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Stress et Psychotropes

Guy Hauray, Neuro-Coaching, Québec, Canada
Page Psycho-Ressources Guy Hauray

PARLONS STRESS

Sur le plan psychologique, le stress dépend des perceptions de la personne, de ses concepts mentaux et de ses attitudes. Les deux types de stress (créatif et réactif) sollicitent les facultés d'adaptation de l'individu mais elles n'ont pas les mêmes effets physiologiques et psychiques.

L'immense majorité des gens consultant un thérapeute, un médecin ou un coach, souffre de stress. Un état de tension qui relève à la fois du biologique, du psychologique et du social, définit selon les trois grands modèles suivants :

  • Selye : la réponse de l’organisme à toute demande qui lui est faite, dans une finalité d’adaptation.

  • Laborit : réaction assurant la survie de l’organisme face à un danger. Cette réaction se produit lorsque l’individu, face à une situation stressante, ne peut ni lutter, ni fuir, subissant ainsi une inhibition de l’action aux conséquences potentiellement pathogènes.

  • Lazarus : l’individu procède à une double évaluation face à une situation stressante : celle, primaire du danger ou de la menace que fait peser cette situation, et celle, secondaire, des ressources dont il dispose pour y faire face.

Ajoutons deux grands modèles concernant spécifiquement le stress au travail :

  • Siegrist : l’effort que fournit l’individu va être atténué par le sentiment que cet effort est payé en retour. Cette récompense peut être aussi bien matérielle (rémunération) que sociale (reconnaissance) ou symbolique (sens donné à l’effort).

  • Kasarek : le travailleur est soumis à une forte demande tout en ayant un faible contrôle de son activité, et où, en plus, son soutien social est faible (caissières, serveurs …).

CE QU’IL FAUT EN RETENIR

Les deux types de stress mentionnés dans la pop-psychologie :

Le stress réactif : souvent déclenché par des facteurs psychosociaux, comportant des éléments d'angoisse ou d'anxiété qui désorganise et inhibe, entraînant un épuisement nerveux généré par une intense mobilisation de la partie centrale de la surrénale et affectant à la longue le système immunitaire.

Le stress créatif : état d'urgence ou d'exaltation ressenti lors d'activités plaisantes ou motivantes qui stimule et rend plus productif. Il dynamise le système nerveux central et stimule favorablement un grande partie de l'organisme.

LE DANGER DES PSYCHOTROPES

Les anxiolytiques sont souvent utilisés pour traiter les conséquences immédiates du stress réactif, qu'il s'agisse de l'anxiété, des insomnies ou des manifestations somatiques. Mais leur prescription doit être réservée aux cas d'urgence et ne saurait se prolonger au-delà de quelques jours.

Soyons très prudent sur la prise de médicaments psychotropes qui agissent sur le cerveau et sur l’état psychologique. Ils sont divisés en quatre classes : hypnotiques (somnifères), neuroleptiques (utilisés en cas de maladies mentales graves), antidépresseurs et anxiolytiques (tranquillisants). Les deux derniers sont les plus couramment utilisés contre la dépression et le stress. Arrêtons-nous un instant (si vous en êtes capable…) et faisons le distinguo entre antidépresseur et anxiolytiques.

  • Les antidépresseurs soulagent la souffrance morale. Les plus prescrits sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Au moment de l’arrêt, il existe un risque de syndrome de sevrage.

  • Les anxiolytiques agissent rapidement sur le stress, l’angoisse et l’anxiété. Les plus souvent prescrits sont les benzodiazépines, qui entraînent, à long terme, une dépendance physique et psychologique.

Dans les cas de stress, la prise d’anxiolytiques apportera, certes, un soulagement rapide. À moyen terme c’est la solution la plus coûteuse : l’anxiolytique inhibe l’état anxiogène mais inhibe aussi les facultés qui permettraient de s’en sortir et de donner un nouvel élan à sa vie personnelle et professionnelle. Mais comme dirait Josée Blanchette : «Il y en a qui maîtrisent l’art de saboter leur vie par fidélité à leur douleur»

ALORS COMMENT RÉDUIRE SON STRESS SANS PSYCHOTROPES ?

