A fleur de peau, roman initiatique

couvert-fleur-de-peauA fleur de peau
roman initiatique

Par Saverio Tomasella
Éditions Leduc

Vous avez connu le succès avec le best-seller Hypersensibles ? Aujourd’hui, vous publiez une fiction sur la sensibilité. Vous n’aviez pas tout dit ?

> Je n’avais pas encore pu aborder tous les aspects de la sensibilité élevée. Dans le premier livre, j’ai essayé de dresser un état des lieux sur la sensibilité, à partir d’une grande enquête. Depuis, j’ai approfondi mes recherches, j’ai mené une autre enquête… Avec A fleur de peau, je propose une histoire qui part de faits réels. La forme du roman est plus légère et plus ludique, plus facile à lire. J’essaie de mettre en évidence les « solutions » les plus favorables pour bien vivre avec soi-même et avec les autres, lorsque l’on est très sensible.

Comment est née l’idée de cette fiction ? Quel est le point de départ ?

> Je rencontre de plus en plus de personnes qui, un jour, ont compris que leur sensibilité est un atout, une chance, ou même une force. J’ai souhaité raconter une histoire qui permette de comprendre comment cette prise de conscience peut changer la vie de quelqu’un et quelles sont les transformations positives qui en découlent. L’avantage du roman est de raconter une histoire concrète, quotidienne, qui correspond à la réalité vécue. Le roman donne la possibilité de plonger complètement dans la vie d’un être réel en chair et en os.

Votre personnage Flora à tout pour elle, seulement elle est hypersensible. Est-ce un handicap ou un atout ?

> Flora vit sa sensibilité exacerbée comme un gêne, un frein, une fragilité, puis elle va changer de regard sur elle-même et apprendre à s’aimer comme elle est. Ce passage est réel et libérateur pour les personnes que j’ai interrogées. Il y a un avant et un après. C’est cette libération qui est la trame de l’histoire de Flora.

Votre roman embarque le lecteur dans une histoire captivante tout en proposant un solide bagage pour apprivoiser l’hypersensibilité. Vouliez-vous que ce roman soit une aide ?

> Ce roman a plusieurs ambitions. D’abord être un vrai roman de littérature contemporaine. Ensuite, être une histoire sensible, avec toute la palette des émotions et des sentiments que chacun peut vivre. Enfin, montrer que la vie est plus belle lorsque chacun y met du sien…

photo-saverio-2017Ce roman est-il fait pour valoriser la sensibilité ?

> Oui, absolument : encourager les être sensibles, quel que soit leur âge, les hommes comme les femmes. Les aider à s’accepter, à s’aimer, à s’épanouir, à devenir créatifs, à trouver ce qui leur correspond, ce qui leur fait du bien. Leur permettre de mieux vivre, d’être plus heureux, etc. N’oublions pas que l’expression de la sensibilité est le moteur de la créativité en général et de la création artistique en particuler.

Saverio Tomasella, A fleur de peau, Leduc, 2017, 224 p. ISBN 979-1028503833.
http://www.editionsleduc.com/produit/1218/9791028508500/A%20fleur%20de%20peau

Saverio Tomasella est docteur en psychologie, psychanalyste et écrivain.

Extrait

– Tu descends, chérie ?
– Oui, cinq minutes, je me prépare…
Une lumière oblique pénètre dans la
chambre par la fenêtre ouverte. Les rayons du soleil sont déjà moins audacieux. Ah, les derniers jours d’août ! Il y a dans l’air comme une légèreté nouvelle, quelque chose de piquant, même. Finis l’éblouissement des matinées d’été, la torpeur des après-midis torrides, la tiédeur des nuits étoilées.
Bientôt, ils laisseront place au crissement des feuilles mortes et à la saveur rassurante du chocolat chaud, au coin du feu, quand il fait froid dehors…
Le chant des oiseaux venant des arbres voisins accompagne les pensées de Flora. Elle soupire en silence : les vacances touchent déjà à leur fin. Demain, Théo entre au collège. C’est ridicule, mais elle a le sentiment que ces semaines passées seule avec lui à Belle-Île, en Bretagne, étaient peut-être les derniers moments d’insouciance partagés avec son petit garçon. Même si Théo n’a que onze ans, elle a tellement peur de voir se distendre le lien qui les unit que la panique la submerge déjà à l’idée de le perdre.

Elle sourit en percevant les éclats des voix des enfants qui jouent dans un jardin tout proche. Pourtant, rapidement, les bribes de discussions qui s’élèvent de la terrasse lui donnent envie de s’enfuir à toutes jambes. Les adultes sont si sérieux, barbants même, avec leur manque d’humour, de légèreté, de joie. Elle aime tellement rire, s’amuser, rêvasser. Pourquoi est-elle si différente ? Je ne suis pas faite pour ce monde. J’aurais dû naître à une autre époque… Elle secoue la tête : à quoi bon ressasser ces idées noires ?

Depuis deux jours, Flora ne supporte plus rien ni personne.
Elle est à vif, sursaute au moindre bruit, un rien la blesse. Elle s’irrite, s’emporte ou fond en larmes pour des broutilles, et se replie sur elle-même à la moindre contradiction. L’idée dereprendre le boulot la terrifie. Je ne peux pas continuer comme ça.
La matinée avance et Flora est toujours affalée sur son lit, à broyer du noir, sans la moindre envie de se lever, et encore moins de se préparer pour descendre rejoindre les autres.
Tenir tout le repas en compagnie de ses parents lui semble un effort surhumain. Ils sont pleins de bonne volonté, au fond, mais ils ont l’art de la mettre mal à l’aise en public, et en particulier devant son mari, en insistant sur son originalité, sa susceptibilité, sa « bizarrerie »… Quelle idée de les avoir invités à déjeuner alors que je me sens si mal et qu’entre Laurent et moi… Mais il y a aussi Théo et, pour lui au moins, Flora souhaite faire bonne figure.

La jeune femme se lève pour aller jusqu’à la salle de bain.
Elle se regarde dans le miroir et a un mouvement de recul.
C’est moi, ça, cette tête de piaf aux yeux gonflés et aux cheveux hirsutes ? Et je suis censée remettre en état ce désastre en dix minutes ?
Mais où est ma marraine la bonne fée ? Elle émet un petit rire désabusé qui s’achève en sanglot et retourne s’allonger sur le lit, aussi défait que son visage. Elle tape des pieds, martèle le matelas de ses poings devant l’ampleur de la catastrophe. Elle sait que le pire, ce n’est pas l’état désastreux de l’extérieur mais le cataclysme existentiel complet qui ravage l’intérieur de cette pauvre carcasse. Non, je ne peux pas continuer à souffrir comme ça, à me sentir aussi misérable.

Pourquoi est-ce que tout l’affecte à ce point ? Une remarque, une mimique, son propre reflet dans le miroir, où elle se reconnait à peine ? Flora sait qu’elle est très sensible, trop sensible peut-être, mais aujourd’hui, ce sentiment la déborde. Elle veut à tout prix trouver quelque chose qui lui permette de surmonter ce raz-de-marée. Est-elle réellement « bizarre », « originale », comme le prétendent ses parents ? En tout cas, elle a besoin d’être acceptée telle qu’elle est, reconnue pour ce qu’elle est réellement et prise au sérieux.

