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Acteur de sa vie
Développer l'Empowerment

Mieux-être au travail
et dans sa vie personnelle

Isabelle Wijers Buffet, Psychologue

Collection Psycho - Publibook
Site Web: Cliquez Ici  

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À propos de l'auteur
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Isabelle Wijers Buffet, Psychologue (DESS), spécialisée en Psychologie du travail et Ingénierie des Ressources Humaines, accompagne les individus et les organisations en Conseil (Prévention des Risques Psychosociaux), Coaching, Formation, Orientation, Bilan de compétences, Consultations et Psychothérapies éclectiques à Sophia-Antipolis depuis douze ans. 

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Sommaire de l'ouvrage

Ce livre, sorte de self help book, a pour objectif de vous aider à mieux comprendre comment passer de la position passive - "je subis" à la position active - "j'agis", par le travail sur soi pour changer certaines attitudes dysfonctionnelles et pour agir sur votre environnement, car aller mieux, c'est possible! 
Oui, aller mieux c'est possible, dans sa vie personnelle, professionnelle et sociale.
"Malgré nos difficultés et nos limites, en apprenant à mieux se connaître, nous pouvons influencer positivement le cours des événements en utilisant efficacement notre marge de manoeuvre,en utilisant nos ressources et celles de notre entourage" affirme le psychologue Walter Mischel.
Ce livre vous propose des autodiagnostics pour faire le point sur vos propres fonctionnements, des explications, des outils et des techniques pour développer l'empowerment, ainsi que la synthèse des dernières recherches en la matière. 

Qu'est-ce que l'empowerment? Comment le développer? C'est l'objectif de ce livre: expliquer comment atteindre ce niveau de bien-être maximum possible en (re)prenant le contrôle sur sa vie, aussi bien au travail que dans sa vie personnelle. 

274 pages - ISBN : 9782748398502 - Collection Psycho - Édition brochée

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EXTRAIT de l'Avant-Propos

Ce livre s’adresse à tous. Loin du langage technique de la recherche en psychologie qui demande, comme tout domaine scientifique, rigueur et précision, mais dont l’expression réserve trop souvent les avancées à des experts, ce livre, sorte de self help book, a pour objectif de vulgariser la notion d’empowerment, en balayant l’ensemble des concepts qui lui sont associés : autoefficacité, estime de soi, coping, résilience, locus of control…

En effet, psychologue en exercice depuis une dizaine d’années, j’ai à coeur de me rendre accessible à mes patients et à mes clients, en m’exprimant en langage simple afin de leur permettre de comprendre les explications concernant leur fonctionnement… généraliste et non chercheur, mon approche pragmatique en psychologie appliquée me conduit au quotidien à me former et à utiliser les derniers outils et techniques validés par mes pairs. Des outils très efficaces qui méritent d’être communiqués au grand public pour aider chacun dans son quotidien, qu’il s’agisse de la sphère du personnel ou du professionnel.

Ce livre s’adresse à tous car «le développement est universel, seul en varie la vitesse et l’asymptote» (Ziegler). Même si nous ne sommes pas tous égaux face à l’adversité car, nous le verrons, il existe des traits immunogènes et des traits pathogènes, et même dans le cas de troubles psychopathologiques plus graves, où la courbe a tendance à s’inverser, il est possible de s’améliorer, ou tout au moins, de limiter l’involution induite par les troubles. Comme le dit Jérôme Palazzolo, psychiatre passionné dont j’apprécie l’optimisme, « on peut toujours essayer de s’améliorer, même avec un trouble psychopathologique » ! C’est bien l’objectif en psychiatrie aussi, avec la mise en place des ETP, l’éducation thérapeutique des patients : l’idée est d’aider le patient à devenir co-acteur de son soin, par l’accès à l’information pour gagner en connaissance sur sa maladie et sur son traitement nécessaire, ainsi que par le développement de compétences psychosociales. Il est toujours possible d’agir pour mieux-être !

Précisons cependant que pour certains, bien que très utiles, les outils et les techniques présentés dans ce livre, ne suffiront pas toujours. En effet, si chacun est concerné par une meilleure gestion de soi et que le développement de compétences psychosociales est indispensable à tous, la psychopathologie est bien une réalité aussi, et l’intervention du psychologue a ses limites. Le travail du psychologue est alors relayé par le psychiatre, qui est le médecin spécialiste de la maladie mentale et de son traitement (psychopharmacologique ou autre) quelquefois rendu indispensable, car le cerveau est un organe parmi les autres : il nécessite aussi parfois des soins ! C’est là qu’intervient le psychiatre : trouver la bonne dose, la bonne molécule et la bonne durée. J’entends très souvent les patients dire « surtout, je ne veux pas que l’on touche à mon cerveau », refusant de prendre un traitement qui leur serait pourtant profitable. Autant on a fini par accepter de soigner son hypertension et de prendre un traitement pour cela, autant les traitements pour les maladies du cerveau sont encore tabous ! Par exemple, dans le cas d’un trouble anxieux ou d’une dépression, il est parfois nécessaire d’adjoindre à la psychothérapie un anti dépresseur qui va agir, de façon imagée, comme un « fluidifiant » de la circulation de la sérotonine (l’hormone du bien-être et de la sérénité) ; en effet, en cas d’anxiété et de dépression, les recherches ont prouvé un déficit de sérotonine dans le cerveau, ce neuromédiateur (ou neurotransmetteur) ne circulant pas correctement dans le cerveau. Jérôme Palazzolo explique très bien ce phénomène dans son livre Aidez vos proches à surmonter la dépression, (2012).

