Vers les étoiles

Vers les étoiles
Éric Laboute
Éditions Beaudelaire

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Le destin de chacun ?
Peut-être le dépassement de soi…

Nous cherchons tous notre voie, le sens de notre vie, et la compréhension du monde.

Ce livre rassemble des fragments de vie racontés par une personne qui se dépasse psychologiquement et physiquement, à travers son propre parcours philosophique. Avec beaucoup de poésie, d’amour et de lumière…

 

TÉMOIGNAGES

Journal SUD OUEST:
« Laissez-vous emporter par la poésie d’Éric Laboute. »
 
HANDISPORT LE MAG:
« C’est ce regard si particulier qui est raconté par le narrateur à travers des textes courts. Ce sont autant de fragments de vie que de visions philosophiques. »

Revue RééDOC : 
« Il ne s’agit au total pas d’un ouvrage médical mais de 40 pépites qui ne manqueront pas de susciter l’intérêt de soignant. Eric Laboute nous rappelle ainsi que nos métiers sont avant tout des métiers de l’humain …exercés par des humains ! »

L’AUTEUR

Médecin spécialiste de médecine physique et de réadaptation, médecin de l’équipe de France de natation Handisport, diplômé de recherche et ceinture noire de judo, l’auteur  a également publié de nombreux articles scientifiques et un autre livre « Le sport autrement » aux éditions Chiron, un ouvrage consacré au handisport. Il travaille également au Centre Européen de Rééducation du Sportif.

Site internet du livre :
https://ericlaboute.wordpress.com/

LE MOT DE L’AUTEUR

Ecrire un livre, c’est bien souvent s’engager vers un rêve sans fin.

Nous avons tous nos propres limites qu’elles soient physiques ou psychologiques.

Nous recherchons tous notre voie.

Et il est parfois difficile de s’élever à travers les nuages de notre esprit ou de notre corps.

Se confronter à soi-même, c’est avant tout grandir.
Mais, c’est aussi accepter de se regarder parfois dans la douleur de la vérité.

« Etre ou ne pas être », n’est pas la question.

Il s’agit surtout de s’interroger sur « Comment être ? »

C’est la nature de ce livre, dont le narrateur est une personne qui cherche d’abord à se dépasser sur le plan physique et mental, puis à raconter sa découverte du monde à travers des textes courts parfois poétiques.

QUELQUES EXTRAITS CHOISIS DU LIVRE  « Vers les étoiles »

Être, c’est connaitre l’importance de l’essentiel :
« La valeur des choses n’est pas toujours matérielle. N’oublies jamais où se trouve le plus précieux des trésors. Et saches lui accorder l’attention qu’il mérite. Le cœur est le corps de l’âme. »

Être, c’est s’accepter soi-même :
« La richesse de l’individu provient de ses différences. La beauté nait de la singularité. »

Être, c’est donner du sens à sa vie :
« Paradoxalement, c’est la responsabilité qui offre la liberté. Comme le conducteur qui garde sa ligne de conduite, Il faut garder son cap de vie. C’est la prise de conscience de l’importance de la stabilité qui permet de donner un sens au mouvement. De construire sa liberté. »

Être, c’est créer :
« La créativité n’est qu’un mur entre deux jardins : la tristesse et le bonheur. Il faut transformer ce mur en chemin et laisser son cœur réunir nos pensées. »

Être, c’est ressentir les éléments de la nature (l’air, l’eau, le feu, la terre) :
« Les quatre éléments composent la vie. Ils sont présents en nous. Ils vivent en nous. Ils nous accompagnent. Il faut apprendre à les reconnaître et les laisser vivre dans notre corps pour mieux connaitre notre cœur. »

Être, c’est apprécier le moment présent :
« …l’instant présent frémissant, se dit-il, est le seul méritant de pénétrer la conscience. Il est cette alchimie complexe du passé et du futur, ce mélange d’immobilité et de mouvements. Il est la réalité. Laissons-le-nous offrir sa beauté, nous imprégner et nous guider. C’est lui qui déterminera notre avenir. »

Être, c’est laisser le temps au temps :
« La sagesse est d’écouter les cycles de la vie, de reconnaitre le mouvement de la nature. Respecter le temps, c’est aussi se respecter. »

Être, c’est construire la pensée :
« C’est votre volonté qui magnétise vos actions. Elles seront lumineuses si vous le souhaitez. C’est dans cet équilibre de la pensée, des émotions, et de votre âme que vous avancerez. Le paradoxe est de se laisser pénétrer par les sentiments tout en dirigeant la pensée… Attirez l’énergie d’un instant la flagrance d’une pensée et garder la, au cœur d’une feuille de lumière. »

Être, c’est partager :
« Exprimer la parole du cœur pour mieux l’offrir à l’autre… Se laisser gagner par la flamme du bonheur partagé. »

Être, c’est aimer :
« L’amour est une rose, dont les pétales fleurissent seulement si on les arrose. L’amour est la fleur de la vie, c’est le miel du cœur. Prendre soin de l’amour, c’est le faire vivre. Le donner, c’est le recevoir. L’amour, c’est le bonheur partagé. »

AUTRE EXTRAIT DU LIVRE  « Vers les étoiles »

Le chapitre  « Un homme et une femme »

Une femme se rend chez un homme. Elle va garder son enfant. L’homme est séparé. C’est lui qui s’occupe du bébé.

Elle descend de la voiture le regard tourné vers la maison, un sourire au coin des lèvres. Il y a de la curiosité, de l’espoir et de l’envie dans ses yeux. Elle part à l’aventure pour découvrir quelqu’un ou quelque chose. Elle entre dans la maison.