Pour l’heure, l’urgence est de retrouver un peu de confiance et d’aplomb. Mais terrée dans cette chambre, seule, ça risque d’être difficile. Où est ce fichu téléphone ? Flora exhume le portable des draps froissés et se rallonge sur le dos, les bras en croix, comme si le rayon de soleil qui réchauffe son visage allait aussi lui souffler le nom de la personne qu’elle pourrait appeler. Samira ? Oui, bien sûr, c’est à sa fidèle amie qu’elle pense en premier, sauf que celle-ci est en vacances au Brésil, où le jour n’est sans doute même pas encore levé…
Qui, alors ? L’esprit comme paralysé, Flora se prend la tête entre les mains.

Du rez-de-chaussée, une voix appelle son nom. Incapable de répondre, elle se relève malgré tout pour aller se laver les dents, en baissant soigneusement la tête pour éviter son reflet. Qui ? Qui pourrait m’écouter et me comprendre ?
Flora recrache l’eau mousseuse et pose sa brosse à dents en esquissant un sourire. L’odeur anisée semble avoir allumé une petite lumière dans le tunnel de son esprit. Marc.
Elle esquisse une grimace. Marc ? Elle le connaît à peine !
Justement… Au moins lui ne me jugera pas et je ne me sentirai pas obligée de faire semblant, comme avec tous les autres. Oh, et puis…

Elle se précipite sur son sac et fouille fiévreusement jusqu’à tomber sur la carte de visite que Marc lui a tendue avec un sourire chaleureux à l’issue de la conférence où elle s’est rendue avec son ami Antoine, juste avant les vacances. Une rencontre sur le thème de la « félicité ». Rien que ça ! Pas le simple bonheur, mais la félicité, la « grande joie profonde », précisait le texte de présentation. Au début, Flora avait trouvé cette idée bizarre. Puis, sans trop savoir pourquoi, elle s’était sentie attirée et avait franchi le seuil de ce centre de yoga, où un petit auditoire était installé sur des coussins dans une atmosphère propice à l’écoute et à la détente. L’homme qui parlait était très simple. Naturel. Sa parole lui avait semblé juste, sincère. Elle avait été touchée par son témoignage. À la fin du débat, Flora était allée le remercier et ils avaient discuté quelques minutes. Elle se souvient encore de sa présence, de sa poignée de main vigoureuse, de son sourire vrai…

Elle relève la tête et croise son image dans le miroir, décèle le doute dans ses yeux. Le doute. Le voilà qui revient, s’insinue sournoisement, comme toujours, à la moindre occasion.
Le manque de confiance en soi, la peur de gêner, d’être de trop… Tu ne vas tout de même pas le déranger pour rien, un dimanche en plus, c’est ridicule. Non, ce qui serait vraiment ridicule, ce serait de céder à sa propre faiblesse, de ne pas oser dépasser ses réticences, de faire comme elle a toujours fait : garder ses angoisses pour elle, mettre un mouchoir dessus et se résoudre à ce que rien ne change.
Non, non, je ne veux plus continuer comme ça, je veux vraiment changer !

Flora retourne s’asseoir sur le lit et compose à toute allure le numéro en évitant de trop réfléchir.
— Allô ?
— Marc ? Je ne vous dérange pas ? C’est Flora, euh… Je ne sais pas si vous vous rappelez, nous nous sommes rencontrés
fin juin, lors de votre conférence sur la félicité…
— Oh, Flora, bien sûr que je me rappelle. Comment allez-vous ?
— Eh bien… Je suis désolée de vous appeler un dimanche mais vous m’aviez dit…
— Que vous pouviez m’appeler en toutes circonstances, complète Marc, percevant le tremblement dans la voix de Flora. Vous avez bien fait. Comment puis-je vous aider ?
— Je crois… Je crois que j’ai besoin d’aide. D’un coup de pouce. J’ai besoin de pouvoir parler à quelqu’un sans me sentir jugée, d’être vraiment comprise et acceptée. Je ne vais pas très bien en ce moment. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Pourtant, j’ai tout pour être heureuse…
Le silence bienveillant à l’autre bout du fil l’incite à poursuivre.
— J’ai l’impression que je suis en train de me replier sur moi-même et de me laisser aller. Je ne veux plus voir personne, cela me coûte trop. Tout me pèse. Je suis tout le temps à cran, à fleur de peau, c’est invivable…
— Vous êtes à bout de forces ?
— Oui, c’est ça… et surtout, je ne sais pas quoi faire pour sortir de cet état.
— Je comprends, Flora. Le mieux serait qu’on se voie, vous ne croyez pas ?
— Oui, je… Demain ? Mon fils entre en sixième et j’ai libéré ma journée. C’est peut-être trop…
— C’est parfait. En fin de matinée ? 11 h ?
— Oui, d’accord. Merci… Merci beaucoup. 11 h.
— À demain, Flora.
Avec un soupir de soulagement, la jeune femme repose son téléphone et s’autorise enfin un sourire. Elle se lève et marche vers la fenêtre, attirée par le ciel, la lumière, la légère brise qui joue avec les cimes des arbres…

© Saverio Tomasella, Leduc, 2017.

Savario Tomasella est membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/saverio-tomasella.html


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L’approche non directive créatrice de Colette Portelance

photo-colette-portelance-bisL’approche non directive créatrice de Colette Portelance
Un art de vivre authentiquement

L’approche non directive créatrice(MD), l’ANDC(MD), a été créée par Colette Portelance dans les années 80. Cette approche, fondée sur la communication authentique, est une approche relationnelle, de nature affective, bien qu’elle se déroule dans un cadre professionnel bien défini.

Approche humaniste, centrée sur la personne de l’aidé comme sur celle de l’aidant, l’ANDC se distingue surtout par le fait que l’accent est mis sur le processus relationnel, permettant à l’aidé de vivre une expérience relationnelle saine, positive et authentique, dans le respect des rôles de chacun. Fort de cette expérience relationnelle respectueuse de sa nature profonde qui sera ajoutée à son bagage, l’aidé aura de nouveaux repères et pourra transférer ses acquis dans sa vie personnelle et se construire une vie satisfaisante et correspondant à ses besoins, ses limites, ses zones de sensibilité, bref de son unicité.

Pourquoi l’appellation non directive créatrice ?

On dit que l’ANDC est non directive créatrice parce que le thérapeute respecte totalement l’unicité de son aidé, ses besoins, ses opinions, ses émotions, ses blessures. Il ne lui donnera aucun conseil qui risquerait de le dévier de sa voie personnelle, ni de solutions toutes faites, il ne projettera pas son monde intérieur et ses propres expériences sur celles de ses aidés. Pour être un aidant non directif, selon l’ANDC, ce dernier doit être en mesure d’abandonner le pouvoir qu’il prend sur la vie des autres et de récupérer le pouvoir sur sa propre vie.

Puisque l’ANDC accorde une importance capitale au travail sur soi dans la formation de ses thérapeutes, l’aidant ANDC a assez de connaissance de lui-même pour arriver à être véritablement non directif avec ses clients, tout comme dans sa vie personnelle d’ailleurs. Grâce au travail qu’il a fait sur lui, il ne jugera pas son aidé dans ses différences, il va plutôt l’accepter tel qu’il est. Et c’est précisément cet accueil authentique, jumelé à la certitude du thérapeute que chaque humain possède ce qu’il faut pour se créer lui-même, que ce dernier pourra aider son client à trouver ses propres solutions, ses propres moyens pour créer sa vie à sa satisfaction. Cet objectif d’autocréation, de réalisation de soi, de construction de son propre bonheur est d’ailleurs le sens du mot créatrice dans le nom de l’approche. Par cet aspect de son travail, le thérapeute par l’ANDC favorise l’autonomie de son aidé, l’exploitation de son unicité et l’épanouissement de son plein potentiel personnel, relationnel, spirituel et professionnel.

