Aerostress, peur de voler, phobie de l'avion

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Introduction

Statistiquement, l’avion est le moyen de transport le plus sûr. Le nombre d’accidents mortels n’a cessé de baisser au cours des dernières années alors que le trafic aérien est en hausse permanente. En moyenne, une personne peut voler au moins une fois par jour pendant 111 ans avant de mourir dans un accident impliquant une compagnie d’aviation commerciale sérieuse ! Malgré cet aspect rassurant, le stress aéronautique cloue au sol une personne sur dix et indispose un passager sur trois.

Les conséquences du stress aéronautique

D’un point de vue professionnel et financier, le coût du stress aéronautique est loin d’être négligeable. Les passagers anxieux voient leur concentration perturbée par le stress avant, pendant et après le vol. Or, généralement, ils occupent des fonctions élevées réclamant qu’ils soient en pleine possession de leurs moyens à chaque instant. D’autres, incapables de monter dans un avion, ratent des opportunités, peuvent être freinés dans l’obtention d’une promotion, voire même être licenciés.
En terme de qualité de vie, et notamment de vie familiale, le prix est également élevé. Certaines personnes désirent voyager pour rendre visite à leurs enfants résidant à l’étranger, pour accompagner leur partenaire lors de ses déplacements professionnels ou pour partir en vacances. Non seulement le stress aéronautique les prive de précieuses expériences mais il peut devenir une source importante de conflit au sein de la famille.

Les types de troubles anxieux

Après avoir défini le stress normal, l’article « Stress aéronautique. Peur de voler, phobie de l’avion, panique à bord » aborde spécifiquement le stress aéronautique. Les différents types de troubles anxieux lié au stress aérien sont décrits et explicités : les phobies (l’altiphobie ou phobie de hauteurs, la claustrophobie et l’agoraphobie), l’anxiété (l’anxiété aéronautique et l’anxiété généralisée) et les attaques de panique.

Les causes du stress aéronautique

Les origines du stress aéronautiques sont diverses. L’article détaille les plus fréquentes, à savoir la peur d’être seul (lorsqu’on voyage, on est séparé de son entourage), la responsabilité (voyager, c’est « abandonner » ses proches), la peur de perdre le contrôle (voler, c’est laisser le contrôle aux pilotes), un contexte de stress (les difficultés personnelles ou professionnelles « s’associent » au déplacement en avion parce qu’un voyage a lieu dans ce contexte de stress), une surcharge de stress (la peur comme symptôme de surmenage, d’épuisement professionnel), un traumatisme (lié ou non à l’avion), un manque d’information et de connaissances en aéronautique ainsi que la contagion (peur « contractée » en voyant d’autres personnes avoir peur).

Conseils pour les patients anxieux

L’article donne ensuite divers conseils afin d’alléger le stress des passagers anxieux avant le voyage, le jour du voyage, à l’aéroport, à bord (avant le décollage, pendant le décollage, en croisière) et lors de l’atterrissage.

Recadrages thérapeutiques

Pour terminer, l’article apporte des informations sur la manière dont vole un avion, sur la sécurité aéronautique (les accidents, les pannes, les incendies) et sur l’aérologie (les turbulences, les trous d’air). Il propose également des recadrages thérapeutiques pour répondre aux craintes les plus fréquentes : peur du crash, de la panne, des turbulences, peur de perdre le contrôle, de manquer d’air ou bien encore des sensations physiques liées à l’anxiété.

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Evelyne Jossé, Psychologue clinicienne, Belgique
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