Leurs regards se croisent pour la première fois, c’est le premier regard. Ils ne se connaissent pas, mais se reconnaissent. Etrange sentiment de surprise et de retrouvailles. Chacun a subitement ressenti ce petit tressaillement au fond du cœur qu’il doit garder pour lui.

Les premiers mots s’enchaînent. La conversation est simple, mais fluide. Ils font connaissance véritablement sans timidité. Leurs échanges sont de plus en plus intimes, mais sans gêne. Ils se confient l’un à l’autre.

Puis après un temps si court pour eux, mais en réalité si long pour les autres, ils doivent se quitter. Alors cet instant n’en finit pas. Il dure infiniment. Ils n’arrivent pas à se dire « au revoir ».

L’amour peut vous surprendre. Vous l’attendiez, vous le souhaitiez sans vraiment oser y croire. En fait lorsqu’il sera là, vous ne pourrez-vous empêchez de le savoir. Vous l’aurez attiré comme on attire les sourires en souriant.

Telle la loi d’attraction des mondes entre eux, vous construisez l’attraction de votre monde. Celui qui vous correspond. L’énergie vibre alors entre vous et l’univers. Laissez le faire.

Site internet du livre :
https://ericlaboute.wordpress.com/

Commander le livre sur Amazon :
http://www.amazon.fr/Vers-%C3%A9toiles-%C3%89ric-LABOUTE/dp/B011TQ8S16/ref=sr_1_6?s=books&ie=UTF8&qid=1438839300&sr=1-6&keywords=laboute

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Quelques citations pour la nuit de Noël…

Sans les cadeaux, Noël ne serait pas Noël.
Louisa May Alcott, Romancière américaine, 1832-1888.

Noël n’est pas un jour ni une saison, c’est un état d’esprit. Calvin Coolidge, 30e président des États-Unis, 1872-1933.

Pourquoi Noël arrive-t-il toujours quand les magasins sont bondés ? Paulo Vincente, Auteur.

Quand on a bonne conscience, c’est Noël en permanence. Benjamin Franklin, Imprimeur, Éditeur Américain, 1706-1790.

Pour préparer un arbre de Noël, il faut trois choses, outre les ornements et l’arbre, la foi dans les beaux jours à venir. Zahrad, Poête Arménien, 1924-2007.

Celui qui n’a pas Noël dans le coeur ne le trouvera jamais au pied d’un arbre.
Roy Lemon Smith, Historien Américian.

Noël, c’est la veille, c’est l’attente.
Georges Dor, Auteur, Compositeur Québécois, 1931-2001.

A Noël je n’ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J’aime chaque saison pour ce qu’elle apporte.
William Shakespeare, Dramaturge Anglais.

Devenir adulte, c’est reconnaître, sans trop souffrir, que le « Père Noël » n’existe pas.
Hubert Reeves, Astrophysicien

D’un point de vue purement commercial, si Noël n’existait pas il faudrait l’inventer.
Katharine Whitehorn, Journaliste Britannique

Noël est là, Ce joyeux Noël, des cadeaux plein les bras, Qui réchauffe nos coeurs et apporte la joie, Jour des plus beaux souvenirs, Plus beau jour de l’année.
Washington Irving, Écrivain Américain

Personne ne peut m’offrir de plus beau cadeau que celui de me sentir aimée.
Mercia Tweedale, Auteur

L’amour se passe de cadeaux, mais pas de présence.
Félix Leclerc, Poête Québécois

L’enfance c’est de croire qu’avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée. André Laurendeau, Dramaturge et Homme Politique

La plus grande surprise du matin de Noël c’est de lire : piles non fournies sur l’emballage. Anonyme

Les plus beaux yeux sont ceux d’une femme qui reçoit un cadeau.
René Lobstein, Bibliothécaire Français


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Art et Psychiatrie – Exposition 7 janvier 2016 – Québec

La Galerie Vincent et moi vous invite à ses deux premières expositions de l’année 2016.
PAYSAGES HUMAINS de Michel Blouin & QUIÉTUDE ET FESTIVITÉS de Enrico Sanna

PAYSAGES HUMAINS

Michel Blouin
Le corps est un paysage que chacun porte à la face du monde. Avec ses ombrages et ses soleils, il promène nos vies au regard des autres, s’offre en pâture aux désirs. Lui qui ne sait de la beauté que les battements de la vie, ce corps quête des instants de bonheur sous des maquillages; il nous mène à la fin sans souvenir des débuts… Paysages humains est un rendez-vous avec une faune colorée, parfois exubérante, souvent émouvante. Façonnés tantôt à la spatule, tantôt au pinceau, ces personnages sont autant de fragments des couleurs que l’on porte en nous.
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QUIÉTUDE ET FESTIVITÉS

Enrico Sanna
Le travail d’Enrico Sanna est une quête assidue de l’équilibre des formes et des couleurs; une tâche à laquelle il s’astreint quotidiennement avec des oeuvres qu’il est plus facile de numéroter que de titrer, tellement il en produit. Vivaces, colorés, ces dessins ravivent en chacun, un coin d’enfance ou le plaisir a sa raison d’être en toute naïveté et spontanéité. Mais il ne faut pas être dupe, malgré leur caractère ludique, la rigueur de l’artiste dans l’application des couleurs et l’harmonie des formes traduit une grande maîtrise.
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Vernissage le 7 janvier 2016
à 17 h au local G-1343
L’exposition se poursuivra jusqu’au 11 février 2016.
La galerie est ouverte du lundi au vendredi de 13 h à 16 h
sauf les journées fériées.
GALERIE VINCENT ET MOI
Institut universitaire en santé mentale de Québec
2601, chemin de la Canardière Québec (Québec) G1J 2G3
418 663-5000 poste 6444
vincentetmoi.institutsmq.qc.ca

Vincent et Moi.
https://www.psycho-ressources.com/toile/programme-vincent-et-moi.html


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Du sens pour les jeunes

Du sens pour les jeunes

« Dans l’histoire d’une vie, on n’a jamais qu’un seul problème à résoudre, celui qui donne un sens à notre existence et impose un style à nos relations. »
Boris Cyrulnik

Chaque année, à cette période, j’essaie de réfléchir à ce qui occupe le plus mes pensées et ma vie. Cette année, le « sens » me préoccupe. En cette fin d’année, le souvenir encore frais des évènements douloureux survenus à Paris prend toute la place et je me questionne sur « le sens de la vie ».