L’ANDC, une approche qui fait rayonner l’humain, l’amour et les relations saines

Être en contact avec l’ANDC, une approche qui met en valeur l’humain et les relations authentiques, c’est vivre une expérience d’évolution personnelle et relationnelle empreinte d’amour et de respect mutuel. À travers le processus proposé par l’ANDC, la personne s’acceptera nécessairement davantage comme elle est, accueillera son unicité, s’occupera mieux de ses besoins spécifiques, de ses limites personnelles, alors, nécessairement, elle deviendra plus libre d’être elle-même et augmentera l’estime et la confiance en elle. Elle apprendra ainsi à s’affirmer dans le respect d’elle et des autres.

L’ANDC favorise l’accroissement de l’amour de soi, mais de l’amour des autres aussi, car elle a pour but d’aider à intégrer un savoir-être relationnel, un art de la communication, une aptitude à dénouer les systèmes insatisfaisants en relation, ceux qui minent les liens interpersonnels et qui mènent aux confits ou aux échecs. Cette approche aide véritablement à mieux aimer les autres, sans les contrôler, sans les surprotéger non plus, tout en s’aimant mieux soi-même.

L’ANDC, un art de vivre

Le but principal de cette approche est d’améliorer notre relation à nous-même et aux autres. L’ANDC est une manière d’être. Pas seulement une théorie ou une méthode, mais une philosophie de vie qu’on peut transposer dans notre vie personnelle et professionnelle.

C’est ce qui la rend unique et si utile dans la vie quotidienne et c’est pourquoi elle produit des changements aussi significatifs dans le bonheur personnel et relationnel des personnes qui la pratiquent.

Qui est Colette Portelance ?

Colette Portelance est née au Québec et détient un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et de l’Université de Paris. Auteure et conférencière réputée, elle a créé l’ensemble des programmes de formation professionnelle du CRAM, dont elle est la cofondatrice. Spécialiste de la communication et des relations humaines, elle est connue et reconnue pour son authenticité, son respect profond de la personne et sa grande capacité à favoriser l’exploitation des ressources personnelles et professionnelles.
Le CRAM dispense son programme de formation à Montréal, à Québec, à Gatineau et à Paris.
Pour plus d’informations
http://www.cramformation.com

Le CRAM est membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/cram.html


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Exposition Vincent et moi (7 sept – 19 oct 2017), Québec, Ca.

GALERIE Vincent moi L’ART EN TÊTE
Les expositions se poursuivront jusqu’au 19 octobre 2017.
Jeudi 7 septembre 2017 – 17 heures

Vous invite au vernissage de deux expositions…

image-vincent-08-2017-1Mine et mines
de Yves Pedneault

Si les portraits traditionnels permettent au visiteur de surprendre un homme, une femme, un grand de ce monde dans une mise en scène étudiée, il en est autrement avec ceux de l’artiste Yves Pedneault. Dans sa galerie de portraits d’une extrême précision, exécutés au fusain ou au crayon graphite, pas de décor de cinéma ou de mise en scène.
Qu’ils s’appellent Georges, David, Yassine, Barbara, Béatrice ou Ayla, ils vous fixent, vous interpellent tellement ils sont saisissants. Ils sont là avec leur mine renfrognée ou soucieuse, éveillée ou enjouée, l’âme et l’émotion à fleur de peau. Leur visage nu comme une question. Ils sont si réels dans leur histoire ou leur innocence d’enfant que vous avez l’impression qu’ils vous parlent. Qu’ils vous posent la question… « Et moi, qui suis-je ? »

image-vincent-08-2017-2La ligne du désir
de Yorick Godin

La ligne du désir, pour prêter au travail de l’artiste des mots qu’il présente tel un parcours : « Voici que j’ai d’abord observé le monde tel qu’il m’apparaissait. Puis, j’ai observé l’observateur lui-même, ce que j’appelle le psychique.
Finalement, j’ai observé le Dieu dans son action sur le monde et moi. » Yorick Godin est très inspiré par la représentation des relations, humaines ou spirituelles. Pourquoi le figuratif en ces temps post modernes ? À cause de sa prédilection pour le gracieux et des repères humains. Il met dans les formes, une harmonie peu probable, voir litigieuse. Mettre l’encore beauté dans son absence comme pour y faire apparition. La libération de la ligne est attendue, vers la ligne de l’esprit.

Galerie Vincent et moi (local G-1343)
2601, chemin de la Canardière, Québec (Québec) G1J 2G3
418 663-5000, poste 6440
http://www.ciussscn.ca/vincentetmoi

La galerie est ouverte du lundi au vendredi de 13 h à 16 h, sauf les jours fériés.

Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/toile/programme-vincent-et-moi.html


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Comment découvrir « Qui on est! » grâce au Double-Zodiaque

Comment découvrir « Qui on est! » grâce au Double-Zodiaque

Par Jean-Paul Michon, Astrologue-chercheur
Auteur du livre : Les Cinq Couleurs de l’Astrologie Karmique.
http://www.double-zodiaque.com

image-zodiaque(ci-contre: Modèle de carte du ciel avec ses couleurs liées à la théorie du Double-Zodiaque)

Témoignage de Michel

Je remercie chaleureusement Mr Jean-Paul Michon, incroyable astrologue avec sa théorie du Double-Zodiaque. Je le remercie pour son sérieux et sa précision dans l’analyse de mon thème astral : Cher monsieur, je suis votre obligé, vous avez aujourd’hui changé le sens de ma vie, dont ni vous ni moi ne connaissons les véritables répercussions directes et indirectes, présentes et à venir. MERCI ! Je vous recommande auprès de mes ami(e)s, un tel professionnalisme se doit d’être reconnu à sa juste valeur. Bien à vous. Michel.

Comment en arriver à un tel témoignage ?

Je commence cet article par ce témoignage pour montrer qu’après une simple consultation, le fait que l’on s’adresse à la partie la plus intime de la psyché grâce à sa carte du ciel, la personne se sent interpelée et trouve enfin des réponses pour son existence. Il n’y a pas de réponse possible si on n’intègre pas certaines hypothèses liées aux vies antérieures.

Même si les « scientifiques » ne veulent pas reconnaitre cette hypothèse, ils n’ont pas de contrôle sur celle-ci.

La plupart des gens ne veulent rien savoir de leur carte du ciel, car ils ne veulent pas connaitre leur futur et avec raison. Toutefois, il existe deux sortes d’influences des astres. La première est à l’origine de la carte du ciel de naissance. La seconde sorte d’influence correspond à l’impact de cette l’influence tout au long de notre vie. Ce qui sert à connaitre notre avenir.

Pour le psychologue, ce qui est intéressant, c’est seulement la première sorte d’influence, c’est-à-dire celle qui génère la carte du ciel de naissance, car elle révèle toute la personnalité grâce au Double-Zodiaque.

La théorie du Double-Zodiaque est une nouveauté dans le domaine. Cette nouvelle forme d’astrologie combine les techniques astrologiques orientales et occidentales. Elle superpose le zodiaque sidéral au zodiaque tropical. Le système sidéral tient compte de la précession des équinoxes. C’est-à-dire qu’il se déplace et glisse sur le zodiaque tropical à raison de 1° tous les 72 ans.

