel

Une soirée de présentation & pratique sera offerte le vendredi soir 13 mars 2015 au même endroit.

Un atelier pour :
– choisir son chemin,
– découvrir et faire grandir sa propre valeur,
– déconnecter de fausses croyances qui empêchent de s’épanouir pleinement et laisser entrer l’abondance à tous les niveaux,
– aller chercher des réponses aux questions restées sans réponse jusqu’à ce jour.

On ne peut pas aimer si on ne s’aime pas.
On ne peut pas attirer l’abondance si on a une faible estime de la valeur qu’on a de soi.

Ensemble, vous poserez des intentions claires et verrez pourquoi vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs de vie et la réalisation de vos désirs et rêves. Vous irez chercher des réponses et dénouerez des noeuds qui vous empêchent de vous épanouir et créer la vie que vous désirez. Le tout dans la douceur, l’intensité et la bonne humeur.

Deux journées de ressourcement pour faire un voyage au coeur de Soi et avec le groupe où Dominique Jeanneret vous guidera dans un espace de douceur et de ressourcement dans la joie et la légèreté afin de renouer avec la puissance d’Être et permettre de s’épanouir.

Dominique utilisera une boîte à outils éclectique et innovante, à la fois puissante et accessible à tous, tout en suivant l’énergie et les émotions émergentes. Elles vous partagera aussi des activités et outils aux niveaux psycho-spirituel et énergétique qui proviennent des Amérindiens.

Exercices psycho-corporels et énergétiques, méditations, recueillement et échanges, mouvements, musique et tambour chamanique, sans oublier le plaisir du jeu, animeront ces journées de retrouvailles et de guérison avec soi-même.

Une invitation au voyage dans la douceur, la force, le respect, l’authenticité et la joie, pour faire émerger sa puissance et sa beauté en vivant son présent au plus proche de son cœur tout en construisant le futur avec courage et amour.

Avec Dominique Jeanneret.
Tous les détails et les modalités pour s’inscrire en suivant ce lien:
http://omaction.net/description-des-stages/mars-2015-belgique/


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La Communication Profonde Accompagnée (CPA)

FORMATION
Communication Profonde Accompagnée (CPA)

Pour qui ? Vous êtes dans la relation d’aide ou vous souhaitez vous y engager. L’un de vos proches est privé de parole (maladie, alzheimer, accident, autisme..)

Qu’est-ce que la Communication Profonde Accompagnée (CPA) ? La CPA (Communication Profonde Accompagnée) est une thérapie brève de dernière génération, remarquable par sa simplicité et son efficacité.

Grâce à cette forme particulière de communication, la main devient messagère du cœur. Les mots déposés à l’aide d’un clavier, libèrent des blessures du passé et des empreintes émotionnelles enfouies.

CPA ouvre l’accès aux mémoires de l’inconscient personnel (dont fœtales), transgénérationnel et collectif.. Elle favorise ainsi une expansion de conscience dont l’action permet de se délivrer des dépendances, des répétitions, fidélités inconscientes et croyances limitantes.

Le renouveau devient alors possible, grâce à l’émergence de la sensibilité profonde de l’être. Elle œuvre à l’ouverture du cœur et à la réunification.

La CPA s’adresse à tous, enfants comme adultes ainsi qu’aux personnes privées de l’usage de la parole.
La technique : La technique est simple. Le partenaire appelé « facilitant » soutient la main de la personne (le facilité) et accompagne ses impulsions sur un clavier, pour qu’elle laisse s’exprimer les profondeurs de son être, indicibles par la parole consciente.
La communication profonde repose sur des processus psychiques semblables à ceux de la télépathie, de l’empathie ou de l’hypnose. L’accompagnant est un médiateur moteur, sensoriel et cognitif qui « prête » au facilité ses outils d’expression.

Formée à l’origine à la  Psychophanie et aux constellations familiales, Martine Garcin-Fradet a créé la Communication Profonde Accompagnée,  pour explorer plus profondément tous les espaces de l’être, particulièrement dans les espaces transpersonnels et spirituels.
A qui s’adresse la CPA ? La CPA est un moyen de communication avec les personnes privées de l’usage de la parole (autisme, Alzheimer, comas etc).

Elle s’adresse aussi à toute personne souhaitant explorer et détisser ses difficultés pour en faire des ressources nouvelles.

La formation : Elle se déroule sur 8 mois et se compose de 6 modules pour un total de 16 jours.

Prochaines formations :
Bretagne à St Pierre de Quiberon – du 03 au 06 avril 2015
Rhône-Alpes à Lyon – du 01 au 04 mai 2015
Midi-Pyrénées à Toulouse – du 17 au 20 avril 2015

Coût de la formation : 1730 euros (échéancier possible sur demande)

Plus d’information visitez la page de Nathalie Gruel sur Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/nathalie-gruel.html


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Les dix secrets des couples heureux

image-couple-velo-sm-CC0Les dix secrets des couples heureux

L’observation des 15 à 20 % de couples heureux à long terme a permis aux psychologues de dénicher certains de leurs secrets. Même s’ils ont été confrontés aux mêmes crises et conflits que les couples malheureux, ils ont appris à réagir différemment.