Le terrorisme devient omniprésent dans notre quotidien et nos pensées. Les médias nous bombarde d’images de destruction et de haine. Que pouvons nous faire individuellement et collectivement pour stopper ces tueries ? Comment mettre fin à cette escalade de violence ?

Quand je voit les jeunes qui quittent famille et pays pour rejoindre les troupes de cette armée de la terreur mondiale, je me dis que nous avons près de nous une formidable occasion de combattre ce fléau. Cela semble simple… Mais prenons soins de la jeunesse. Dans cette période où nous manquons de « valeurs », où le réchauffement climatique transforme la terre, où des millions ont faim alors que d’autres sont dans l’abondance, aidons les jeunes à trouver le sens de l’existence.

Où est le sens ? Le savons-nous pour nous-même ?

Irvin D. Yalom dans son livre « Existential Psychotherapy » propose plusieurs sources de sens pour l’être humain. Il parle d’abord d’altruisme. Aider les autres, participer à la création d’un monde meilleur, être utile aux autres permet de donner un sens à la vie. Il s’agit d’une source de sens importante pour tous les thérapeutes et les personnes qui exercent des professions du domaine de la santé et des services sociaux.

La dévotion à une cause est aussi une grande source de sens. L’individu peut s’abandonner lui-même pour ce joindre à un groupe et coopérer à celui-ci. C’est ce sens que cherche mos jeunes qui s’expatrient pour ce joindre au Jihad. Toutefois, on peut aussi se dévouer pour sa famille, pour la famine dans le monde et rendre le monde meilleur… Devenir un militant de la paix.

La créativité. Plusieurs individus trouvent du sens dans une vie pleine et créatrice. Faire quelque chose de neuf, innover, découvrir, être créatif dans ses relations est une grande source de sens pour plusieurs d’entre nous. Les artistes s’abreuvent à cette source de sens.

Vivre pleinement sa vie et s’émerveiller de la nature qui nous entoure donne aussi du sens. La solution de l’hédonisme est une source de sens qui propose de savourer l’existence du miracle de la vie et de s’en émerveiller. C’est la recherche du plaisir dans un sens profond. L’émerveillement devant les splendeurs de la nature donne du sens à beaucoup de vies.

Et puis, une source de sens centrale selon Yalom se trouve dans l’actualisation de soi. Il s’agit d’exploiter au maximum notre potentiel, de se réaliser au maximum de nos capacités intellectuelles ou physique. On peut même tenter de dépasser nos propres capacités. C’est le sens de la transcendance de soi.

Toutes ces sources de sens ne sont pas séparées les unes des autres. Dans le courant d’une vie on adopte à un moment ou à un autre différents comportements. Le sens de la vie est en constante transformation et il évolue avec le développement de l’individu.

Victor Frankl, ce psychologue qui traversa les camps nazis, a longuement disserter sur la question du sens de la vie. Pour lui, le sens se définit dans 3 catégories: la créativité, l’expérience et l’attitude.

Dans la créativité, le sens pour l’individu provient de sa propre création. Dans l’expérience, le sens se retrouve dans les rencontres avec les autres et le partage d’expériences humaines. Finalement dans l’attitude, le sens se trouve au coeur même de la souffrance devant les choses qu’on ne peut changer.

Le manque de sens est peu mentionné comme cause profonde des perturbations que nous vivons actuellement sur notre planète. Selon Frankl, la question du sens de la vie est souvent négligée et pourtant elle devrait être considérée comme une condition primaire de la souffrance humaine.

C’est pourquoi, en cette période des fêtes, je vous souhaite de profiter de chaque instant en compagnie des jeunes afin de discuter du sens de la vie. Une simple discussion pourra diminuer la souffrance rattacher à celle-ci. Surtout, n’oublions pas que chaque moment en compagnie de vos proches… Chaque expérience offerte par la vie peut être source de sens. Aussi banal qu’il puisse nous sembler, la question du sens de la vie est au coeur des préoccupations des jeunes qui nous quittent pour le lointain.

En vous souhaitant de très joyeuses fêtes. Je vous souhaite de trouver le sens profond des doux moments passés en compagnie des membres de vos familles et avec vos proches.

Très sincèrement,
Alain Rioux, Ph.D.
Gestionnaire de Psycho-Ressources


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La Relation Amoureuse Destructrice

Extrait du Livre : La Relation Amoureuse Destructrice
(http://recherche.fnac.com/ia292887/Claude-Marc-Aubry)

«Au cours de l’enfance, nous étions tout naturellement dépendants de l’amour de nos parents. Nous avons été programmés biologiquement pour nous attacher. De cet attachement dépendait notre survie … Nous sommes naturellement dépendants.