La nouveauté vient du fait que l’on compare les deux roues zodiacales point par point. Cela augmente de façon très importante la quantité d’informations disponibles pour l’analyse les cartes du ciel. Les couleurs générées par le logiciel d’astrologie (Auréas) sont adaptées à la théorie de Double-Zodiaque. Ces couleurs représentent le niveau spirituel atteint par la personne au cours des précédentes vies. Elles marquent chaque maison astrologique de la carte du ciel de façon indélébile et donc la personnalité de chacun d’entre nous.

Chaque signe zodiacal que vous soyez Bélier, Taureau, Gémeaux etc. définit une zone du zodiaque dans laquelle se trouve votre signe solaire. Le Double-Zodiaque s’intéresse aux 12 signes zodiaques simultanément. Il va observer la superposition de chaque signe zodiaque sidéral avec le signe tropical. Chaque signe étant gouverné par des planètes différentes, il s’ensuit un impact différent en fonction de l’angularité spatiale de nos deux planètes. Sans rentrer dans le détail des aspects techniques purement astronomiques, nous pouvons affirmer qu’il y a là une source d’information essentielle pour comprendre l’être humain. D’où la nécessité pour toutes les professions qui s’intéressent à la psyché humaine de découvrir ces nouvelles observations.

La grande nouveauté vient du fait que l’on tient compte des 12 signes zodiacaux qui ont une influence aussi importante les uns que les autres. Chacun représente une sorte de paradigme différent d’influence sur la psyché humaine.

LES DOUZE MAISONS

Elles divisent le ciel de naissance en douze portions qui correspondent aux douze signes du zodiaque comme une sorte de parité spirituelle un peu complexe à expliquer. Elles dépendent directement de l’heure de naissance. Sans heure de naissance impossible de parler de l’Ascendant ou des maisons. L’axe de l’Ascendant (flèche à horizontale à gauche de la carte du ciel) représente l’horizon terrestre et la position du Soleil dans la carte du ciel donne l’heure de naissance.

Les cinq couleurs générées automatiquement par le logiciel d’astrologie correspondent à différentes interprétations :

  • Le Jaune nous parle d’énergie; (elle propulse la maison).
  • Le Bleu parle de blocage (l’énergie de passe pas).
  • Le Rouge parle d’aspect de talents (vécu dans l’instant présent).
  • Le Vert parle de notre mission sur Terre (notre expertise au service des autres).
  • Le Mauve parle de notre volonté de trouver des solutions aux problèmes soulevés par cette maison et la superposition de signes astrologiques.
  • L’absence de couleur signifie qu’on se limite à travailler au niveau sidéral de la carte du ciel.

1) La maison I ou Ascendant définit notre rapport aux autres et à la façon de réagir à tous stimuli. Dans l’exemple de la carte du ciel affichée en début de l’article, la superposition rouge entre la Vierge sidérale et la Balance tropicale indique un sens aigu du détail dans l’observation de la vie quotidienne. Rien n’est laissé au hasard.

2) La maison II est là pour analyser nos faits et gestes. Elle juge de la réussite ou non de chaque geste que nous posons. Cela représente notre confiance en nous. Dans notre exemple, la superposition rouge entre la Balance sidérale et le Scorpion tropical montre une grande confiance en soi avec beaucoup de recul et d’esprit de synthèse sur les événements.

3) La maison III sert à nous documenter sur ce que nous vivons afin de voir comment les autres pourraient vivre le même genre d’expérience. Dans notre exemple, la coloration jaune entre le Scorpion sidéral et le Sagittaire tropical indique une personne qui dispose d’une sorte d’autorité naturelle pour s’adresser aux gens.

4) La maison VI représente notre mémoire, nos références, nos sources qui sont au départ essentiellement familiales. Dans notre exemple, la superposition Sagittaire sidéral / Capricorne tropical indique un rejet des valeurs familiales utopistes.

5) La maison V nous permet de nous construire par différenciation de ce que nos parents nous ont fait vivre. C’est comme la coupure du cordon ombilical afin de développer notre propre moi psychologique. Dans notre exemple, la superposition sans couleur entre le Capricorne sidéral et le Verseau tropical indique une volonté d’être une personne responsable face à la réalité de la vie. Un chef en quelque sorte.

6) La maison VI nous permet de découvrir comment se rendre utile en fonction de la personnalité que nous avons développée. Dans notre exemple, la non-coloration de la superposition du Signe du Verseau sidéral avec le Poisson tropical ainsi que la présence de la Lune noire indique un manque d’intérêt pour les choses du quotidien (métro-boulot-dodo).

7) La maison VII va nous inciter à fréquenter du beau monde pour partager nos intérêts. En premier, nous y trouverons le partenaire ou les associés. Dans notre exemple, la coloration mauve de la superposition Poissons sidérale et du Bélier tropical indique le goût de fréquenter des gens sensibles à la souffrance des gens et avec le désir de trouver des solutions.

8) La maison VIII va nous faire comprendre pourquoi nous avons eux quelques surprises avec nos partenaires. Dans notre exemple, la coloration mauve entre le Bélier sidéral et le Taureau tropical indique le goût de prendre les choses en mains afin de ne pas rester dans la compassion, mais de chercher des solutions pour sortir les gens de la pauvreté.

9) La maison IX nous sert de rétrospection morale afin de prendre du recul sur la vie et à nous préparer intellectuellement à la vraie vie. Dans notre exemple, la superposition rouge entre le Taureau sidéral et le Gémeaux tropical indique une conviction et une intelligence vive à convaincre le monde sur les vraies valeurs que nous devrions accepter.

10) La maison X est celle de la vraie vie où nous allons pouvoir livrer la marchandise en fonction de qui on « Est ». Dans notre exemple, la coloration rouge entre les Gémeaux sidéral et le Cancer tropical indique une grande capacité à débattre publiquement de nos problèmes en société (journaliste, homme politique). La présence de la conjonction du Soleil et de Jupiter avec Mars montre toute la volonté de bien faire.

11) La maison XI est celle du repli stratégique afin de retrouver des personnes qui partagent les mêmes déceptions sociales et professionnelles. Dans notre exemple, la non-coloration entre le Cancer sidéral et le Lion tropical indique la nécessité de partager nos émotions, notre vécu avec les personnes qui portent les mêmes aspirations politiques.

12) La maison XII représente la caisse enregistreuse de la vie ou nous serons payés en fonction de la qualité spirituelle de nos actions. Nous y retrouvons les prisons, les hôpitaux et toutes sortes de souffrances psychologiques. C’est dans cette maison qu’interviennent les thérapeutes et toutes personnes qui travaillent avec compassion. Dans notre exemple, la superposition jaune entre le Lion sidéral et la Vierge tropicale avec la présence de Priape conjoint à Pluton et Uranus montre que nous avons affaire à une personne qui veut mettre tout son pouvoir pour lutter contre la misère humaine.

Synthèse sur l’analyse de la carte du ciel

Temps d’analyse : 10mn, sans connaitre la personne ni l’avoir jamais rencontré. Tout s’est fait pas internet.