Secret #1 : Le partage du pouvoir
Les membres des couples heureux ont un rapport de force… d’égal à égal. Ils partagent donc le pouvoir ou, du moins, ils l’alternent. Ils font le moins de compromis possible car, dans un compromis, les deux sont perdants. Ils sont exigeants face à leur couple, mais s’organisent pour qu’il y ait toujours deux gagnants. Ils ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à savoir qui a raison, qui a tort. Contrairement aux couples malheureux, ils ne cherchent pas l’approbation de leur partenaire, mais savent l’apprécier lorsqu’ils l’obtiennent.

Secret #2 : La juste distance
Les couples heureux ont appris à établir une juste distance entre leur besoin de fusion émotive et leur désir d’autonomie. Étant bien différenciés, ils sont alors capables d’une véritable intimité. Ils ont trouvé un équilibre entre des moments de frustration, lesquels entretiennent le désir, et des moments de satisfaction, lesquels ravivent leur bonheur. Ils ont compris que l’intimité n’est pas synonyme de fusion, mais qu’il fallait être deux pour être en relation. De plus, ils sont aussi heureux seuls qu’ensemble. Les couples fusionnels sont effectivement les plus dysfonctionnels.

Secret #3 : Une véritable amitié
La base fondamentale des couples heureux à long terme, contrairement à la croyance populaire, n’est pas la passion, mais bien l’amour et l’amitié, soit un sentiment basé sur la connaissance réelle de l’autre et non sur l’intensité des sensations et des émotions. La passion a pu être à l’origine de leur attirance, mais celle-ci s’est lentement transformée en amour plus tranquille, plus stable. Un couple heureux est formé de deux personnes qui, d’amants passionnés, sont devenus deux amoureux, deux parents, deux associés, deux amis qui continuent de faire l’amour ensemble et de réaliser des projets à court, moyen et long terme. Comme des amis, ils mettent l’accent sur ce qui les rassemble, plutôt que sur ce qui les oppose. Ils considèrent l’autre comme un invité très spécial dans leur vie.

Lorsque interrogés par les psychologues sur le secret de la longévité de leur amour, la principale réponse des membres des couples heureux est le plus souvent : « Je n’ai jamais cherché à changer mon partenaire ».

Secret #4 : Le désamorçage
Les couples heureux vivent aussi des crises, mais au lieu de remettre leur couple en question, ils utilisent leur énergie et leur créativité pour développer l’art de la négociation. Loin de surenchérir, ils désamorcent toute escalade par des excuses, en faisant de l’humour ou en donnant raison à l’autre. Les psychologues disent souvent que c’est la façon dont les couples se font la guerre qui constitue le véritable indice pronostic de leur évolution et non comment ils vivent en temps de paix. Ils s’organisent pour ne jamais avoir de besoin de dire « : « Veux-tu, on efface tout et on recommence à zéro ? ».

Secret #5 : Le réalisme
Les membres des couples heureux ont lu, eux aussi, des contes de fées, des romans d’amour et visionnés des films langoureux, mais ils ne les ont pas pris pour la réalité, même s’ils ont pu y rêver. Ils se sont rapidement défaits des nombreuses illusions entourant le couple, l’amour, la communication… Ils ont su renoncer à leurs perceptions adolescentes, égocentriques et/ou narcissiques. Ils savent que la fameuse « âme sœur » n’existe que dans leur tête et ils ont accepté leur partenaire dans sa réalité quotidienne, avec ses qualités et ses défauts.

Secret #6 : Un partenaire approprié
On dit que les contraires s’attirent, mais la science conjugale démontre que les partenaires qui se ressemblent, dans une proportion d’au moins 70 %, augmentent considérablement leurs probabilités d’être heureux ensemble. Loin d’avoir trouvé la fameuse « âme sœur », laquelle n’est qu’illusion, les membres des couples heureux sont suffisamment compatibles pour éviter la polarisation sur les conflits conjugaux insolubles : ils s’assurent ainsi stabilité et bonne entente. Mais ils sont aussi suffisamment différents pour s’influencer l’un l’autre, stimulant ainsi leur créativité et leur capacité d’évoluer, mais dans la même direction.

Secret #7 : La confiance réciproque
Aucune relation – amoureuse, professionnelle ou commerciale – ne peut survivre si cette relation n’est pas empreinte de confiance réciproque, de respect mutuel et d’admiration. Les membres des couples heureux ne se surveillent pas l’un l’autre. Même lorsqu’ils ne sont pas en accord, ils respectent le point de vue de l’autre et ne mettent pas en doute leur bonne foi. Même si l’un n’approuve pas les projets personnels de l’autre, il le soutiendra, moralement et financièrement, dans la réalisation de ses projets.