Avec la maturité, en principe, nous gagnons en autonomie. Cependant, si nous avons souffert d’un déséquilibre, si nous avons été insuffisamment ou excessivement gratifiés en nourriture affective, nous restons à l’âge adulte excessivement avides de soins et d’attentions. En manque nous serons tentés d’aller chercher des substituts compensatoires tels que la drogue, l’alcool, le sexe, le pouvoir ou l’argent. Et l’amour aussi peut devenir une drogue. Un besoin excessif porte la marque d’une addiction. Le grand amour, on en rêve, c’est bien naturel. Mais quand ça tourne à l’obsession, attention, danger …..

On peut se demander d’où vient ce désir si fort, si violent, si tourmenté. Le travail des hormones et de la libido chère à Freud ne suffit pas à expliquer cette addiction. Il doit y avoir autre chose…..

Dans une relation d’excessive dépendance dans laquelle on souffre dans l’attente d’un merveilleux fantasme qui ne se réalise pas, on s’accroche au partenaire qui n’est qu’un support illusoire du besoin que l’on a d’être reconnu, d’exister enfin pour quelqu’un. En cas d’échec ou de difficultés, la solution la plus tentante mais illusoire est de chercher à combler nos insuffisances en s’investissant dans l’urgence dans une nouvelle relation. On remplace alors une dépendance par une autre. On s’engage trop vite dans une nouvelle relation pour étouffer l’angoisse du futur.

Mais il est possible de surmonter les séquelles invalidantes des épreuves du passé et de guérir des blessures narcissiques. Une remise en cause profonde des croyances, un progrès dans la conscience critique des schémas de comportement permettront d’arrêter de chercher d’urgence un nouveau partenaire et de répéter indéfiniment la même situation.

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Notre enfant intérieur blessé parasite notre moi adulte, le contamine et en fait un petit moi égocentrique. L’enfant blessé réclame à cor et à cri une mère ou un père de substitution. Parfois, cet enfant intérieur est furieux, triste ou terrifié. C’est lui qui exige que l’on répond à ses moindres désirs. Il tyrannise notre adulte, sa vision est catégorique et rigide Avec lui, c’est tout de suite ou jamais…. Il fait de nous des mendiants de l’amour.

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La rencontre amoureuse réussit lorsque nous cessons de nous attacher à des partenaires qui ne nous aiment pas dans l’espoir insensé qu’ils finiront par changer. La rencontre amoureuse réussit lorsqu’on cesse d’être trop maladroit dans l’expression de nos désirs. La rencontre amoureuse réussit lorsqu’on sait écouter son partenaire dans ce qu’il dit et dans ce qu’il ne dit pas. La rencontre amoureuse réussit lorsqu’on a autant le souci de l’autre que de soi même…..

Claude-Marc Aubry
Psychologue, Psychothérapeute, Écrivain, Conférencier
Cabinets à Paris & Meursac, France

Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/claude-marc-aubry.html

Commander:
http://recherche.fnac.com/ia292887/Claude-Marc-Aubry


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Les clefs de la joie et de la liberté

Les clefs de la joie et de la liberté
Une vision quantique du bonheur

Bianca Saury, Thérapeute Psycho-Corporelle
Éditions Quintessence

SOMMAIRE

Vous vous posez des questions sur le sens de la vie ? Vous sentez qu’il y a « quelque chose » ? Vous aimeriez être plus heureux(se) dans votre vie ? Vous avez parfois l’impression de ne pas être au bon endroit ? Vous êtes intéressé(e) par la rencontre entre la science et la spiritualité ? Vous vous posez des questions sur l’Amour ?

Nous vivons une époque extraordinaire de notre histoire : nous laissons partir nos carcans pour nous retrouver nu(e)s face à la Création, à ce carrefour où la spiritualité et la science se rencontrent, donnant naissance à notre nouvelle conscience.

Je partagerai avec vous, chers lectrices et lecteurs, comment vous pouvez vous aussi entamer ce périple, ou aller plus loin, au cœur de vous-même. Je vous livrerai mes hypothèses, explorations, outils, clés vers une meilleure appréhension de nos difficultés et leur résolution, dans une approche globale de l’Etre dans toutes ses dimensions. Je vous propose d’ouvrir les possibles, de vous faire votre idée, de trouver votre vérité au plus près de vous-même.

Ce livre vous offre un voyage vers les possibles de joie, de réconciliation et de paix. Il vous invite à ouvrir les boîtes de vos croyances et laisser se déployer vos beautés illimitées.

INTRODUCTION

En 2008, je terminai mon précédent livre « De la femme blessée à la femme lumière » par l’évocation du « Chant du cœur ». Depuis une quinzaine d’années, j’ai accueilli de nombreuses personnes en souffrance, chevauchant en compagnonnage avec elles de multiples détresses. Des antres les plus sombres aux faîtes les plus lumineux, nous avons tissé des itinéraires de guérison. Mes expériences avec celles et ceux qui m’ont honorée de leur confiance, ont nourri ma propre évolution à chaque instant, ainsi que celle de ma pratique de thérapeute. Celles-ci m’ont permis de savoir avec certitude quelle est notre véritable nature, en ajoutant ma voix à celles de nombreux chercheuses et chercheurs dont certains que je citerai dans mon ouvrage.

Nous vivons une époque extraordinaire de notre histoire : nous laissons partir nos carcans pour nous retrouver nu(e)s face à la Création, à ce carrefour où la spiritualité et la science se rencontrent, donnant naissance à notre nouvelle conscience. Je partagerai avec vous, chers lectrices et lecteurs, comment vous pouvez vous aussi, entamer ce périple ou aller plus loin, au cœur de vous-même. Je vous livrerai mes hypothèses, explorations, outils, clés pour une meilleure appréhension de nos difficultés et de leur résolution, dans une approche globale de l’Etre dans toutes ses dimensions : mentale, corporelle, énergétique et spirituelle. Je vous propose d’ouvrir les possibles, de vous faire votre idée, de trouver votre vérité au plus près de vous-même.