Salut Michel,
Tu as une carte du ciel qui sort de l’ordinaire. Elle montre une sorte de fatigue de voir une société à côté de ses pompes avec des parents qui rêvent en couleur. Tu t’es construit une carapace d’homme pragmatique qui veut essentiellement regarder la réalité en face.
Tu es un homme particulièrement intelligent avec une lucidité hors pair. Cet esprit de synthèse dont tu disposes impressionne les gens.
Charmeur, ta nature est avant tout bienveillante avec une tendance à voir haut et loin. Toutefois attention à ne pas décrocher de la réalité.
Ta compassion cherche des solutions pour la masse. Tu veux venir en aide aux gens sans défense. Tu es un stratège qui n’aime pas les abuseurs. Attention au guerrier en toi. Tu es avant tout un homme de dialogue et de conviction. Ton combat doit avant tout être intellectuel.
Je te verrais bien homme de radio, débatteur ou leader politique.
Tu es un meneur d’hommes pour combattre les fausses idées.
Tu peux compter sur ton intelligence et tes excellentes idées.
Tu détiens le sens du Pouvoir et l’art de l’utiliser.

Fais-en bon usage!
Jean-Paul Michon, astrologue

Cette théorie du Double-Zodiaque apporte la preuve de l’influence des astres liée à l’instant de la naissance. Aucun psychologue ne pourra plus affirmer que nous sommes égaux à la naissance. Il y a comme une sorte de programme de vie qui nous laisse le libre arbitre, mais nous pousse vers une sorte de destin. Il n’y a pas besoin de beaucoup d’apprentissages pour découvrir cette nouvelle théorie. Avec mon dernier livre et le logiciel AstroPc Pro V10 d’Auréas, vous serez équipés pour faire vos premiers pas avec cette formidable nouvelle approche.

Pour contacter l’auteur :
Jean-Paul Michon, astrologie karmique
Téléphone au Canada: (418) 265-4700 – Sur Skype: michonjp
http://www.double-zodiaque.com


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Plonger au coeur de soi – Patricia Penot

couvert-plonger-en-soiPlonger au coeur de soi
Même quand cela semble impossible

de Patricia PENOT
Édition Solar
Collection Harmonie

SOMMAIRE

Réussir à aller au-delà de l’histoire de ses pensées et de ses émotions… S’inviter à visiter son propre monde en tant qu’Être à part entière… Tout un programme existentiel !

Comment dynamiser ses relations et la réalisation de ses projets ? Comment redonner de la valeur à l’amour et à l’acception de soi ? Comment évoluer vers des choix plus conscients et dépasser les obstacles ? Comment fortifier ses capacités pour mieux se connaître et se comprendre, afin d’aborder les événements de sa vie en plus grande conscience et son existence de manière plus libre?

S’appuyant sur sa formation, son expérience de thérapeute et sa recherche personnelle, Patricia Penot propose des « maisons à visiter » qui sont autant de portes à ouvrir sur le cheminement de la connaissance de soi.

Des exercices faciles à appliquer, s’appuyant sur différentes méthodes comme la visualisation, l’EFT ou la sophrologie, permettent également au lecteur d’avancer dans la découverte de sa nature profonde et de progresser dans sa quête d’équilibre et d’harmonie.

EXTRAIT DE L’INTRODUCTION

Être humain, un programme de vie

Le soi, la conscience de soi, l’être et l’existence sont autant d’expressions de nous-mêmes qui cherchent à s’éveiller et à prendre forme dans la matière, d’une façon ou d’une autre, parfois sous forme de tragédie, parfois sous forme de comédie. La scène de l’existence nous invite toujours à participer à ce qu’on appelle le grand jeu de la vie… sans pour autant nous avoir fourni le véritable mode d’emploi pour que notre existence puisse être la plus claire et la plus consciente possible. Nous avons donc à nous découvrir, à nous rencontrer, dans notre pire et dans notre meilleur. Nous avons à nous comprendre et à nous apprivoiser. À la manière d’un sculpteur qui commence à dégager les parties qui encombrent la beauté en devenir d’une matière brute, nous devons enlever chaque obstacle à la vision pure de ce qui est caché en nous-mêmes, pour qu’enfin notre beauté intérieure puisse s’exprimer dans la fluidité de notre être. Ainsi, tout comme l’artiste qui s’occupe à apprendre et à développer le maniement de son art pour en favoriser sa plus belle expression, nous, en tant qu’êtres humains, nous avons à apprendre à aller chercher et à exprimer cette force intérieure qui nous compose et qui nous structure, pour essayer de l’exprimer de la manière la plus harmonieuse possible, donnant ainsi un sens artistique à notre existence.

Existe-t-il un chemin spécifique, particulier, pour réussir cet apprentissage ? Doit-on aller chercher l’artiste en nous pour nous aider dans la plongée de ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes ?

Ce qui vous est proposé aujourd’hui est une triple invitation. L’invitation à une rencontre, et pas n’importe quelle rencontre, car celle-ci représente un moment précieux pendant lequel il est possible, en toute simplicité, en toute humilité, de découvrir des facettes de soi jusqu’alors ignorées. L’invitation à un partage, celui d’échanger ces instants de soi à soi, en essayant de mettre entre parenthèses toutes ces conditions qui ont probablement, si souvent, empêché de se voir dans sa beauté intérieure. L’invitation à une plongée au coeur de soi, au-delà des souffrances, comme on pourrait avoir envie de plonger dans un océan de bonheur ou une mer de bienveillance pour se faire du bien.

Cela pourrait sembler impossible, tant nous pourrions sentir ou pressentir tout ce que nous avons à défaire pour toucher ce coeur de l’être, tout ce que nous avons à déplier de nous-mêmes pour exprimer ce qui existe au coeur du soi. Pourtant, souhaiter le faire est le meilleur que l’on puisse se donner pour se réaliser en tant qu’être, pour exprimer ses dons et ses possibilités, pour se donner à vivre du bonheur et du joyeux dans sa vie.

photo-patricia-penot-2017L’AUTEUR

Patricia Penot est Sophrologue Humaniste Expert, Relaxologue, Coach émotionnelle EFT et Energéticienne. Elle est également consultante et enseignante dans le domaine du bien-être, de la croissance de la personne et de la conscience de soi depuis plus de 20 ans.

Animatrice de l’émission « Parlons Sophrologie » sur Radio Médecine Douce, Patricia Penot est fondatrice et directrice du Centre Evolution Formation et est l’auteur de plusieurs ouvrages.

Site Web – https://authentiqueetlibre.com

COMMANDER l’OUVRAGE:
https://authentiqueetlibre.com/livres-2/plonger-au-coeur-de-soi/

DÉTAILS

Poche: 160 pages
Editeur : Solar (13 février 2014)
Collection : HARMONIE
Langue : Français
ISBN-10: 2263063552
ISBN-13: 978-2263063558
Dimensions du produit: 10,9 x 1,5 x 17,9 cm

PUBLICATIONS PSYCHO-RESSOURCES

Quand nous nous retrouverons… Éditions BOD
(Roman – Amour – Suspense)
https://aws.psycho-ressources.com/blog/quand-nous-nous-retrouverons/

CD4 – Vous avez dit Sophrologie ?
https://aws.psycho-ressources.com/blog/cd4-sophrologie/

4 étapes et je lâche prise !
https://aws.psycho-ressources.com/blog/lacher-prise/

Patricia Penot – Authentique, Libre et Joyeux !
https://aws.psycho-ressources.com/blog/patricia-penot/


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Transfert Quantique®: Protocole

couvert-protocole-transfert-quantiqueTransfert Quantique®: Protocole

Myriam YAHIMI
Psychanalyste, Monpellier, France

SOMMAIRE

Myriam YAHIMI est née à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 18 juillet 1969. Elle est psychanalyste –pédopsychanalyste à Montpellier dans le sud de la France. Elle est également conférencière et formatrice. Après avoir dirigé un institut de Psychanalyse freudienne pendant presque dix années, elle a expérimenté et acquis de nombreux outils en plus de la psychanalyse en vue d’accéder à l’inconscient.