Secret #8 : L’acceptation des conflits
Contrairement à la croyance populaire, le couple n’est pas une garantie absolue de bonheur ; il serait plutôt le creuset de nombreux conflits : l’éducation des enfants, la gestion financière, les relations avec les belles-familles, le partage des tâches ménagères, le temps accordé à la vie privée, la sexualité. Les membres des couples heureux se sont rapidement rendus compte que la majorité des conflits tournant autour de ces six sources sont souvent insolubles (69 % selon l’équipe du psychologue John Gottman, auteur du livre Les couples heureux ont leurs secrets). Ils ne s’acharnent donc pas à résoudre ces conflits et se mettent d’accord pour vivre avec des désaccords… à vie. Ils préfèrent être heureux et préserver leur amour que de chercher à résoudre leurs conflits et chercher un consensus à tout prix.

Secret #9 : L’acceptation des inégalités
Les membres des couples malheureux surveillent et calculent ce que l’un fait et l’autre ne fait pas. Ils cherchent à imposer la règle donnant – donnant. Ce que ne font évidemment pas les membres des couples heureux. Ceux-ci acceptent qu’ils puissent y avoir une répartition inégale  et variable des salaires, des tâches ménagères, des soins aux enfants… Les couples heureux acceptent et reconnaissent qu’il puisse y avoir des modes de fonctionnement différent selon le sexe. Ils ont renoncé à la fameuse égalité – similarité entre les hommes et les femmes et laissent chacun être et agir selon sa nature et ses convictions. Égalité, oui, mais vive la différence !

Secret #10 : Le jardin secret
Les membres des couples heureux ne communiquent pas toutes leurs pensées, tous leurs actes, toutes leurs frustrations ou leurs emmerdements. Ils ne croient pas à la communication à tout prix et qu’il faille tout se dire dans un couple. Chacun a droit à sa vie privée, à ses pensées secrètes, à des désirs inavouables, mais à la condition que ce jardin secret ne sape pas les bases de leur relation. Tout devrait pouvoir se dire, mais aucune obligation n’est faite en ce sens. Un peu de réserve et de mystère sont nécessaires pour l’entretien du respect et de la séduction à long terme.

Les membres des couples heureux ont décidé de préserver leur bonheur plutôt que de chercher à avoir raison sur l’autre.

Texte tiré du livre Chroniques conjugales publié chez Québecor.

Présentation de l’auteur:
Auteur et conférencier renommé au Québec et en Europe francophone, Yvon Dallaire exerce la thérapie conjugale et sexuelle depuis plus de 30 ans. Il est chroniqueur pour divers médias écrits et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision comme spécialiste des relations homme-femme. Il a créé l’approche psycho-sexuelle appliquée aux couples (APSAC).
Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html


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Test: Êtes-vous dépendant dans vos relations amoureuses?

Test : Etes vous dépendant ?

  • Etes-vous régulièrement attiré(e) par des personnes avec qui la relation est particulièrement insatisfaisante ?
  • Etes-vous bouleversé(e) quand votre partenaire ne vous apporte pas tout l’amour que vous attendez ?
  • Mettez- vous votre partenaire sur un piédestal… ?
  • Avez-vous le sentiment que sans lui la vie est dénuée d’intérêt ?
  • Acceptez-vous qu’il vous mette très souvent la pression pour vous comporter différemment ou pour vous inciter à abandonner vos centres d’intérêts au profit des siens ? (Peut-être le faites-vous pour lui plaire… Mais votre vie vous appartient-elle ? Et si elle ne vous appartient pas à qui appartient-elle ? )
  • Laissez-vous votre partenaire vous maltraiter sous prétexte que vous l’aimez ? (Peut-être est ce parce que vous voulez maintenir à tout prix la relation ? Mais l’amour, est-ce un poids à porter ou bien n’est-ce pas plutôt quelque chose qui nous porte ? )
  • Allez-vous, parce que vous craignez le changement, vous résigner à une relation qui entame sérieusement votre joie de vivre et vous prépare à la dépression…?

Si vous répondez positivement à au moins quatre de ces questions, vous êtes dépendant.

Extrait du livre de Claude Marc Aubry, Psychologue.
LA RELATION AMOUREUSE DESTRUCTRICE
Sortir de la dépendance.

Lisez d’autres extraits:
https://www.psycho-ressources.com/bibli/relations-amoureuses-destructrices.html

Claude Marc Aubry, Psychologue, Meursac & Paris, Fr.
https://www.psycho-ressources.com/claude-marc-aubry.html


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L’Art d’Aimer : Erich Fromm (1900-1980), Psychanalyste

Fromm (Erich), psychanalyste américain d’origine allemande, né à Francfort-sur-le-main (1900-1980). Il prône l’adaptation de la psychanalyse à la dynamique sociale à partir d’une lecture humaniste de Marx (La peur de la liberté, 1941; Société aliénée, société saine, 1955). Erich Fromm a obtenu son doctorat en philosophie de l’université de Heidelberg à vingt-deux ans alors qu’il étudiait avec Jaspers. Il fut l’un des chefs de file du mouvement néo-freudien américain. Fromm considérait la révolution de l’amour comme l’unique alternative à la destruction de l’humanité.