Au fur et à mesure de mes années de pratique et de mon chemin d’évolution personnel, j’ai pris conscience de plus en plus clairement de mes spécificités en tant que thérapeute. Je construis des ponts entre la psychothérapie et la spiritualité, propose d’élaborer en conscience les liens entre les différentes dimensions de l’Etre pour l’aider à s’unifier. Ce livre vous offre un voyage vers les possibles de joie, de réconciliation et de paix. Il vous invite à ouvrir les boîtes de vos croyances et laisser se déployer vos beautés illimitées. Je découvre chaque jour davantage la Vie, je lève les voiles de mes peurs et la lumière grandit. Votre voyage, le mien, sont éternels : ils sont des oiseaux de paradis aux mille couleurs s’envolant vers l’infini de l’Amour.

Au cours de la première partie, Déplier son cœur,  je vous proposerai une vision globale de nos difficultés depuis notre être spirituel jusqu’à notre vie quotidienne, avec des outils de compréhension et de résolution. La deuxième partie, Témoigner, vous permettra d’écouter les voix de personnes qui ont choisi de se guérir. La troisième partie, Je chante dans mon cœur déployé, vous livrera des pratiques concrètes pour avancer encore davantage vers qui vous êtes, dans l’Amour.

Puissent nos cœurs chanter de concert vers une humanité équilibrée et sereine, reconnectée à sa véritable nature !

L’AUTEUR

J’ai consacré ma vie professionnelle à la relation d’aide auprès d’adolescents et d’adultes, en créant et dirigeant une structure socio-culturelle pendant une quinzaine d’années.

Puis j’ai souhaité prolonger la démarche thérapeutique personnelle que j’avais engagée par une formation de gestalt-thérapeute. La gestalt-thérapie est devenue la fondation sur laquelle j’ai construit mon Etre-Thérapeute.

Dans une quête inlassable des origines de la souffrance humaine, je me suis tournée vers d’autres outils afin d’aider le plus efficacement et le plus justement les personnes qui venaient me consulter. Je me suis formée alors à la Psycho-généalogie, puis à l’énergétique, au quantique, à la guérison spirituelle.

Mon parcours personnel m’invite à découvrir l’éclat de chaque être et ses potentialités en devenir.

  • Je suis diplômée de l’Ecole de Gestalt de Paris
  • Titulaire du Certificat Européen de Psychothérapie
  • Membre Agréée de la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse
  • Membre de la Société Française de Gestalt
  • Praticienne en Psycho-généalogie
  • Praticienne en Harmonisation Energétique (soins de l’aura et thérapie de l’âme)
  • Praticienne de la Méthode quantique des Deux Points
  • Consultante en Archives Akashiques
  • Praticienne en E.F.T. (Technique de Libération Emotionnelle)

Site Web : http://lechantducoeur.org


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L’Angoisse – L’accueillir pour la surmonter

L’Angoisse – L’accueillir pour la surmonter
Gérard Bonnet, Psychanalyste

SOMMAIRE

Tapie, discrète, l’angoisse peut surgir à chaque instant. Par sa puissance, elle peut submerger ou sidérer. Mais l’angoisse constitue aussi un puissant moteur. Dès les premiers moments de la vie – avant même et avec la naissance –, jusqu’à l’angoisse de mort qui nous saisit au terme de la vie, elle nous accompagne à chaque étape.

Quelle est l’origine de l’angoisse ? Quels sont ses mécanismes ?
Comment vivre au quotidien avec cette compagne souvent inopportune ? Comment la surmonter ?

Cet ouvrage répond à ces questions. Des sources de l’angoisse à ses causes, du trauma aux conduites à risque, de l’angoisse à l’effroi ou la panique, de son impact sur la sexualité ou sur les rêves… tout ce qui permet de mieux comprendre l’angoisse est analysé. L’objectif de ce livre est de suivre l’angoisse à la trace dans le concret de l’existence, d’en dévoiler les différentes facettes. En se fondant sur les souvenirs, les rêves, les frayeurs inexpliquées, les actes manqués… cet ouvrage permet aussi de découvrir comment l’accueillir et la faire évoluer.

L’AUTEUR

Gérard Bonnet, psychanalyste (APF), co-créateur du Collège des Hautes Etudes Psychanalytiques, Gérard Bonnet a été enseignant de psychopathologie à l’Université Paris VII, secrétaire de rédaction de la Revue psychanalyse à l’université, et il est l’auteur de nombreux ouvrages de psychanalyse Après avoir travaillé toute sa carrière en hôpital et en secteurs psychiatriques, il dirige actuellement l’Ecole de Propédeutique à la Connaissance de l’Inconscient (EPCI), où il donne un enseignement de psychanalyse destiné à un large public qui est à l’origine de ses ouvrages actuels.

Autre ouvrage: La vengeance – L’inconscient à l’oeuvre
https://aws.psycho-ressources.com/blog/la-vengeance/

COLLECTION

« Psy pour tous », met à la portée de tous les concepts psychanalytiques les plus courants. Rigoureux, mais toujours accessibles, les ouvrages de la collection sont destinés à tout public. Un plan clair, un propos accessible, des livres courts à petit prix.

DÉTAILS

Titre: L’Angoisse. L’accueillir pour la surmonter
Auteur: Gérard Bonnet
Éditions: In Press
ISBN : 978-2-84835-325-8
Prix :  10 €
Parution : sept. 2015
Nombre de pages : 150
Format : 11,5 x 18

COMMANDER
http://www.inpress.fr/project/langoisse/


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Ma traversée dans l’innommable

Ma traversée dans l’innommable

de Jean-Jacques GERARD
Psychanalyste et victimologue clinicien
Avignon, France

« Une seule feuille ne jaunit pas sans le silencieux assentiment de l’arbre entier » Khalil Gibran.