Cette détermination l’a amenée à l’élaboration de ce nouvel outil qu’est le Transfert Quantique® permettant d’accéder à l’inconscient pour optimiser la résolution de tous les conflits possibles. Désireuse de partager cette découverte et la connaissance de cet outil, elle propose ce protocole destiné uniquement aux thérapeutes « nouvelle génération » dans le cadre de l’apprentissage et l’utilisation de l’outil Transfert Quantique®.

photo-myriam-yahimi-2015COMMANDE
https://www.amazon.fr/Transfert-Quantique

DÉTAILS

Broché: 224 pages
Éditeur : CreateSpace Independent Publishing Platform (17 novembre 2015)
Langue : Français
ISBN-10: 1519330006
ISBN-13: 978-1519330000
Dimensions du produit: 21,6 x 0,9 x 27,9 cm

Myriam YAHIMI
Membre de Psycho-Ressources:
https://www.psycho-ressources.com/psychanalyste/montpellier/myriam-yahimi.html

AUTRE LIVRE

Grand manuel des Pensées Créatrices – Myriam YAHIMI
61 formules universelles des Archives Akashiques pour vivre la santé, l’amour et l’abondance. Comment décupler la puissance de vos pensées créatrices… Avec l’aide des Archives Akashiques. Nos pensées sont créatrices et la pensée positive est primordial pour vivre une vie idéale. Les sagesses anciennes comme les dernières découvertes en physique quantique ou même en biologie nous confirment cette réalité. Mais alors pourquoi si peu de gens rencontrent véritablement le bonheur dans leur vie ? Comment briser enfin les résistances qui nous en empêchent ? Comment en finir avec les blocages inconscients qui nous maintiennent jour après jour et année après année dans les mêmes schémas répétitifs ? Voici les questions que s’est longtemps posées Myriam Yahimi dans sa pratique de psychanalyste et de thérapeute passionnée.
https://aws.psycho-ressources.com/blog/pensees-creatrice/


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Pourquoi es-tu venu si tard ?

couvert-pourquoi-si-tardPourquoi es-tu venu si tard ?
Raoul Garnier
Hélène de Saint-Alban

L’Harmattan

Pourquoi si tard es-tu venu ?
Je t’ai attendu si longtemps
Tu fus le rayon de soleil
Les petites gouttes de miel
De mon enfance. Dis-moi t’en souviens-tu ?

Mais nous avons été si longtemps séparés
Nous venons de nous retrouver
Mais si vite a passé le temps
Que nous avons des cheveux blancs

Mais toujours au fond de mon coeur
Tu restes le poupon rieur
Le si gentil petit bébé
Qu’autrefois j’ai bercé
J’étais ta grande soeur…

Poème pour le petit frère retrouvé
25 septembre 2015
Hélène de Saint Alban

SOMMAIRE

Hélène, jeune adolescente, s’éprend de l’auteur à sa naissance. Il devient en secret son p’tit frère et pallie un désir d’enfant qui la hante. La vie les séparera rapidement. Soixante-dix ans plus tard – elle a 87 ans, lui 73 ans – leurs destins se croisent à nouveau. La parution du premier ouvrage autobiographique de son p’tit frère jamais oublié, Le Choix du fils, et des suivants signe l’espoir de retrouver leur auteur, enfant unique comme elle : ils déroulent l’histoire de vie de celui qu’elle est impatiente de rencontrer et qui ignore toujours la nature du lien sur lequel elle a gardé silence.

Deux chemins de vie qui s’entrecroisent, exprimés en vers par la grand’soeur, en prose par le p’tit frère, originalité de cet ouvrage à l’histoire déjà peu banale !

Deux vies cabossées, deux vies de souffrance affective, deux vies aujourd’hui sereines, nostalgiques. Pourquoi si tard ?

photo-raoul-garnierLES AUTEURS

Raoul Garnier naît en 1943 en Normandie. Cadre supérieur de santé à la retraite, il se consacre à l’écriture. Avec son quatrième ouvrage Pourquoi es-tu venu si tard ?, l’auteur, qui a fait de sa vie ses livres, poursuit la clarification de son histoire.

Raoul Garnier est aussi l’auteur de:
L’homme qui voulait enfanter
https://aws.psycho-ressources.com/blog/homme-qui-voulait-enfanter/
L’amant du silence
https://www.psycho-ressources.com/bibli/amant-du-silence-temoignage.html
Le choix du fils
https://www.psycho-ressources.com/bibli/choix-du-fils-temoignage.html

Hélène de Saint-Alban, au soir de sa vie, jouit d’une retraite sereine dans un village de sa Normandie natale, entourée de ses nombreux petits-enfants.
Musique et poésie ont été des sésames salvateurs dans la vie douloureuse de cette excellente pianiste (1er prix de Conservatoire) et femme poète émérite (nombreux poèmes primés). L’existence d’Hélène de Saint-Alban pourrait se résumer en ces mots :
un cri d’amour.

PRÉFACE
de Élisabeth Gontier, Psychologue

Avec Pourquoi es-tu-venu si tard ?, quatrième opus de Raoul Garnier, l’auteur poursuit l’exploration de son histoire, de ce passé, réel et imaginaire, qui constitue le tissu de son Moi le plus intime et le plus actuel – la parenté étymologique entre l’histologie, science des tissus de notre organisme, et l’histoire, connaissance du passé qui a tissé notre être, se trouve ici tout à fait intéressante à souligner.

Sa trilogie, composée antérieurement entre 2004 et 2015, et parue à L’Harmattan, nous avait dévoilé successivement différentes facettes de sa personnalité : avec Le Choix du fils, celle du fils privé de père et qui grandit dans l’ombre de la mère jusqu’à la révélation au grand jour de son homosexualité ; avec L’Amant du silence, celle de l’adulte qui réalise en secret le rêve d’une passion adolescente pour un homme ; et enfin, avec L’Homme qui voulait enfanter, celle de l’homme mûr, qui assume son fantasme d’avoir un enfant.

Dans le nouvel ouvrage dont il est ici question, Raoul Garnier poursuit son enquête/en quête de soi en recourant à plusieurs originalités formelles qui en font le charme. Le texte se présente en effet comme un récit endossé alternativement par un narrateur, Raoul Garnier, l’auteur de la trilogie évoquée plus haut, et par une narratrice, Hélène de Saint-Alban, qui pour sa part a mis et continue à mettre en poèmes les moments heureux ou non de sa vie. Tout au long des différents chapitres, les deux points de vue narratifs vont se déployer, tantôt dans leur autonomie, tantôt en s’entrecroisant pour former un duo, ce qui amènera une deuxième originalité formelle : l’alternance entre la prose du narrateur et les vers de la narratrice. Enfin, soulignons pour terminer l’intérêt d’une dernière particularité formelle : le narrateur et la narratrice situent leur récit alternativement dans le passé où il est question de leur relation d’adolescente à jeune enfant, et dans le présent, faisant partager au lecteur le plaisir de leurs retrouvailles et l’intensité bien actuelle de leurs échanges repris après une longue interruption.