Auteur de:

  • La peur de la liberté (1941)
  • Société aliénée, société saine (1955)
  • L’art d’aimer (1956)
  • L’homme pour lui-même (1947)
  • Le langage oublié (1951)
  • Aimer la vie (Recueil de causeries radiophoniques, 1983)

 » L’art d’aimer «  
Ce livre est sans doute le plus beau cadeau que nous a laissé Fromm. Dans cet ouvrage remarquable, Fromm traite de l’amour à la fois comme le comprend l’homme de la rue et le savant. L’homme devant le sentiment de solitude qu’il éprouve, ne dispose que d’un seul moyen pour s’insérer dans le monde: l’amour. Celui qui existe entre parents et enfants, entre hommes et femmes, frères et sœurs, amis et amies, et même créateur et créatures… Face à une civilisation où chacun ne vaut qu’en fonction de ses facultés de production, où les échanges entre les individus ne se limitent le plus souvent qu’à des rapports d’équité ou de troc, l’amour représente l’ultime possibilité, pour l’être humain, de se réaliser dans son autonomie. (Texte de présentation du livre, Édition EPI)

Quelques extraits

p11: “L’amour n’est pas un sentiment à la portée de n’importe qui: il dépend de notre degré de maturité. (…)”

p16: “Les gens pensent qu’il est simple d’aimer, mais qu’il est difficile de découvrir le bon objet à aimer ou qui les aimera.”

p17: “Toute notre culture se fonde sur un appétit d’achat, sur l’idée d’un échange mutuellement profitable. (…)  «Attrayant» signifie d’habitude un joli paquet de qualités qui jouissent de popularité et sont recherchées sur le marché de la personnalité. (…) Ainsi deux personnes tombent-elles amoureuses lorsqu’elles ont le sentiment d’avoir découvert le meilleur objet disponible sur le marché, compte-tenu des limitations de leur propre valeur d’échange.”

p18: “Dans une culture où prévaut l’orientation commerciale et dans laquelle le succès matériel constitue la valeur éminente, il n’y a guère de quoi s’étonner que les relations amoureuses suivent le même modèle d’échange que celui qui gouverne le marché des affaires et du travail. (…)”

p 18: “Si deux personnes qui sont étrangères, comme nous le sommes tous, laissent soudainement s’abattre le mur qui les séparait, et se sentent proches, se sentent une, ce moment d’unicité est une des expériences les plus vivifiantes et les plus émouvantes de la vie. Il est d’autant plus merveilleux et miraculeux pour les personnes qui ont vécu séparées, isolées, sans amour. Ce miracle de soudaine intimité est souvent facilité s’il s’associe à, ou est suscité par l’attraction et la consommation sexuelle.
Cependant, de par sa nature même, ce type damour n’est pas durable. Les deux personnes s’accoutument l’une à l’autre, leur intimité perd de plus en plus son caractère miraculeux, jusqu’à ce que leur antagonisme, leurs déceptions, leur ennui mutuel, tuent ce qui a pu subsister de l’émoi initial. Mais voila, au début elles ne se doutent de rien: elles prennent en effet l’intensité de l’engouement, cet état d’être «fou» l’un de l’autre, pour une preuve de l’intensité de leur amour, alors que cela ne fait que révéler le degré de leur solitude antérieure.”

“Il n’y a guère d’activité, d’entreprise, dans laquelle on s’engage avec des espoirs et attentes aussi démesurés, et qui pourtant échoue aussi régulièrement que l’amour.”

p 19: “(…) il semble qu’il n’y ait qu’une seule façon efficace de surmonter l’échec de l’amour – c’est d’examiner les raisons de cet échec et d’étudier la signification de l’amour.”

p 20: “(…) le succès, le prestige, l’argent, le pouvoir – nous consacrons la presque totalité de notre énergie à apprendre comment atteindre ces objectifs, et nous n’en réservons quasi pas à apprendre l’art d’aimer.”

p 24: “L’homme est doué de raison; il est vie consciente d’elle-même; il a conscience de lui-même, de son semblable, de son passé, et des possibilités de son avenir. Cette conscience de lui-même comme entité séparée, la conscience de la brièveté de sa propre vie, du fait qu’il a été engendré sans sa volonté et qu’il meurt contre sa volonté, qu’il mourra avant ceux qu’il aime ou eux avant lui, la conscience de sa solitude et de sa séparation, de son impuissance devant les forces de la nature et de la société, tout ceci fait de son existence séparée, désunie, une prison insupportable.”

p 23: “L’homme ne peut avancer qu’en développant sa raison, en trouvant une harmonie nouvelle (…)”

p 25: “Le besoin le plus profond de l’homme est de surmonter sa séparation, de fuir la prison de sa solitude. (…)”

p 29: (…) l’union au groupe constitue la façon prévalente de surmonter la séparation. (…) Si je ressemble à quiconque, si je n’ai ni sentiments, ni pensées qui m’en distinguent, si je me conforme aux coutumes, usages vestimentaires et idées, au pattern du groupe, je suis sauvé; sauvé de l’expérience effrayante de la solitude.”

p 105: “Une foule grandissante de gens perdent leur autonomie et tombent sous la dépendance de ceux qui dirigent les grands empires économiques. De la concentration des capitaux résulte un autre trait saillant du capitalisme moderne: la forme particulière que revêt l’organisation du travail. Dans les entreprises fortement centralisées, la division absolue du travail a pour effet d’anéantir l’individualité du travailleur, d’en faire le rouage d’une machine.