Je suis parti vivre dans le haut atlas occidental (de juin 1999 à septembre 2007) pour répondre à mon besoin de vivre ailleurs et autrement, besoin d’un refuge ressourçant. Besoin de découvrir d’autres personnes, d’autres cultures, d’autres espaces, besoin de répondre à l’appel de ces montagnes. Besoin de panser mes blessures et de repenser mon histoire; besoin d’en finir avec l’écriture du livre engagé quelques années plus tôt avec mon ami Bertrand : « De chair et de sens à la reconquête d’une parole mutilée » (2004 l’Harmattan). Besoin de mieux me ressaisir dans cette mémoire de la fin tragique de la vie de mon fils François (Il avait 9 ans et demi quand il est mort le 5 février 1984) et des 6 années judiciaires qui ont suivis. Besoin de repenser à l’arrestation de celui qui l’avait violé et tué, à cette rencontre clandestine que nous avions eu, suite à la remise en liberté conditionnelle de cet « auteur présumé », aux conséquence de cette bavure judiciaire et au battage médiatique qui avait accompagné cette folie. Besoin de revisiter mon enfance blessée et mon adolescence paumée.

Besoin de mieux comprendre mon cheminement avec l’éducation spécialisée et mon parcours de psychothérapeute. De me confronter aux traumatismes du survivant en faisant face à ma vie sans sel…. et, peut-être par là, tenter de sortir de la torpeur et de la fascination des violences vécues. Besoin de sortir de cet isolement condamné à n’être qu’un pauvre père par des semblables enfermés dans d’autres errances. Besoin de me déprendre de la dualité victime/agresseur en accueillant mes peurs, mes croyances; et par là d’accéder à une compréhension inédite de mes besoins.

Besoin de repenser les lieux d’enfermement commandés par la punition et la réclusion ; le bannissement y est la règle et la vengeance la loi implicite ; l’identité réduite aux actes fabrique «le monstre» et l’abolition de la peine de mort devient une hypocrisie collective au lieu d’un socle civilisateur. Le mot pardon ne pouvait être pensé avec son proche: l’impardonnable. Ces putains de moralités je les prendrais à bras le corps, non pour en jouir, mais pour en sentir toutes les odeurs et les lâcher. Je disais que comprendre ne signifiait ni excuser ni condamner; que la souffrance psychique affective et sexuelle devait être reconnue. Je disais que le mot responsabilité dans son usage courant ignorait les constats cliniques. Que le législateur ne considérait pas les circonstances et les déterminants des actes terribles. Je disais les circonstances devaient être éclairantes et non atténuantes ; que le pouvoir était au corps médical, à ces mandarins de cabinets qui sont pour la plupart dans le déni des vérités psychologiques, que le corps judiciaire ne se mouillait pas en suivant leurs préconisations : la morale punitive/condamnante était sauve ? Pas de justice. Pas de justesse clinique… !

Car rendre justice c’est d’abord rendre toute la vérité, la justesse des histoires et des faits des hommes, liés à leurs circonstances. Rendre justice ce n’est pas bannir un « monstre », c’est se pencher sur des personnes et des actes avec cette conscience que chaque humain porte en lui les couleurs de tous les autres. Rendre justice c’est comprendre qu’un homme aux prises avec les blessures parfois très précoces de son histoire, associées aux morales ambiantes, peut refouler les émotions qui gouverneront ses pensées, ses conduites, qu’il le veuille ou pas.

Rendre justice c’est comprendre que ces mécanismes de protection et de survivance sont l’anti libre-arbitre et que notre conscience réduite à la morale n’y peut rien. Rendre justice c’est accepté de nuancer nos réflexions sur la responsabilité en considérant toutes les circonstances qui entourent les actes. Rendre justice c’est considérer que le plus fort que soi peut être en soi; c’est considérer l’humain dans sa globalité en relation avec son environnement.

Ma traversée dans l’innommable met en relief la nécessité de distinguer la non responsabilité de l’irresponsabilité, attribuée à celles et ceux qui sont désignés comme fou. Dans ce chemin-là, il n’y a plus de délinquant ou de criminel, mais des Hommes comme vous et moi peuvent être en incapacité de répondre de leurs actes du fait de circonstances qui contiennent les déterminismes d’une histoire personnelle et culturelle. La culpabilité reconnu d’une personne auteur d’actes juridiquement répréhensibles peut être associée à une non responsabilité circonstancielle.

Cette vision hors dualité aura un jour ses déclinaisons. Nous penserons alors autrement l’accompagnement des plus vulnérables et la formation des acteurs du social.

Quand l’esprit de punition et de réclusion aura laissé la place à ce regard qui voit celui qui a soif en celui qui boit, qui voit dans le meurtre et/ou le viol l’expression de troubles, de perturbations de la relation; qui voit dans ce qui se met en scène des souffrances humaines parfois non nommables du seul fait qu’elles se sont ancrées avant que la parole advienne (par exemple quand un bébé objet d’excitation et/ou de jouissance se fait tripoter par tous les bouts, par tous les trous…!!)

