BYRON KATIE à Paris – Samedi 12 juillet 2014

ATELIER JOURNÉE – 9h30-17h – Théâtre BOBINO

Qui seriez-vous sans vos histoires ?
Vivre en harmonie avec ce qui est avec Le Travail de Byron Katie

Information et réservation sur www.byron-katie-paris-2014.com
Tarif réduit jusqu’au 12 mai 2014.

Au cours de cette journée exceptionnelle à Paris, Byron Katie, avec son humour et sa clarté bienveillante et sans concession, va vous faire découvrir : Le Travail.

C’est une démarche d’auto-questionnement simple et radical de nos pensées stressantes, qui vise à mettre fin à nos souffrances en nous libérant de nos conditionnements limitants pour retrouver notre état naturel : la joie, la paix et l’amour.

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Le Travail de Byron Katie :
une nouvelle approche de la sérénité : 4 questions qui peuvent changer une vie

La première fois que j’ai expérimenté « Le Travail » de Byron Katie, cela m’a permis d’arrêter de fumer. C’était il y a 11 ans. J’ai appliqué cette démarche de remise en cause des pensées stressantes. Et j’ai cessé de fumer, naturellement, sans tension interne ! Psychologue de formation, j’ai suivi la formation proposée par Byron Katie, je pratique Le Travail personnellement et le partage en sessions individuelles, en groupe dans des stages de 1 à 7 jours, ainsi que dans le monde de l’entreprise comme outil de coaching. Il s’agit d’une démarche de remise en question de nos croyances et pensées limitantes.

Qu’est-ce que Le Travail ?

Le Travail est une démarche d’identification de nos pensées stressantes et de remise en cause de ces pensées à l’aide de 4 questions et de retournements.
Nous allons voir à l’aide d’une pensée qui m’était très stressante (celle qui me conduisait à fumer) quelles sont ces 4 questions et ces retournements.
Mais tout d’abord, laissez-moi vous parler de Byron Katie, la fondatrice du Travail.

Qui est Byron Katie ?

Cette démarche est née d’une expérience vécue par Byron Katie en 1986.
Cette américaine a vécu, un matin, au réveil, un changement radical d’état psychologique, passant d’une dépression sévère l’empêchant de quitter sa chambre pendant plus de deux ans à une joie sans nom. Elle remarqua que la seule différence entre ce matin-là et le jour précédent était qu’elle ne croyait plus en ses pensées, elle ne croyait plus en son histoire. Elle mit alors au point cette technique de remise en cause de ses pensées stressantes afin de garder et approfondir cette paix nouvelle intérieure. Depuis, elle partage Le Travail dans le monde entier.

Concrètement, comment « faire Le Travail » ?

Tout d’abord, je vais identifier ma pensée stressante. Prenons mon cas, lorsque je fumais. Ma pensée stressante était : « Je veux fumer une cigarette ». C’est avec le cœur ouvert et la volonté de me remettre en question que je commençai à répondre aux questions, comme une aventurière qui s’apprête à aller découvrir de nouveaux mondes…

Question 1 : « Je veux fumer une cigarette ». Est-ce vrai ?

Est-ce vrai qu’au moment précis où je crois que je veux fumer une cigarette, je veux fumer une cigarette ? Je prends mon temps, j’explore, je fouille en moi, je gratte, je regarde… Et je réponds par OUI ou par NON. Simplement. Sans ajout, sans explication, sans justification. Et pour moi à cet instant c’était OUI.

Si la réponse est OUI, je me pose la question 2 ; sinon, je vais à la question 3 directement.

Question 2 : « Je veux fumer une cigarette ». Est-ce que je peux être absolument certaine que ce soit vrai ?

Est-ce que je peux être absolument certaine que ce soit vrai : « Je veux fumer une cigarette » ? Là encore, je replonge en moi, et il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, juste le résultat de mon exploration intérieure… Et là pour moi à cet instant, je n’en étais plus si sûre, et c’est un NON qui s’imposa.

Question 3 : « Je veux fumer une cigarette ». -Comment je réagis, que se passe-t-il quand je crois à cette pensée ?

Je n’invente rien, je regarde, je fais un arrêt sur image, sur ce qui se passe en moi, pour moi, autour de moi, à ce moment-là. Je remarque les conséquences que cela engendre dans ma vie quand je crois une telle pensée.