Le capitalisme moderne a besoin d’hommes qui coopèrent uniment et en grand nombre, qui veulent consommer toujours davantage, et dont les goûts sont standardisés, facilement modelables et prévisibles. D’hommes qui, tout en ayant le sentiment de rester libres et autonomes, de n’être soumis à aucune autorité, règle ou contrainte intérieure, acceptent cependant d’être commandés, d’exécuter ce que l’on attend d’eux, de s’insérer sans frictions dans la machine sociale. D’hommes que l’on peut diriger sans violence, conduire sans chefs, mouvoir sans but, sinon celui de tenir sa place, d’être en mouvement, de fonctionner, de continuer d’avancer.”

p 151: “Tant les penseurs radicaux que l’individu moyen sont des automates sans amour.”

p 30: “La plupart des gens ne sont même pas conscients de leur besoin de conformisme. Ils vivent avec l’illusion qu’ils suivent leurs propres idées et penchants, qu’ils sont individualistes, que les opinions auxquelles ils sont arrivés représentent l’aboutissement de leur propre réflexion – et que, si leurs idées rejoignent celles de la majorité, c’est en quelque sorte une coïncidence. Le consensus de tous sert de preuve à la justesse de «leurs» idées. (…) Le slogan publicitaire « c’est différent » révèle ce besoin pathétique de différence, alors qu’en réalité c’est à peine s’il en subsiste quelqu’une. (…)”

p 25: “L’homme, – de tout âge et de toute culture – se trouve confronté à la solution d’un seul et même problème: comment surmonter la séparation, comment accomplir l’union, comment transcender sa propre vie individuelle et trouver l’unicité?”

p 35: “Ce qui importe, c’est que nous sachions de quelle sorte d’union nous nous entretenons lorsque nous parlons de l’amour.”

p 39: “(…) l’amour est une action, la pratique d’un pouvoir humain qui ne peut s’exercer que dans la liberté et jamais sous l’effet d’une contrainte.”

p 121: “(…) Une autre forme d’amour névrotique se caractérise par le recours à des mécanismes projectifs dans le but d’éviter ses propres problèmes, toute l’attention se concentrant sur les imperfections et les faiblesses de la personne «aimée».”

p 39: “L’amour est une activité, non un affect passif; il est un «prendre part à», et non un «se laisser prendre». (…) l’amour consiste essentiellement à donner, non à recevoir. (…) Le malentendu le plus courant est de croire que donner, c’est abandonner quelque chose, se priver de, renoncer. (…) Les gens à orientation non-productive ressentent le don comme un appauvrissement.”

p 40: “Certains, il est vrai, érigent le don en vertu, mais en le concevant comme un sacrifice. (…) Pour un caractère productif, le don revêt une signification entièrement différente. (…) Donner est source de plus de joie que recevoir, non parce qu’il s’agit d’une privation, mais parce que dans le don s’exprime ma vitalité.”

p 41: “Que donne un être à un autre?
Il donne de lui-même, de ce qu’il a de plus précieux, il donne de sa vie. (…) il donne de ce qui est vivant en lui; il donne de sa joie, de son intérêt, de sa compréhension, de son savoir, de son humeur, de sa tristesse – bref, de tout ce qui exprime et manifeste ce qui vit en lui. En donnant ainsi de sa vie, il enrichit l’autre, il en rehausse le sens de la vitalité en même temps qu’il rehausse le sien propre. Il ne donne pas dans l’intention de recevoir, car le don constitue comme tel une joie exquise.”

p 141: “La pratique de l’art d’aimer exige la pratique de la foi. La foi exige du courage, la capacité de prendre des risques, tout en se tenant prêt à accepter souffrances et désillusions.”

p 152: “Dans le système actuel, ceux qui sont capables d’amour sont forcément des exceptions.”

p 153: (Dans nos sociétés actuelles) “Toutes les activités sont subordonnées à des objectifs économiques, les moyens sont devenus des fins; (…) Pour que l’homme soit en mesure d’aimer, il faut qu’il réintègre la place suprême qui lui revient. (…) Non, parler de l’amour, ce n’est pas «prêcher», car c’est parler d’un besoin ultime et réél en chaque être humain. (…) La foi dans la possibilité de l’amour (…)

En savoir plus sur Erich Fromm …
http://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Fromm


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Stage Danse et Dessin – Strasbourg, 14-15 mars 2015

Stage Danse et Dessin
14 et 15 mars 2015

Sabine BLANC-de CARPENTIER

Le Centre Chorégraphique de Strasbourg propose à son public adulte, un stage de DANSE et DESSIN.