Alors, l’abolition de la peine de mort sera assortie d’une volonté politique réelle de prévention des violences par une approche clinique des comportements violents, associée à une éthique de civilisation. Il s’agit par là d’ouvrir vers l’espérance, vers la rédemption possible. Ce sera un autre temps où les institutions du judiciaire sortiront de leurs confusions en énonçant les vérités du vivant et, par là, honoreront l’épitaphe inscrite sur la tombe de mon fils : «C’est ainsi que François est mort, il fut victime de la détresse d’un autre»

Jean-Jacques GERARD en Avignon Le 16 Octobre 2015

Jean-Jacques GERARD est Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/psychotherapeute/avignon/jean-jacques-gerard.html


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Stage – Physiologie du traumatisme – Strasbourg, Fev 2016

STAGE
Physiologie du TRAUMATISME
27-28 Fév. 2016 (Strasbourg)

TRAUMATISME
Des mécanismes aux ressources ; physiologie du traumatisme, physiologie de la guérison.
Utilisation de l’EFT
Gestalt, conscience corporelle, EFT : points communs, différences, les cocktails possibles

Ce stage s’adresse à tout « psy », ou professionnel du secteur médical, paramédical, thérapeute ou professionnel de la relation d’aide.

Je vous propose de partager avec vous mes connaissances sur la physiologie du traumatisme et de deux approches du traitement du trauma : l’EFT et la Somatic Experiencing de Peter Levine.

Dans la conception de Peter Levine, biologiste et psychologue, le traumatisme est défini comme une situation d’impuissance face à un danger. Nous ne pouvons ni fuir, ni agir : nous nous figeons, impuissants.

Si nous ne pouvons pas « défiger », le traumatisme s’enkyste en nous : il explose plus tard, lentement ou brusquement, dans les situations qui ressemblent, par un aspect ou un autre, à la situation ou aux situations initiales vécues dans l’impuissance.

Nous aborderons :

  • Les mécanismes qui entrent en jeu dans cette situation, qu’il est utile de connaître quand on accompagne les personnes en difficulté : enchaînement des émotions, fonctionnement du système nerveux autonome (Peter Levine) / du jeu des hormones de stress (Muriel Salmona).
  • Le rôle de la mémoire, celui du cerveau reptilien / limbique / cortical
  • Les précautions à prendre, les signes à repérer pour offrir un contenant réparateur à la personne.
  • Les approches thérapeutiques : la Somatic experiencing, l’EFT (avec l’éclairage de Pat Ogden également).
  • Autres approches thérapeutiques : points communs et différences, notamment entre la Gestalt thérapie et la Somatic Experiencing.

Le stage sera expérientiel : je vous proposerai des démonstrations d’EFT (et/ou de « conscience psycho-corporelle ») en plus des exposés théoriques et vous pourrez expérimenter pour vous-même cette technique en binômes.

Les traumatismes vus sous l’angle de l’impuissance vécue ne sont pas seulement les situations spectaculaires comme les tsunamis, les guerres, des violences visibles : ce sont aussi les choses invisibles, inaudibles, comme les traumatismes de l’attachement par exemple, mais aussi toutes ces gestalts inachevées de notre vie, ces répétitions négatives, ces obstacles intérieurs à notre équilibre.

Pourquoi cette approche « physiologique », pourquoi l’EFT ?

Je pratique L’EFT depuis plus de 5 ans maintenant et je peux en mesurer l’efficacité dans ma pratique. Quant à l’approche de Peter Levine, je l’ai découverte au tout début de ma pratique et cela a sous-tendu ma recherche depuis.

Mon travail avec les clients/patients a peu à peu changé au fur et à mesure de la compréhension que j’ai acquise des processus physiologiques du traumatisme, à partir des approches de différentes personnes (dont Peter Levine et Muriel Salmona). La technique de l’EFT m’a énormément apporté pour la guérison des traumatismes.

J’utilise la Gestalt thérapie, l’intégration posturale, la stimulation bilatérale, je me suis formée à l’EFT puis à Matrix Reimprinting et j’ai commencé à me former à la Somatic Experiencing. Pour moi, parmi les outils les plus puissants, je compte l’EFT.

Cette technique, d’une grande simplicité, est comme le pinceau d’un peintre, comme un vélo en ville : un accélérateur modeste et génial. Si elle peut sembler bêtement mécanique a priori, entre les mains (et la tête) des thérapeutes elle devient un outil au service de leur sensibilité, du travail « corps-esprit ».

Quant aux clients, ils peuvent s’autonomiser grâce à l’EFT s’ils le souhaitent et ne pas être dans l’attente des séances pour aller mieux. Ils peuvent prendre leur thérapie en main – c’est le cas de le dire – en comprenant les mécanismes du traumatisme et ceux qui permettent de se guérir. De plus, l’EFT propose à tout un chacun de multiples façons de « s’organiser » pour progresser dans sa guérison.

Le lieu :
à mon cabinet de psychothérapie au 4, rue de la 1ère Armée, à Strasbourg.

Dates et horaires :
Février 2016, un week-end (date encore à définir)
de 10 h à 19 h le samedi,
et de 9 h à 17 h le dimanche
(pause repas d’une heure et demie).

Prix : 180 euros le week-end
(50 euros d’arrhes lors de l’inscription, encaissées seulement le jour du stage).

Valérie Joubert, psychologue, psychothérapeute
06 95 37 60 32
4, rue de la 1ère Armée
67000 Strasbourg
Email: cabvvbsjoubert@yahoo.fr

Valérie Joubert est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/valerie-joubert.html


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« Dézipper » la culpabilité par une question clé

« DÉZIPPER » LA CULPABILITÉ PAR UNE QUESTION CLÉ

Stéphane Migneault
Psychologue, Conférencier et Auteur

La culpabilité est un sentiment que vivent, à un moment ou à un autre, de nombreux parents. Pour aider mes clients à travailler ce sentiment toxique, j’aime bien utiliser la question clé de Janice Berger, psychothérapeute et pionnière dans la Deep Emotional Processing TherapyTM et auteure du livre Emotinal Fitness: Discovering our Natural Healing Power. Selon cette clinicienne, la culpabilité irrationnelle recouvre souvent une autre émotion: peur, colère, impuissance ou tristesse. Pour dépister l’émotion sous-jacente à la culpabilité, elle recommande de se poser cette question: « Si ce n’était pas de la culpabilité que je ressentais, quel sentiment ressentirais-je? ».