Dans mon cas, lorsque je croyais à cette pensée : « Je veux fumer une cigarette », mon pouls s’accélérait, mon souffle se raccourcissait, je plongeais dans un état de stress. Je ne me souciais plus de rien, ni de ce que j’étais en train de faire, ni des gens qui m’entouraient. Je ne pensais plus qu’à cette cigarette. Plus rien n’avait d’importance, c’était la priorité numéro 1 de ma vie : fumer une cigarette ! Et plus largement, cette pensée entraînait beaucoup de culpabilité, je voyais l’image de la mère de ma meilleure amie morte sur son lit d’hôpital suite à un cancer des poumons, je m’isolais de mon bien-aimé pour aller fumer, et surtout , j’avais mal aux poumons, à la gorge et à la tête tous les matins au réveil… Je me sentais faible, dépendante, incapable, aliénée…

Pour répondre à la question 3, j’essaye d’être exhaustive, de regarder ma vie intérieure et extérieure sous l’emprise de cette pensée. Je suis restée des jours à noter comment je réagissais, ce qui se passait en moi, dans les moindres détails, quand je croyais cette pensée.

Puis je suis passée à la question 4.

Question 4 : « Je veux fumer une cigarette ». Qui serais-je sans cette pensée ?

Je n’invente rien. Je replonge en moi, je repars à l’aventure. Sans cette pensée, qui suis-je ?

Une amoureuse blottie au chaud avec son chéri devant un superbe film ! Je ne me lève pas, je ne me couvre pas en plein hiver pour sortir me brûler la gorge un peu plus ! Je suis bien, légère, épanouie. Je serais la femme que je veux être, indépendante, libre.
Ensuite je me projette dans toutes les situations où habituellement j’ai la pensée : « Je veux fumer une cigarette ». Une par une, je vis ces situations intérieurement, sans la pensée : « Je veux une cigarette ». Je prends mon temps dans chacune d’elle. Je me délecte de cette expérience intérieure, de cette nouvelle « moi » !

Puis, lorsque je me sens rassasiée de ce nouveau « moi », je passe aux retournements.

Les retournements

Je prends la pensée de départ et je l’inverse. Puis je cherche au moins 3 exemples pour illustrer chaque retournement.

Là encore, je n’invente rien. Je cherche des exemples concrets, authentiques, valables pour moi.

Dans ce cas, le retournement sera : « Je ne veux pas fumer une cigarette ».
En posant mon regard sur ce qui se passait vraiment en moi au moment où je croyais vouloir fumer, j’ai réalisé qu’en fait, selon les circonstances, je voulais soit une pause dans mon travail, soit un recentrage en moi, soit prendre l’air, etc. Ce que j’ai découvert en cherchant des exemples à ce retournement, c’est qu’en fait je ne voulais JAMAIS fumer une cigarette aux moments où je croyais vouloir en fumer une ! Quelle révolution ! Ce désir recouvrait toujours un autre désir-besoin.

C’est parce que je cherchais en moi des exemples à ce retournement à chaque fois que la pensée apparaissait que j’ai pu arrêter de fumer naturellement. Simplement, à chaque fois que j’avais envie de fumer, je me reposais les 4 questions rapidement dans ma tête puis je cherchais des exemples au retournement en étant à l’écoute de ce qu’en réalité je voulais vraiment à ce moment-là. Et comme je comblais alors mon vrai besoin du moment, il n’y eut aucune frustration, aucune prise de poids, aucune nécessité d’un support autre que ces 4 questions.

Dans ma pratique de psychologue

Dans ma pratique, j’utilise le Travail dans les situations de phobies, de traumas, d’anxiété, dans tous les cas où la personne vit une émotion stressante. Ensemble, nous identifions la pensée, la croyance à l’origine de cette émotion (« J’ai peur parce que… », « Je suis triste parce que… », etc.), puis nous investiguons cette croyance à l’aide des 4 questions et des retournements.

Certaines personnes viennent pour une situation bien particulière, le temps d’une seule séance, alors que d’autres ont des rendez-vous hebdomadaires depuis plusieurs années.

Certains de mes clients ont quatre ans et demandent spontanément à faire Le Travail parce qu’ils ont peur du noir ; certains sont avocats, d’autres médecins, thérapeutes, psychologues, enseignants, agriculteurs, lycéens, mères au foyers, danseurs, chefs d’entreprises, vendeurs… Tous ont en commun de vouloir se co-naître, réaliser qui ils sont sans leur histoire.

Rencontre avec Byron Katie à Paris

Si vous aussi vous avez envie de goûter au Travail de Byron Katie, de vous découvrir, de vous apaiser dans certaines relations conflictuelles, ou si vous avez simplement envie d’en savoir plus, je vous invite à me rejoindre pour une journée extraordinaire de Travail, à Paris, animée par Byron Katie, le 12 juillet prochain.

Vous pouvez également vous procurer les livres de Byron Katie, et visiter le site www.thework.com. Vous y trouverez tout le nécessaire pour faire du Travail par vous-même, sans l’aide de quiconque, comme je l’ai fait pendant 7 ans.

Au plaisir de nous rencontrer le 12 Juillet autour de Byron Katie, ou ailleurs si le cœur vous en dit !

Marie Varada Pommier
Psychologue. Facilitatrice du Travail de Byron Katie

www.marievarada-thework.com
www.thework.com
www.byron-katie-paris-2014.com


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