Cette enquête suit un fil rouge qui guide le lecteur à travers les méandres des souvenirs entrecroisés des deux narrateurs, celui du temps retrouvé, scandé par une vieille horloge qui sonne des heures incongrues. Construite comme un retour vers le passé qui autorise un présent apaisé, elle permet au narrateur né enfant posthume d’accéder au temps-insouciance en lui révélant une mère qu’il n’a jamais connue : la femme amoureuse et heureuse d’avant le décès de son mari. Cet apaisement n’est aucunement entaché par la révélation beaucoup plus dramatique des événements qui ont présidé à l’enterrement et à la succession du père. Le récit est aussi celui d’un retour vers l’enfance du narrateur, avec ses souvenirs de pêche aux vairons dans le ru familier, de l’ambiance chaude et parfumée qui régnait dans le salon de coiffure tenu par sa mère, et de toutes les présences féminines qui entouraient de prévenances ce petit garçon charmeur. Contrastant avec celui des femmes, souvenir encore de Hans, l’officier allemand dont la stature n’est pas sans faire songer à celle du personnage principal du Silence de la mer, publié par Vercors en 1942, et qui pose avec force la question de la possibilité d’une rencontre humaine entre occupant et occupé, sur la base du partage de valeurs communes. Certes, il était plus facile à Jean Renoir de défendre cette possibilité dans La Grande Illusion, film sorti deux ans avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. L’ouvrage de Raoul Garnier a en tout cas le mérite d’éviter les pièges du manichéisme dans l’évocation qu’il nous propose d’une petite bourgade normande pendant l’Occupation, et sous les bombardements de la Libération.

Mais la sagesse qu’apporte le temps retrouvé, après cette confrontation aux temps de la mort, c’est de pouvoir goûter la saveur de l’instant, celle des petites choses de la vie qui rendent heureux : goût de la crème nacrée, puissance sauvage de la glycine qui déploie sa luxuriance anarchique et sucrée, rondeur vive et généreuse d’une vieille dame, « Grand’ sœur » adoptive du narrateur. Cette vieille dame, c’est elle qui, après une longue séparation que la vie leur a imposée, au temps de leurs retrouvailles, lui adresse cette question :  Pourquoi es-tu venu si tard ? C’est elle, Hélène de Saint-Alban, la voix qui, dans ce duo de narrateurs, parle au féminin, c’est elle qui permet à Raoul Garnier de renouer avec son rêve d’une femme fraternelle. On songe à Verlaine :
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend ».

À travers la voix de cette narratrice, voici que nous suivons maintenant le déploiement des liens affectifs que, jeune adolescente, elle noue avec un bébé qu’elle prend pour le sien : tandis qu’elle élit ainsi le narrateur pour petit frère et fils imaginaires, lui crée en elle la sœur idéale et mythique, la tendre protectrice de ses premières années, mère supplémentaire devenue soixante-dix ans plus tard sa complice en écriture, coauteur de l’ouvrage. De par la connivence qui s’est établie entre eux et qui s’approfondit dans le processus d’écriture, le « petit frère » devient l’unique dépositaire d’un secret de son histoire de vie dont elle se libère. Mais si Raoul Garnier a pu trouver en Hélène de Saint-Alban la grande sœur qui lui manquait, c’est que leurs deux mères étaient amies, et que les deux narrateurs partagent un même amour absolu de la Mère. C’est bien ici que le fidèle lecteur des premiers opus de Raoul Garnier retrouvera le thème familier de cette ouverture sur une forme d’infini que l’auteur suggère à travers l’évocation de ce thème de l’amour maternel. C’est donc une vraie parenté spirituelle qui les unit, au point qu’à bien des égards, les deux narrateurs se ressemblent…

À Raoul Garnier, chercheur en autobiographie,
qu’il soit remercié pour cette passionnante archéologie de lui-même.

Élisabeth Gontier, Psychologue

DÉTAILS

ISBN : 978-2-343-12457-5
Titre: Pourquoi es-tu venu si tard ?
Auteurs: Raoul Garnier, Hélène de Saint-Alban
Préface: Élisabeth Gontier
Éditeur: L’Harmattan
Date de parution : Juillet 2017
182 pages
Prix éditeur : 19 €

COMMANDE
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=54235


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L’idéal – La force qui nous gouverne

couvert-idealL’idéal
La force qui nous gouverne
Gérard Bonnet

SOMMAIRE

L’idéal est-il une quête exaltante sacralisée, ou bien la source de tous les maux ?

Beauté, vérité, amour… les idéaux font partie de ces étoiles qu’on hésite à regarder en face : ils nous fascinent, mais ils nous éblouissent aussi, au risque de nous aveugler. Ces étoiles-là exercent un tel pouvoir sur notre vie psychique que la psychanalyse ne peut les ignorer.

Cet ouvrage envisage l’idéal en restant au plus près de l’expérience humaine, comme l’une de ses productions les plus typiques et les plus désarmantes. S’il représente a priori ce qu’il y a de plus grand chez l’homme, il est aussi ce qu’il y a de plus violent et de plus dangereux. On tue et on massacre au nom de l’idéal, on accomplit des oeuvres merveilleuses en son nom aussi, et chacun mesure aisément qu’il joue un rôle décisif dans sa destinée.

L’idéal est-il comme on le pense souvent un facteur positif, exaltant, une notion sacralisée depuis des siècles ? Ou est-il source de tous les maux et de tous les débordements ?
Gérard Bonnet dégage l’idéal de la gangue de généralités dans laquelle on l’enferme souvent, afin de rejoindre ce qu’il veut dire précisément dans le psychisme humain. Il clarifie cette notion pour que chacun puisse l’entendre comme un message venu de l’inconscient afin d’en mesurer toute la portée. Une approche réaliste qui dégage l’idéal de toutes les récupérations et de tous les excès dont il est l’enjeu.

Un livre d’une grande puissance, indispensable pour tous.

L’AUTEUR

photo-gerard-bonnetGérard Bonnet, psychanalyste et enseignant-chercheur à Paris, est directeur de l’École de propédeutique à la connaissance de l’Inconscient, et membre de l’Association psychanalytique de France. Il est l’auteur de nombreux ouvrages : Défi à la pudeur, quand la pornographie devient l’initiation sexuelle des jeunes (Albin Michel) et L’Angoisse, l’accueillir, la transformer (Éditions In Press) et est directeur de la collection « Psy pour tous » aux éditions In Press.

DÉTAILS

Pagination : 150 pages
Format : 11,5 x 18 cm
ISBN : 978-2-84835-416-3
PARUTION : 13 septembre 2017
Prix : 10 €

COMMANDER
http://www.inpress.fr/project/lideal/


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Le programme: « L’ouverture à tous les possibles ! »

image-fleurs-jaunes-meBienvenue dans le programme  «L’ouverture à tous les Possibles» !

Chaque mois, Patricia explore avec vous des sujets de la vie courante afin de vous permettre d’obtenir davantage d’authenticité, de liberté et de joie.

Qu’avez-vous envie de changer dans votre vie ?

A quels possibles avez-vous envie de vous ouvrir ?

Votre adhésion à « L’ouverture à tous les Possibles » comprend pour le mois :

  • Une visioconférence en direct de 1h00 avec Patricia sur le thème du mois
  • 1 à 2 vidéos privées avec des exercices courts et pratiques
  • Des protocoles de déblayage et d’ouverture aux possibilités nouvelles avec l’EFT envoyés par émail
  • Les réponses à vos questions libres durant le mois par email
  • Des échanges sur le groupe Facebook

Ceci est un bon moyen pour évoluer à votre rythme, tout en étant soutenu(e) mensuellement.