J’ai posé la question à mes clientes aux prises avec de la culpabilité. Chaque fois, avec un peu d’aide de ma part, elles parvenaient à trouver l’émotion se cachant derrière ce sentiment. Voici trois exemples cliniques tirés de ma pratique.

Mélanie et sa culpabilité d’avoir trop habillé son fils

Un bon matin, Mélanie habilla chaudement son fils qui devait participer à une activité scolaire. Voilà qu’en après-midi, la température se réchauffa plus que prévu. Son fils eut particulièrement chaud dans ses vêtements. Mélanie, en apprenant cela, se sentit très coupable. En thérapie, je lui posai la question clé de Janice Berger. Elle trouva sans difficulté le sentiment sous-jacent: la peur de « passer pour une mauvaise mère ». La culpabilité s’atténua du même coup.

Véronique et sa culpabilité de faire garder ses enfants

Véronique, une professionnelle de la santé, était mère deux filles âgées de 3 et 5 ans. Elle se sentait coupable de les faire garder deux jours pour qu’elle puisse suivre une formation à l’extérieur de la région. J’ai demandé à ma cliente de se fermer les yeux. Je lui posai la fameuse question clé. Pour lui donner un coup de pouces, je lui offris des choix de réponse : serait-ce une peur? Une tristesse? Etc. Véronique dézippa rapidement son sentiment de culpabilité. Elle nomma une peur : la peur qu’il arrive quelque chose à ses filles alors qu’elle serait loin de celles-ci. Elle établit ensuite un lien entre sa peur actuelle et un traumatisme passé: les abus sexuels par son beau-père quand elle était enfant. Véronique, aujourd’hui, craignait inconsciemment que ses filles se fassent aussi abuser en son absence comme elle fut abusée quand sa mère s’absentait… À la séance suivante, je travaillai avec la cliente sur le traumatisme de l’abus, et ce, à l’aide de l’IMO (intégration par les mouvements oculaires). La peur actuelle de la cliente en vint à se transformer en vigilance saine.

Sophie et sa culpabilité de chicaner ses enfants

Sophie se sentait souvent coupable après avoir « chicané » ses enfants. À elle aussi, je lui posai alors la question clé. Elle nomma précisément son véritable sentiment: la peur que ses enfants en viennent en ne plus l’aimer. Lors de la séance, c’est sur cette peur que nous avons travaillé, et non sur la culpabilité qui n’était que le paravent cachant sa peur.

En bref

Ces exemples cliniques nous montrent comment la culpabilité recouvre d’autres sentiments qu’on gagne à « débusquer » et à travailler. Si l’on sait comment s’y prendre, la culpabilité peut nous permettre de déterminer le cœur du problème. J’oserais vous convier à accueillir votre sentiment de culpabilité lorsqu’il se présente et à vous poser la question de Janice Berger : « Si ce n’était pas de la culpabilité, quelle émotion est-ce que je ressentirais à la place? ». N’hésitez pas à en parler avec votre psychothérapeute. Bonne exploration!

Référence bibliographique

Berger, J. (2005). Emotional Fitness : Discovering our Natural Healing Power, Toronto, Penguin Canada.

À propos de Stéphane Migneault

Stéphane Migneault est psychologue. Pour aider ses clients dans un contexte de thérapie brève, il utilise diverses techniques : l’IMO (intégration par les mouvements oculaires), l’EMT (eye movement technique), l’hypnose, des techniques d’impact, etc. Depuis quelques années, il anime des conférences et des ateliers pour des associations et des entreprises. Pédagogue dans l’âme, il est apprécié pour son talent de vulgarisateur et l’utilité des conseils qu’il prodigue. Dans un autre ordre d’idées, il a coécrit deux ouvrages collectifs publiés aux Éditions du Grand Ruisseau : Fibromyalgie, quand tu nous tiens! (2014) et Fibromyalgie : carnets pratiques (2015). Depuis 2010, il enseigne l’EMT (eye movement technique), une technique de thérapie brève. À ce jour, près de 600 professionnels de la santé mentale ont suivi sa formation. En 2016, il l’enseignera en Europe.

Infolettre gratuite portant sur la psychologie

Pour vous inscrire à son infolettre trimestrielle, allez au www.stephanemigneault.com et inscrivez votre adresse de courriel dans l’espace prévu à cet effet situé dans le rectangle noir à droite.

Conférences et ateliers offerts sur demande

  • Communiquer avec différents types de personnalités
  • Faire son bilan de santé… émotionnelle!
  • Mieux dormir pour mieux vivre : trente conseils pratiques pour améliorer son sommeil
  • Prévenir et gérer le stress avec sagesse
  • Cinq techniques simples et efficaces pour relaxer en dix minutes
  • Améliorer ses habitudes de vie par l’automotivation
  • Bien choisir ses loisirs pour améliorer sa qualité de vie
  • Méditer pour tonifier sa santé physique et mentale
  • Gérer ses douleurs fibromyalgiques
  • La fatigue surrénalienne : un syndrome méconnu
  • Dix erreurs courantes commises par les personnes vivant avec la fibromyalgie
  • Devenir gestionnaire de son compte d’énergie
  • Les dommages collatéraux de la fibromyalgie : comment mieux y faire face pour améliorer sa qualité de vie

Stéphane Migneault est membre de Psycho-Ressources.
https://www.psycho-ressources.com/stephane-migneault.html


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