La danse du féminin et du masculin

Par la danse et le dessin, partir à la rencontre de sa polarité intérieure: ses représentations et l’inattendu qui se présente à soi au fil des lignes et des formes dites féminines ou masculines. Danser sa sensations, ses compréhensions de l’un et de l’autre et de ce qui surgit d’entre elles.

avec Sabine BLANC-de CARPENTIER
– le samedi 14 mars 2015 : de 14h00 à 18h00
– le dimanche 15 mars 2015 : de 9h30 à 16h30

Tarif normal: 80 €
Tarif réduit : 64 € (adhérents du CCS – intermittents du spectacle – chômeurs)
Matériel fourni

Centre Chorégraphique de Strasbourg – Studio Balanchine
5, rue Sellénick, 67000 Strasbourg

Renseignements et inscriptions auprès du Centre Chorégraphique de Strasbourg :
E-mail : EMDS@strasbourg.eu   –   Téléphone : 03 88 36 32 47
Les inscriptions se font chronologiquement, dans la limite des places disponibles.

Sabine Blanc-de Carpentier
Art-thérapeute, danse-thérapeute, artiste chorégraphique et plasticienne
4, rue de la 1ère Armée, Strasbourg (Bas-Rhin, Alsace), France, 67000
Téléphone : 06 21 72 37 86
Page de membre Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/art-therapeute/strasbourg/sabine-blanc-decarpentier.html


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Rencontres d’amour et de couple pour la St-Valentin.

Bonjour,
Comme thérapeute en relation d’aide psychologique, mon travail est avant tout d’offrir des rencontres individuelles dans une approche professionnelle, chaleureuse et aimante. Mais j’offre aussi des ateliers de croissance personnelle avec l’outil exceptionnel du JEU DE SABLE. Ces rencontres au cœur de Soi permettent de se connecter à ce qu’il y a de profond en nous et d’accueillir avec bienveillance simplement ce qui est là.

Je profite donc de l’occasion de la St-Valentin pour vous proposer deux différentes rencontres d’amour et de cheminement. 

– Être en AMOUR en couple, le dimanche 15 janvier de 9h30 à 16h00.
– Être en AMOUR avec soi-même, le lundi 16 janvier en soirée, de 19h00 à 21h30.

Au plaisir de se rencontrer et de faire un bout de route ensemble.
Linda Léveillée, Thérapeute en relation d’ÊTRE
Pour ÊTRE plus AIMANT, plus VIVANT, plus HEUREUX !
450-534-4236


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Auto-Hypnose pour les débutants

Auto-Hypnose pour les débutants
PATRICIA D’ANGELI – OLIVIER LOCKERT

Collection HypnoPoches
Les livres de la collection « HYPNOPOCHES » vous font découvrir les applications pratiques de l’Hypnose… de l’intérieur !

Auto-hypnose pour les débutants
11x17cm, broché, ISBN 978-2-916149-19-6, 8€

SOMMAIRE:

C’est la base pour découvrir les possibilités de votre esprit profond. Ce livre répond à la demande généralement constatée d’un apprentissage « pas à pas », guidé, vraiment pratique, de l’auto-hypnose. Pas de bla-bla : des exercices !

Le livre fait 200 pages. La moitié est consacrée à votre apprentissage de l’auto-hypnose, en commençant par des exercices préparatoires, puis les fameuses inductions hypnotiques, avec les textes exactes, et même des phénomènes hypnotiques vérifiables, pour que vous soyez sûr d’être bien en état d’auto-hypnose. Vous apprendrez aussi à capter les signes de réponse de votre Inconscient (plusieurs méthodes, pour trouver celle que vous préférez).

La seconde moitié du livre est consacrée à la mise en pratique de votre nouveau savoir-faire, dans les domaines importants de la vie : gérer votre stress, trouver le sommeil, se préparer à un examen, un rendez-vous, une compétition sportive, un accouchement, contrôler la douleur, apprendre plus rapidement, accélérer une rééducation, etc. etc.

« Rien de tel pour partager, communiquer. Un support pour les personnes que j’accompagne… Il n’y a pas plus simple, pratique, utile. Petit, concis, complet. Pas besoin de grands discours. Juste à pratiquer. Rien à voir avec les livres des décennies précédentes. »
Mylène, hypnothérapeute

Patricia d’Angeli et Olivier Lockert sont membres de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/hypnotherapeute/paris/olivier-lockert.html
https://www.psycho-ressources.com/therapeute-de-couple/paris/patricia-dangeli-lockert.html

Pour commander ou pour plus de détails:
http://www.ifhe-editions.com/


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La vie est plus forte que la mort

La vie est plus forte que la mort

Marie-Paul Ross
Éditeur : Michel Lafon
ISBN 13: 978-2-7499-2074-0
Genre : Biographies québécoises

(Présentation de livre)

L’auteur
Marie-Paul Ross
Docteure en Sexologie clinique
Infirmière-Psychothérapeute
Fondatrice du MIGS
(Modèle d’Intervention Global en Sexologie)
Conférencière, Auteure
Québec, Québec, Canada

La Vie est plus forte que la mort – Autobiographie

Comment une petite fille condamnée par les médecins a-t-elle pu mener une vie de sœur missionnaire aux quatre coins du monde? Comment une religieuse en est-elle arrivée à faire un doctorat en sexologie pour lutter contre les abus dons sont victimes des personnes de tous âges un peu partout sur la planète? Comment a-t-elle affronté la misère, la souffrance et le terrorisme sans jamais perdre la foi? La vie de Marie-Paul Ross est un pari gagné contre l’adversité.