Toutes les infos en suivant ce lien:
https://authentiqueetlibre.com/2017/07/17/le-programme-mensuel-louverture-a-tous-les-possibles/

photo-patricia-penotA propos de Patricia Penot …
Authentique, Libre et Joyeux !

Française, née dans le Val-de-Marne, un 3 juillet.

De nature modeste, j’ai toujours ressenti en moi comme une intuition profonde, celle que nous étions beaucoup plus que ce que nous croyons comprendre de nous, que ce que nous voyons dans la glace le matin, que ce que les autres auraient pu nous faire croire sur nous-même en nous limitant selon leur propre point de vue.

J’ai donc commencé à chercher, à découvrir, à explorer, à connaître, sur le thème de la vie et de l’existence. La relation entre le visible et le non visible de notre dimension d’être, l’expression de la sensibilité humaine par l’intermédiaire des émotions, la capacité à comprendre les choses pour mieux entrer en relation avec elles, l’éveil de conscience…

Lisez la suite…
https://aws.psycho-ressources.com/blog/patricia-penot/


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Découvrez le code secret des conflits!

image-conflit-libDécouvrez le code secret
des conflits!

Denise Noël, Intervenante en création et en relations humaines

Imaginez que vous êtes sur une piste de danse où tout le monde bouge sur des rythmes différents parce que personne n’entend la musique du DJ. Imaginez les collisions, jurons, tensions et cors aux pieds que ça produit… Pas surprenant : c’est la musique qui nous allume, pilote nos mouvements et nous connecte harmonieusement à notre entourage.

Imaginez maintenant que tout le monde se laisse porter par la musique : chacun peut groover à sa manière, triper avec son partenaire et être inclus dans un tout harmonieux.
Alors voilà : pour entendre la musique de nos liens et nos conflits, il y un code secret.
Sans lui, vous risquez de continuer à vous piler sur les pieds et vous tomber sur les nerfs éternellement et de passer à côté des perles cachées dans vos conflits…

Ce code vous extirpe de vos ornières et vos réflexes usés à la corde, pour brancher votre cœur, votre esprit et vos énergies sur des possibilités et des connexions inespérées.
Grâce à lui, chacun de vos conflits vous redonnera la liberté d’aller au bout de vous-même avec cœur pour rejoindre, inspirer, transformer votre entourage par la qualité de votre présence, de votre expression et de vos échanges.

Le voici ce fameux code

  1. Chacun de nos liens, positif ou négatif, contient une porte d’entrée vers notre plus grande source d’amour, de créativité et de joie.
  2. Dans chaque conflit se cachent des possibilités amoureuses et créatrices qui nous rapprochent de ce qui nous tient à cœur et nous relient à notre entourage.
  3. Nos adversaires extérieurs personnifient nos barrières intérieures face à ce que notre cœur désire être, vivre et accomplir.

Qu’est-ce que ça veut dire plus concrètement?

Que ce que l’autre ou la vie bloque chez vous est ce que vous bloquez de vous.

Que les autres vous briment ou vous rejettent, aux endroits où vous vous brimez ou rejetez.

Que ce qu’un adversaire ou un obstacle éteint chez vous – un élan, un besoin, une passion, une inspiration- est-ce que vous éteignez déjà par peur ou par ressentiment.

Autrement dit, vos conflits sont des mines d’or pour aller au bout de votre potentiel amoureux et créateur, en jouir et en faire profiter les autres.

C’est un art de découvrir ces belles possibilités dans nos conflits : on doit oser être réellement soi, aller dans l’inconnu, s’ouvrir plus grand, créer à partir de tout et se pratiquer encore et encore.

Un exemple

Voici un exemple de conflit tiré de mon dernier livre « Rien ne va plus tout est possible ».
La belle princesse est du style tout le monde, à l’attaque! Elle reproche à son homme de ne pas être présent. Le digne Sieur est sur le mode retirons nos troupes en catimini! Il reproche à sa femme de toujours le critiquer.

Plus elle l’assaille, plus il se retire. Plus il se replie, plus elle charge. Ils sont scotchés ensemble négativement et sont, l’un pour l’autre, des jambettes à leurs voeux les plus chers.

Je demande à chacun ce qu’il pourrait ressentir si l’autre était tel qu’il ou elle désire : elle se sentirait aimée et il se sentirait accepté. Je les invite à s’ouvrir à ce qui se passerait en eux s’ils vivaient ça. Oh ! Les deux se ferment comme de huitres.

C’est qu’elle essaie d’avoir le dessus et raison pour ne pas se faire avoir, alors pas question d’être vulnérable et d’avoir besoin d’amour. Impossible donc de laisser entrer l’amour. Le retrait de son amoureux représente sa propre non-présence à sa vulnérabilité et son besoin d’amour. Tant qu’elle est en réaction contre lui, elle ne peut pas s’ouvrir à ce qu’elle désire.

Il essaie de répondre aux attentes extérieures pour prouver qu’il est à la hauteur et quand il n’y arrive pas il se rejette, alors pas question d’être ce qu’il est. Impossible donc qu’il soit accepté tel qu’il est. Les reproches de sa blonde personnifient ses propres exigences et son rejet de lui même. Tant qu’il est en réaction à elle, il ne peut pas retrouver sa liberté d’être ce qu’il est et de s’exprimer.

Pour recevoir ce que son cœur désire, elle devra lâcher sa lutte et dire bienvenue à sa vulnérabilité pour s’ouvrir à l’amour. De son côté, il devra cesser de prouver sa valeur en répondant aux attentes extérieures et embrasser les parts de lui qu’il rejette pour retrouver sa liberté d’être. Ils pourront alors entendre les harmonies qui les relient et danser ensemble.

La pratique

Choisissez un conflit qui vous donne du fil à retordre.

1) Laissez aller vos réactions habituelles pour adopter une intention créatrice
Dites en prenant le temps de ressentir ce que ça fait dans votre corps :
– Je laisse aller mon attachement à avoir raison ou le dessus pour découvrir du bon, du beau et du nouveau dans ce que je vis maintenant.

2) Connectez-vous maintenant à la sagesse de votre corps et la chaleur de votre cœur.
Mettez la main sur l’endroit de votre corps où vous vous sentez crispé, frustré ou blessé et dites avec votre voix de velours :
– Bienvenue à ce que je ressens et vis face à ce conflit
Puis recevez avec bienveillance ce qui vous habite sans vous juger.
L’embrasser vous fera déboucher sur plus de vitalité, d’amour et d’inspirations.

3) Posez-vous ensuite cette question en restant curieux et ouvert à ce qui émerge dans votre poitrine, votre ventre, votre gorge:
– Qu’est-ce que je pourrais vivre, sentir ou réaliser de bon si cette personne était, disait ou faisait ce que je désire ?
Laissez venir la réponse sans forcer et ressentez la différence que ça crée en vous.

4) Interagissez avec l’autre à partir de ce nouvel espace pour exprimer ce que vous vivez et désirez et recevoir l’autre dans ce qu’il vit et désire.

5) Si vous n’arrivez pas à accéder au bien-être que vous souhaitez, demandez-vous :
– Qu’est-ce que j’ai besoin d’accepter ou de laisser aller en moi pour vivre et recevoir ce que mon cœur désire ?

Denise Noël
Intervenante en création et en relations humaines
Ex-Directrice du Centre de Focusing de Montréal
Montréal, Canada
Membre de Psycho-Ressources
https://www.psycho-ressources.com/denise-noel.html


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