Connaissance de soi par la méthode de l’homme triangle

Connaissance de soi par la
méthode de l’homme triangle

René Lavernhe
Essai aux éditions VERONE
Paris (Décembre 2021)

Préface de Yonnel GHERNAOUTI

SOMMAIRE

L’HOMME – TRIANGLE.

Une méthode simple, ORIGINALE qui permet à tout homme de se caractériser personnellement, de construire sa propre image graphique, de se cataloguer dans un tableau comparatif de 3 fois 3 fois 3 = 27 types humains.

Et ceci d’une façon synthétique, globale, en faisant intervenir son physique et ses 2 composantes spirituelles à savoir la partie affective et la partie intellectuelle.

Une typologie nouvelle, OBJECTIVE, fondée sur l’évidence du BON SENS, la sagesse de chacun mûrie par l’expérience de la vie, rédigée dans un LANGAGE SIMPLE

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement… »

Une étude solide, abondamment documentée.
Vingt ans de réflexion et de mise au point en 280 pages.

Site Web : http://rene.lavernhe.pagesperso-orange.fr/

L’AUTEUR

René LAVERNHE, né en 1936, est bien connu en Auvergne en général et dans le Cantal en particulier. Il y a longtemps exercé le métier de professeur de collège Mathématiques et Sciences. C’est dans cette belle région de Haute-Auvergne, à Aurillac, qu’il profite d’une retraite heureuse.

Par nature et par conviction, il n’a jamais cessé de s’intéresser à l’autre et de se passionner pour l’étude de l’homme. Dans le langage courant, un homme est un adulte de l’espèce humaine, avec un « h » minuscule, désignant une personne de sexe masculin. L’Homme, avec un « H » majuscule, par contre, désigne toute l’humanité. C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre la démarche de notre enseignant.

Enseigner, n’est-ce pas transmettre un savoir, même scolaire ? Mais c’est aussi faire acquérir la connaissance de quelque chose, tout en rendant savant et compétent dans un domaine déterminé. Nous ne doutons pas que ce noble objectif sera atteint avec un tel ouvrage.

Vous avez donc dit connaissance de soi ?

La phrase de Socrate (470, 399 avant J.-C.) « Connais-toi toi-même » n’est pas exactement de lui.

C’est une devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes qu’il reprend à son compte. Elle figure désormais au panthéon des grandes phrases philosophiques. La connaissance de soi est un « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les Dieux » qui marque l’entrée de l’occident dans une quête de sagesse qui fut souvent transformée en élaboration de systèmes de pensée… Ici et maintenant, l’auteur nous livre le fruit de plus de vingt ans de recherches, démarches et réflexions. C’est, ce que je nomme, le livre d’une vie. C’est pour cela, aussi, qu’il mérite toute notre admiration, mais surtout, notre plus profond respect.

Cette méthode peut-elle participer à la construction d’un monde meilleur? En tous cas, c’est un concentré d’une rare richesse.René Lavernhe nous livre un point de vue à la fois très solidement fondé, mais aussi profondément original.
C’est un miroir de nous-mêmes. »

EXTRAIT

INTRODUCTION

C’est un “brave homme” ou un “pauvre type”, une “fine person- nalité”, “quelqu’un de cultivé” ou un imbécile, un prétentieux…

Combien de fois, dans la vie courante, la conversation avec des proches,  n’entendons-nous  porter  ce  genre  de  jugement  sur  les autres ?

Combien  de  fois  en  nous-mêmes  ne  faisons-nous  de  telles réflexions sur nos semblables ?
Et comme nous sommes sensibles à l’opinion des autres sur notre propre personne !

Réflexions crachées sous le coup d’une émotion, jugements de peu de valeur, le plus souvent.

Mais ceci dénote bien le besoin qui existe en chacun de nous : Le comportement de l’autre nous intéresse ; nous avons le désir de  connaître  ses  pensées  profondes,  de  dévoiler  sa  personnalité intime, désir légitime et humain de clarifier une situation, de savoir.

“Le temps, les lieux, les hommes, les choses, tout ce qui est, tout ce qui sera, importe à chacun de nous.” (J. J. Rousseau)

De  même,  tout  homme  s’inquiète  de  lui-même,  se  cherche, s’analyse et se juge, par comparaison avec autrui, le plus souvent.

« Connais-toi toi-même dit l’oracle de Delphes ,tu connaitras l’univers et les dieux »

Première étape dans l’élaboration de la sagesse. Malheureusement, le problème est extrêmement délicat : Telle personne me fait bonne impression, force mon admiration aujourd’hui et m’apparaît, le lendemain, sous un jour différent car l’homme  change  d’une  heure  à  l’autre  sous  l’influence  des émotions, des sentiments, des événements extérieurs.

“Je donne à mon âme tantôt un visage, tantôt un autre, selon le côté où je la couche”. (Montaigne)

“Il  ne  faut  pas  se  fier  aux  apparences”  ;  “La  première impression est souvent trompeuse” me dit le sens commun.