La maîtrise efficace du stress réactif repose sur une bonne hygiène de vie et la mise en œuvre de moyens appropriés pour y faire face. Ces moyens s'appliquent aux différents niveaux de la réponse de stress, niveau somatique, niveau comportemental et niveau cognitif.

  • Niveau somatique : il s'agit d'enseigner à la personne comment réduire l'état de tension qu'engendrent en elle les situations de stress, grâce à diverses techniques de déconcentration, de relaxation musculaire et d'un travail sur la respiration.

  • Niveau comportemental : il s'agit de remplacer les attitudes sources de conflit par des attitudes plus conciliantes, ce qui suppose que la personne est à même d'identifier les situations à problèmes et de constater la façon dont elle réagit face aux événements auxquels elle est confrontée.

  • Niveau cognitif : il s'agit d'amener la personne à réfléchir sur la façon dont elle voit le monde et à s'ouvrir à d'autres types de représentations et de perspectives.

LES RESSOURCES À DÉVELOPPER

1. Ce ne sont pas les caractéristiques physiques de la situation agressive qui sont importantes, mais la possibilité qu'a la personne de les aborder en modifiant ses concepts mentaux.

2. Le contrôle comportemental n'est pas le seul facteur en jeu, les capacités de prévision et d’anticipation interviennent également.

3. La possibilité de contrôler la situation et d'en prévoir l'issue joue un rôle important dans l'attitude adoptée par la personne face à la situation stressante. On parle d'ajustements pour désigner ces attitudes (coping, en anglais). La possibilité de faire face de manière efficace à la situation repose sur les capacités de la personne à utiliser les ressources de son environnement. 

D'une manière générale, l'activation physiologique induite par la situation agressive est d'autant plus faible que la prévision et le contrôle comportemental sont meilleurs et que la personne bénéficie d'une attitude positive de la part de son entourage.

LA MÉTHODE ANTI-STRESS QUI STRESSE LA CONCURRENCE ?

Le Neuro-Coaching stresse la concurrence à tel point qu’on voit sur le WEB une doctorante en psychologie, privée tout autant d'expérience de terrain que de réelles connaissances en neurosciences, tenter de se faire de la pub en sous-entendant que le Neuro-Coaching pourrait être un effet de mode. Elle se reconnaîtra certainement. De nos jours le ridicule ne tue plus, elle s'en tire bien...

Revenons à notre sujet. J’ai développé et affiné cette méthode de 1977 à aujourd’hui pour optimiser mon efficience de coach de terrain. Le Neuro-Coaching est devenu depuis quelques années la base de travail d'un nombre grandissant de coachs et thérapeutes soucieux d'efficacité. 

Il est clair que tout intervenant doit s'assurer de la stabilité psychologique de son patient avant de fixer des objectifs ou élaborer un plan de coaching. Il doit travailler en étroite collaboration avec médecins, psychiatres et psychothérapeutes si l'état de son client le requiert. Tous reconnaissent qu'un état de stress trop longtemps médicalisé neutraliserait, de toute évidence, la mobilisation des facultés nécessaires à la résilience du patient. 

J’ai identifié 35 pilotes psychiques dont la personne dispose pour se gérer et évoluer dans son environnement. Ces repères psychiques fondamentaux sont sensés être construits dès l’âge de 22 ans et se répartissent sur quatre niveaux de perception (sensoriel, affectif, cognitif, spirituel) ce qui correspond à quatre des zones cérébrales qui réagissent au stress. 

Ces réactions inter-cérébrales sont visibles grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique utilisée par les neurosciences). Il s’agit là, très succinctement, des zones cérébrales correspondant au reptilien, limbique, cortex préfrontal et néocortex. 


J’invite les thérapeutes et coachs à participer à la formation certifiante que je propose cet automne:

GESTION DU STRESS CHRONIQUE & COMMUNICATION ÉMOTIONNELLE 
à Paris en octobre et Montréal en novembre.

Guy Hauray, Neuro-Coaching
Québec, Canada

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