Les maladies neuropsychiatriques sont un véritable enjeu de santé publique. En effet, elles concerneraient 38,2 % de la population européenne, affirme Michel Hamon, professeur de neuropharmacologie, allant des troubles tels qu’Alzheimer ou Parkinson, l’épilepsie, le retard mental, les troubles des conduites alimentaires, la dépendance aux drogues, les troubles de la personnalité, les maladies psychosomatiques, les troubles du sommeil, les céphalées, la dépression et l’anxiété, jusqu’aux psychoses, selon une vaste étude de la santé mentale en Europe en 2010. Les céphalées, les troubles anxieux, les troubles du sommeil ainsi que les troubles de l’humeur, les maladies psychosomatiques et les dépendances seraient les maladies du cerveau les plus fréquentes et coûteraient 800 milliards de d’euros à l’Europe, avec une prise en charge insuffisante, trop tardive ou inappropriée, en précisant cependant que les troubles neurologiques seraient mieux pris en charge que les troubles psychiatriques.

Encore tabous parce qu’encore trop méconnus, les traitements psychopharmacologiques ont également beaucoup évolué avec la recherche en la matière et sont un support et un complément à la psychothérapie. Le cerveau est l’organe le plus complexe du corps humain ; le plus merveilleux et le plus fascinant, si fort et si fragile à la fois, comme nous le verrons en évoquant la plasticité du cerveau. Selon le modèle bio-psychosocial reconnu aujourd’hui en psychologie de la santé, la santé psychologique dépend de plusieurs facteurs, à la fois biologiques, psychologiques et sociaux, sur lesquels on peut agir.

L’essor des neurosciences promet encore beaucoup de découvertes et d’avancées dans la compréhension du fonctionnement et des voies de guérison du cerveau. Les recherches montrent de plus en plus que les troubles mentaux peuvent aussi résulter d’une altération de certaines structures dans le cerveau, d’un dysfonctionnement dans les connexions neuronales… sachant l’interaction réciproque entre psychologie et biologie, l’évolution des neurosciences cognitives, à la frontière de la psychologie et de la neurobiologie, est prometteuse.

La psychologie est un domaine passionnant ! La psychologie a beaucoup évolué depuis les années 1960, apportant des modèles explicatifs aux conduites et des clefs et des outils essentiels pour se développer. Aujourd’hui en lisant psychologie magazine, tout le monde pense être psychologue, cela semble si simple ! L’utilisation détournée, erronée, parcellaire ou caricaturée de la psychologie fait beaucoup de tors à notre discipline : je pense à certains qui prétendent faire notre métier, armés de pseudos dénominations ronflantes et de bribes de connaissances qu’ils érigent en vérités… Comme l’exprime Isabelle Filliozat, « savoir, c’est douter, chercher, plutôt qu’affirmer des vérités ». Plus on sait moins on sait, et la prudence et l’humilité poussent les psychologues à la réserve. Interdits du titre de psychothérapeute, l’État ayant légiféré, ces autoproclamés intéressés par la psychologie mais sans faire la formation requise pour cela, font de la psy sous couvert de coaching !

Il est grand temps aujourd’hui pour les psychologues de s’exprimer et de communiquer !
Alors qui est le psychologue ? Si certains, par méconnaissance nous confondent avec les psychanalystes, qui pratiquent la psychanalyse, une forme de psychothérapie datant du siècle dernier, ou avec le psychiatre, qui est le médecin spécialisé dans le traitement de la maladie mentale, d’autres entretiennent la confusion pour mieux s’imposer ! Ces derniers, intéressés par la psychologie, mais qui n’accomplissent pas les études requises pour faire ce métier, prétendent inventer un nouveau métier alors qu’il existe déjà, celui de psychologue ! Interdits du titre et de la pratique de la psychothérapie, les voila reconvertis en coach de vie, coach en entreprise, etc. Tout ce que fait le psychologue, ils prétendent donc le faire, avec quelques jours de formation (contre Bac + 5 à Bac + 8 pour un Psychologue), y compris bien sûr de la psychothérapie détournée – ils se forment en quelques heures à l’hypnose, et les voilà outillés, pensent-ils, pour pénétrer dans votre intime et vous aider à développer votre potentiel, car vous expliquent-ils, le psychologue ne le ferait pas ! Développer le potentiel de l’être humain est bien au coeur de l’intervention du psychologue.

Qu’est-ce qui distingue le psychologue, du psychiatre ou du psychanalyste ? Le psychanalyste se centre sur le passé, sur l’inconscient et sur son analyse, qui permet selon lui d’expliquer toutes les difficultés présentes. Le psychiatre a un cursus de médecine tandis que le psychologue a un cursus de psychologie.

Tous deux psychothérapeutes et formés à la neurobiologie et à la psychopharmacologie, si le psychiatre est l’expert du traitement des maladies mentales, le psychologue quant à lui ne se cantonne pas à la psychopathologie et à la psychothérapie. Contrairement au médecin psychiatre qui étudie dans son cursus la maladie, le psychologue étudie d’abord le développement « normal » de l’individu (continuum entre la santé et la pathologie). Il est donc le plus à même d’accompagner l’individu « sain » pour développer son potentiel.

De plus, le psychologue n’est pas juste un « théoricien » (contrairement au chercheur en psychologie), le psychologue sur le terrain fait de la psychologie appliquée !

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Isabelle Wijers Buffet, Psychologue
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