“Garde-toi, le temps que tu vivras, de juger les gens sur la mine”. (La Fontaine)

Pour connaître quelqu’un il faut le fréquenter, l’étudier longuement ;  ce n’est qu’après  plusieurs  mois   d’échanges, d’observation, que je pourrai porter sur lui un jugement “valable” en  faisant  une  synthèse  des  aspects  multiples  sous  lesquels  il m’est apparu.

Mais il s’agit d’une opinion de valeur qui n’est bonne que pour moi. Je me prononce en fonction de moi-même, de mes idées, de mes  préoccupations  actuelles,  de  mon  expérience,  et  je  suis sensible à certains traits de sa personne, alors que d’autres me sont indifférents.

Tout  jugement  humain  est  passionnel  ou  teinté  de  passion. L’image que j’ai de l’autre m’est donnée par le miroir déformant de mon point de vue.

A la limite, je classe les hommes qui m’entourent en 3 groupes :

  1. Ceux que j’apprécie, que je trouve bien, que j’excuse même lorsqu’ils sont dans l’erreur.
  2. Ceux  qui  me  déplaisent,  ont  des  défauts  inacceptables  à mes yeux, ou ont commis des actes que je désapprouve.
  3. La masse confuse des indifférents.

Ami ou adversaire ? C’est la question que je me pose quand un nouveau venu apparaît dans mon cadre de vie. Si je vivais paisiblement avant l’arrivée de l’intrus, je ressens à  son  égard  une  réserve  instinctive,  de  peur  qu’il  ne  vienne troubler ma quiétude. Je lui donne, au contraire, d’emblée le préjugé favorable si je suis dans le doute, si j’ai besoin d’aide, de chaleur humaine, ou tout simplement si j’aime l’imprévu, le contact humain.

Et quand il s’agit de me juger moi-même ?… Ce n’est pas la même chose !… Il s’agit de moi…
Je  me  trouve  plein  de  bonnes  raisons,  de  compréhension, d’indulgence…
L’homme est habile à interpréter la réalité, à la retourner à son avantage quand cela le concerne personnellement.

“L’amour rend aveugle” dit-on. L’amour-propre est bien plus aveuglant !

“On se voit d’un autre oeil que l’on voit son voisin.” (La Fontaine)

La  chose  n’est  pas  impossible  :  certains  hommes  ont  le jugement relativement sûr.
Ils  savent  apprécier  les  autres  avec  leur  échelle  de  valeur personnelle, ils connaissent leurs propres faiblesses, leurs qualités aussi, et parviennent à dresser d’eux-mêmes un honnête bilan.
Ils  sont  rares  car  il  faut  pour  cela  de  la  lucidité,  de  la pénétration d’esprit, l’intelligence intuitive des êtres, une solide expérience de la vie.
Et  pour  se  juger  lui-même  l’homme  doit  être  capable  de détachement par rapport à son propre moi, de façon à s’observer du dehors, et avoir le courage de se “regarder en face” si l’image n’est pas aussi brillante que prévue.

“Il fait besoin des oreilles bien fortes pour s’ouïr franchement juger et il en est peu qui le puissent souffrir sans morsure”. (Montaigne)

De  toute  manière,  il  n’est  pas  possible  de  porter  sur  un individu un jugement d’ensemble, complet et objectif, puisqu’il n’existe   pas   de   critères   de   valeur   nettement   définis   pour l’appréhender, le mesurer, l’évaluer, le résumer.

“J’ai remarqué souvent que, même parmi ceux qui se piquent le plus de connaître les hommes, chacun ne connaît guère que soi, s’il est vrai même que quelqu’un se connaisse ; car comment bien déterminer un être par les seuls rapports qui sont en lui-même, et sans le comparer avec rien ?” (J. J. Rousseau)

Nous sommes au coeur du problème ; voici l’objet de cette étude : Le boucher sait estimer un animal, calculer son rendement en viande, sa valeur marchande. Le médecin peut apprécier l’état physique de son patient, son capital santé, ou le degré d’atteinte de la maladie. L’un comme l’autre, dans leur domaine propre, se fondent sur des principes rigoureux car ils possèdent une méthode d’évaluation.

Nous  proposons  une  représentation  graphique  de  l’individu dans  sa  totalité  physique,  affective  et  intellectuelle  qui  nous permettra de le comprendre, de le saisir dans ses grandes lignes, de l’étudier géométriquement, donc de “l’estimer” objectivement, de le comparer aux autres …

Le projet est vaste, le programme ambitieux ; il n’importe ; la méthode semble fiable :

“Je vais tenter d’expliquer l’inexplicable coeur” de l’homme. (Chateaubriand)

“Alea jacta est”.

RENÉ LAVERNHE
L’HOMME TRIANGLE

Connaissance de soi
Site Web : http://rene.lavernhe.pagesperso-orange.fr/


Ce contenu a été publié dans Livres, Publications, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.