Elle a sillonné une trentaine de pays pour venir en aide aux plus démunis. Elle a débusqué, même dans les régions les plus développées, les misères cachées, les violences sexuelles et la prostitution enfantine. Et de surcroît, elle a dû se battre contre son Église, non seulement pour exercer son métier de sexologue, mais aussi pour faire connaître ses techniques visant l’épanouissement du corps autant que la paix de l’âme. Forte de l’appui que lui a accordé Jean-Paul II, elle poursuit sa mission… Une leçon de courage, d’espoir et de joie.

Thèmes

Première partie : Les premières épreuves
– Ma mort avant l’heure
– L’école, quelle épreuve!
– Jeune sœur rebelle

Deuxième partie : Missionnaire à toute heure
– Le grand plongeon
– La Bolivie, dure réalité
– Baures, la révélation
– Baures, premiers conflits avec les autorités ecclésiasiques
– L’envol déchirant vers le Pérou
– À l’université de sexologie
– Mes premiers pas de sexologue
– Une fermeture injuste

Troisième partie : Pèlerinages à Rome
– Premier vol vers le Vatican
– Rencontres avec Jean-Paul II

Quatrième partie : Missionnaire sexologue au Québec
– Retour sur ma terre natale
– Docteure en sexologie
– Fondation de l’Institut international de développement intégral

Détails

Ross, Marie-Paul. (2013)
La vie est plus forte que la mort
Éditions Michel Lafon, 284 pages.
ISBN 13: 978-2-7499-2074-0
Parution : 2013
Édition : 1re édition


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Homme et toujours fier de l’être (un mot de l’auteur)

Préambule à la deuxième édition

Les pour et les contre

HOMME ET TOUJOURS FIER DE L’ÊTRE

Un mot de l’auteur: Yvon Dallaire, Québec, Canada.

La première édition de Homme et fier de l’être en 2001 m’a valu de nombreuses réactions, autant positives que négatives. Commençons avec les négatives, si vous le voulez bien. On m’a accusé :

  • D’être un masculiniste antiféministe parce que, pour certain(e)s, parler positivement des hommes et responsabiliser les femmes dans l’état des couples, des sociétés et de l’évolution de l’humanité, c’est évidemment parler contre les femmes. Par contre, parler négativement des hommes est « politically correct » et nombreux sont les écrits qui l’ont fait sans que qui que ce soit réagisse.
  • De minimiser la violence des hommes envers les femmes parce que j’ai parlé de la violence des femmes envers les hommes alors que j’ai écrit (et que je réécris) qu’il n’y aurait qu’une seule femme (ou enfant ou homme) battue que ce serait déjà une femme de trop. On ne devrait émettre aucune violence ni accepter d’en être l’objet. On a même écrit que je rendais légitime la violence des hommes envers leur femme avec le concept de la schismogenèse complémentaire.
  • D’être sexiste parce que je parle de différences innées entre les hommes et les femmes, ce que les neurosciences sont en mesure de démontrer grâce aux merveilleux outils technologiques modernes capables d’observer le cerveau « in vivo ». On peut facilement prouver qu’il existe des différences, mais il est impossible de prouver scientifiquement qu’il n’en existe pas.
  • D’être misogyne parce que j’attire l’attention sur certaines caractéristiques féminines et que je dis que les femmes ne sont pas parfaites, mais des êtres humains comme les autres, donc erratiques et perfectibles.
  • D’être rétrograde parce que, à l’instar de la psychologie évolutionniste, je confirme que certaines parties du cerveau des hommes et des femmes (les cerveaux reptilien et limbique) n’ont pas ou à peu près pas évoluées depuis 200 000 ans, ce qui ne veut pas dire que ce cerveau n’est pas capable d’évolution grâce à la plasticité du néocortex, le cerveau de la conscience, mais que celui-ci évolue plutôt lentement.
  • D’entretenir des stéréotypes parce que, à l’instar de nombreux biologistes et généticiens, je confirme l’influence des chromosomes et des hormones sur le comportement masculin et féminin. Je n’ai par contre jamais écrit que « la biologie est le destin ». Au contraire, je martèle constamment que nous sommes le produit d’une interaction entre la nature et la culture.
  • De lutter contre l’égalité des sexes parce que j’ai collaboré à la mise sur pied de trois congrès internationaux « Paroles d’hommes » dont les thèmes étaient pourtant des thèmes de paix entre les sexes :
    – « Quand l’homme reprend la parole » (Genève, mars 2003).
    – « Hominisme + féminisme = humanisme » (Montréal, avril 2005).
    – « Hommes : états des lieux : inventaires des ressources et besoins » (Bruxelles, octobre 2008) .
    Certains actes de ces trois congrès sont toujours disponibles à http://parolesdhommes.com. À noter que chacun de ces congrès a fait l’objet d’une manifestation de groupes féministes qui nous a même obligé, à Montréal, non seulement à changer l’emplacement prévu du congrès de l’UQAM à l’Université de Montréal, mais aussi à interrompre les conférences et à appeler les forces de l’Ordre pour pouvoir poursuivre nos débats.
  • Définir, comme le font de nombreux représentants féministes des deux sexes, le masculinisme comme une forme particulière d’antiféminisme n’est-il pas en même temps définir le féminisme comme une forme particulière d’antimasculinisme ? Et surtout n’est-ce pas là une façon d’entretenir une stérile guerre des sexes en accusant l’autre d’être responsable de tout ce qui va mal ?

Une présidente d’un mouvement de lutte contre le sexisme à l’encontre des femmes m’a expédié un courriel dans lequel elle écrit, en réaction au titre de mon livre, que « Il est impossible pour un homme d’être fier au XX1e siècle ». Il n’y a pas plus aveugle que quelqu’un qui ne veut pas voir. Il est de plus tellement facile de sortir des phrases de leur contexte pour démontrer le bien fondé des interprétations de propos qui ne vont pas dans le même sens que ceux qui critiquent.

Je m’attends à de nouvelles attaques en règle contre cette nouvelle édition (et contre le messager) car j’y ai ajouté un chapitre complet pour démonter que la théorie du genre, actuellement en vigueur dans certains Ministères de l’éducation, ne possède aucune base scientifique. Qu’au contraire, cette théorie, sous prétexte de recherche d’égalité homme-femme et de lutte contre l’homophobie, se fait à l’encontre du mâle hétérosexuel blanc. La théorie du genre est à la fois misandre et misogyne, car on y présente la femme comme une éternelle victime.

Mais, pour moi, toutes ces critiques ne pèsent pas lourd lorsque je les compare aux réactions positives que j’ai reçues et dont vous pouvez lire certaines sur mon site à http://optionsante.com/yd_livres.php?livre=7#temoignages.

  • De nombreux hommes m’ont écrit pour me dire que pour la première fois de leur vie, ils se sentaient compris. Que j’avais mis en mots ce qu’ils vivaient et que ce qu’ils lisaient leur permettait de mieux se comprendre et de mieux (ré)apprivoiser leur masculinité sans s’en sentir coupable ou honteux. Que je les avais aussi aidés à comprendre les subtiles petites différences entre eux et leur compagne.
  • Des intervenants et des professionnels m’ont félicité pour mon argumentation, pour la clarté des idées avancées, pour la richesse de mes références et pour le courage d’être aller à l’encontre du discours politiquement correct. Ils m’ont aussi fortement encouragé à continuer dans ce sens (tel que vous pourrez le constater dans la préface du Dr Gauthier).
  • De nombreuses femmes sont venues me consulter en thérapie conjugale en convainquant leur homme de les accompagner parce que je ne leur « taperais » pas sur la tête en leur disant qu’ils étaient les seuls « coupables » de leur déséquilibre conjugal. Nombre de ces femmes m’ont confirmé être contentes de constater que leur homme était « normal » et qu’elles m’avaient choisi comme thérapeute parce que je m’affirmais comme homme.

J’ai quand même longuement hésité avant d’entreprendre la réédition de ce livre suite à l’offre de Jacques Simard de Québec-Livres. Je ne voulais pas réactiver la tempête de réactions négatives dont j’ai subi quelques inconvénients (entre autres, des annulations de conférences suite à l’intervention de féministes auprès des organisations qui m’avaient invité). J’aurais pu poursuivre certain(e)s féministes pour diffamation. Mais vous imaginez la perte de temps et d’énergie ! Des ami(e)s proches et des intervenants m’ont même déconseillé de rééditer ce livre en sachant ce que j’avais subi comme injures et que je risquais à nouveau de subir.

Ce qui m’a décidé à aller outre ces conseils amicaux, c’est que je me suis rappelé que des hommes m’ont écrit, m’ont dit ou m’ont fait savoir par personne interposée qu’ils avaient mis fin à leur projet de suicide après leur lecture de mon livre. J’ai encore des frissons lorsque je repense à ces écrits et à ces dires : mon livre a sauvé la vie de certains hommes.

J’en suis fier, extrêmement fier ! 

Yvon Dallaire
https://www.psycho-ressources.com/yvon-dallaire.html

Tous les détails sur le livre « Homme et toujours fier de l’être » en suivant ce lien:
https://aws.psycho-ressources.com/blog/homme-toujours-fier/


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